Un dimanche soir de disponible après le thé dansant et tu ne sais pas quoi faire ? Et bien nous, nous avons été conviées à assister à un concert unique dans son genre, et c’est au centre culturel John Lennon que ça s’est passé. Un énorme merci à l’association Execution pour les accréditations, à l’équipe de la salle pour leur accueil et à ma super collègue Mary pour les photos.
Les hostilités commence avec un groupe venu tout droit de Saint-Etienne, Painfull Places. Ils ont eu la lourde tâche de commencer à chauffer la salle pour la suite. Malgré un public peu réactif et une salle pas très remplie le groupe n’a pas perdu de son énergie, le chanteur a été dans le pit un bon nombre de fois pour allumer la flamme malgré quelques problèmes de micro, le guitariste lui était concentré sur ses riffs pour permettre une exécution impeccable tout en kiffant, le bassiste lui a mis tout son âme dans sa partie du travail, mais le must ultime était LA SEULE musicienne de cette soirée, la batteuse qui a envoyé plus d’énergie que l’entièreté du groupe réuni. Un joli ensemble qui a ouvert le bal et a permis de découvrir un groupe qui aurait mérité plