Like Moths to Flames – THE CYCLES OF TRYING TO COPE [FR/EN]

Le groupe américain de metalcore Like Moths To Flames est de retour avec un nouvel album ! Celui-ci résumera les différentes émotions que nous ressentons en grandissant. THE CYCLES OF TRYING TO COPE sera disponible dès le 10 mai, via UNFD.

Angels Weep à une introduction assez douce, elle part de loin et se rapproche dangereusement. On comprend bien vite que cela va nous exploser en plein visage. Le chant fait son entrée, avec force et violence, pendant que l’instrumentalité se dévoile doucement et ponctue le tout d’harmoniques. Le morceau se lance et joue directement sur les rythmes, ne sachant pas vraiment où donner de la tête. Malgré certains passages plus calmes, on a quand même le sentiment de se faire rouler dessus. Ce premier titre nous met pleinement dans l’ambiance de ce nouvel album ! Paradigm Trigger débute avec quelque chose de court et qui joue sur les harmonies. Ce début va servir la violence du chant, qui lance véritablement le titre et donne le rythme, rapide et agressif. Le chant semble ne jamais s’arrêter et les instruments ont droit à des petits solos, qui éclairent l’ensemble. On se fait surprendre par le chant clair, qui vient transformer l’ambiance et renforcer la violence. Les trente dernières secondes sont tout simplement incroyables, passant un nouveau cap de brutalité. Over the Garden Wall est un titre qui se détache radicalement. Le chant arrive dans une sorte de murmure, assez torturé, il se dévoile accompagné d’une guitare, créant quelque chose de grandiose et assez saturé. On découvre une ambiance différente et qui nous laisse, surtout, sans voix. Le tout est ponctué de breakdown lourds et explosifs. Une petite mélodie tente de se faire une petite place et permet de faire une transition et d’ouvrir au chant clair, qui semble presque faire tâche ici. Le morceau va repartir toujours plus lourd et rapide, montrant la vraie force du groupe. Ce titre est incroyable et montre une belle maîtrise.

« When it breaks what piece am I left with?Then days start to bleed the sameI can barely hold on to anyone or anythingWhen it always breaks »

Gone without a Trace débute avec une ambiance assez planante et un chant doux. Les choses s’accélèrent quelque peu et j’accroche directement à la dynamique mise en place ici. Le titre se veut assez accessible car c’est surtout le chant clair qui va mener le jeu. On joue avec les rythmes, on touche nos sentiments et le tout est ponctué de petits moments un peu plus énervés, donnant une belle profondeur et dynamisme. Il y a quelque chose de particulier dans ce titre et il se glisse dans mon top 3. Dissociative Being a également une introduction planante. La guitare arrive et nous livre un beau solo, ponctué de plusieurs effets. Le chant va venir s’y coller et sera vite rejoint par le reste des instruments. La guitare et le chant semblent se livrer un combat, entre deux entités profondes et violentes. Le refrain va changer quelque peu les choses, avec une partie plus douce et du chant clair. Une alternance qui va se poursuivre jusqu’à la fin, renforcée par des scream prononcés et brutaux. C’est le chant qui ouvre violemment The Shepherd’s Crown. Il ne va nous laisser aucun répit et s’associe avec une instrumentalité monstrueuse, notamment un nouveau solo à la guitare qui sublime parfaitement le titre. Le tout est entraînant, le rythme change et nous plonge toujours plus dans cette ambiance sombre et glaciale.

To know is to Die ouvre sur quelque chose de grand et surtout de violent dès les premières secondes. Ce morceau ne nous laisse que très peu, voir pas du tout de répit. On s’enfonce toujours plus, dans cette ambiance où les instruments semblent sombres et brutaux. L’apparition du chant clair semble se faire avec difficultés, mais va continuer à lutter pour prendre sa place. La fin du titre est grandiose et prend aux tripes. Kintsugi débute avec un chant clair et des instruments qui restent assez discrets en arrière-plan. Il va falloir attendre un peu pour que l’ensemble explose mais cela va être intense et court. Les instruments jouent sur les effets, se rapprochant parfois de touches électro. Certains passages font une petite pause dans cette violence tout en donnant un côté intime et permet de repartir de plus belle. Everything That Once Held It Together débute avec de petites sonorités pour ouvrir. La guitare fait son apparition et on sait très bien ce qui se prépare. Le groupe fait durer les choses, jusqu’à l’arrivée, digne d’une furie, du chant. Le refrain éclate et vient surtout calmer les choses. On découvre une palette vocale impressionnante ici et des instruments qui ne sont pas assez mis en avant, vu la qualité et la maîtrise dont ils font part.

« The sound of static
White noise
Pixelated scenes I don’t recognize
The void behind the eyes »

The Depths I Roam ouvre avec une mélodie douce et les instruments se posent dessus, apportant brutalité et rapidité. Le chant clair semble être un murmure et perce entre des passages endiablé et violent. On alterne avec les deux chants et cela porte le titre et le fait évoluer. Les passages instrumentaux sont dignes d’un rouleau compresseur et fait opposition à la fin qui touche aux sentiments et termine en beauté. What do we see when we leave this Place à des sonorités claires et douces pour débuter mais on passe rapidement à des passages brutaux et rentre dedans. On découvre vite une alternance avec des passages clairs et planants, qui semble nous sortir la tête de l’eau. Ce morceau nous dévoile une grande palette vocale et aussi au niveau des rythmes. L’ensemble se mélange parfaitement et donne des petits coups de peps qui relancent l’ensemble et apportent de la profondeur. Un morceau très complet et intéressant. Soul Exchange est un parfait résumé de l’identité du groupe. Beaucoup de dynamisme, des passages plus calmes, des rythmes différents et un peu moins de violence. De quoi bien clôturer ce nouvel opus.

Like Moths to Flames nous dévoile un nouvel album captivant et envoûtant. On retrouve tout ce qu’on aime chez le groupe, avec des passages instrumentaux incroyables, nous faisant ressentir beaucoup de choses différentes et une palette vocale toujours aussi impressionnante !

Tracklist :

Angels Weep
Paradigm Trigger
Over The Garden Wall
Gone Without A Trace
Dissociative Being
The Shepherd’s Crown
To Know Is To Die
Kintsugi
Everything That Once Held It Together
The Depths I Roam
What Do We See When We Leave This Place?
Soul Exchange

 

The American metalcore band Like Moths To Flames is back with a new album! This will sum up the different emotions that we feel in a grandiose way. THE COPE TEST CYCLES will be available from May 10, via UNFD.

Angels Weep has a fairly gentle introduction, it starts from afar and gets dangerously close. We quickly understand that this is going to blow up in our faces. The singing makes its entrance, with force and violence, while the instrumentality is gently revealed and punctuates everything with harmonics. The song launches and plays directly on the rhythms, not really knowing where to turn. Despite some calmer passages, we still have the feeling of being rolled over. This first track puts us fully in the mood for this new album! Paradigm Trigger begins with something short and which plays on harmonies. This beginning will serve the violence of the song, which launches the title and gives the real, fast and aggressive rhythm. The singing seems to never stop and the instruments are entitled to little solos, which light up the whole. We are surprised by the clean singing, which transforms the atmosphere and reinforces the violence. The last thirty seconds are simply incredible, reaching a new level of brutality. Over the Garden Wall is a title that stands out radically. The song comes in a sort of whisper, quite tortured, it reveals itself accompanied by a guitar, creating something grandiose and quite saturated. We discover a different atmosphere which leaves us, above all, speechless. Everything is punctual with heavy and explosive breakdowns. A little melody tries to find a little space and allows us to make a transition and open up to clean singing, which almost seems to be a task here. The piece will leave ever heavier and faster, showing the true strength of the group. This title is incredible and shows great mastery.

« I just needed somewhere to go
Until I questioned every answer unknown
I just needed some space to breathe
Until my lungs collapsed on me »

Gone without a Trace begins with a fairly atmospheric atmosphere and soft singing. Things are speeding up somewhat and I’m immediately hooked on the dynamic set up here. The title is intended to be quite accessible because it is above all the clean singing that will lead the game. We play with the rhythms, we touch our feelings and everything is punctuated with little moments that are a little more angry, giving a beautiful depth and dynamism. There is something special in this title and it slips into my top 3. Dissociative Being also has a trippy introduction. The guitar arrives and gives us a beautiful solo, punctuated by several effects. The vocals will stick to it and will quickly be joined by the rest of the instruments. The guitar and the vocals seem to be engaged in a battle, between two deep and violent entities. The chorus will change things up a bit, with a softer part and some clean vocals. An alternation which will continue until the end, reinforced by pronounced and brutal screams. This is the song that violently opens The Shepherd’s Crown. He is not going to give us any respite and combines with a monstrous instrumentality, notably a new guitar solo which perfectly enhances the title. Everything is catchy, the rhythm changes and plunges us ever more into this dark and icy atmosphere.

​To know is to Die opens onto something big and above all violent from the first seconds. This piece leaves us with very little, if any, respite. We sink deeper and deeper into this atmosphere where the instruments seem dark and brutal. The appearance of clean singing seems to be coming with difficulty, but will continue to struggle to take its place. The ending of the title is grandiose and gut-wrenching. Kintsugi begins with clear vocals and instruments that remain quite discreet in the background. You’ll have to wait a bit for the whole thing to explode but it will be intense and short. The instruments play on the effects, sometimes approaching electro touches. Certain passages take a small break from this violence while giving an intimate side and allowing you to start again. Everything That Once Held It Together begins with small sounds to open. The guitar appears and we know very well what is coming. The group keeps things going, until the furious arrival of the song. The chorus bursts out and above all calms things down. We discover an impressive vocal range here and instruments that are not highlighted enough, given the quality and mastery they demonstrate.​

« Underneath my skin
I pulled the chord until I found the end
Where dreams suffocate
Glimpses of a grave unmarked
No pulse from a failing heart
A knife in the dark »

The Depths I Roam opens with a soft melody and the instruments land on top, bringing brutality and speed. The clean singing seems to be a whisper and breaks through between frenzied and violent passages. We alternate with the two songs and this carries the title and makes it evolve. The instrumental passages are worthy of a steamroller and contrast with the ending which touches on feelings and ends in beauty. What do we see when we leave this place to clear and soft sounds to start but we quickly move on to brutal passages and get into them. We quickly discover an alternation with clear and soaring passages, which seem to take our heads out of the water. This piece reveals a great vocal range and also in terms of rhythms. The whole mixes perfectly and gives little touches of pep which revive the whole and bring depth. A very complete and interesting piece. Soul Exchange is a perfect summary of the group’s identity. Lots of dynamism, calmer passages, different rhythms and a little less violence. Enough to round off this new opus.

Like Moths to Flames unveils a captivating and captivating new album. We find everything we love about the group, with incredible instrumental passages, making us feel many different things and a vocal range that is still impressive!

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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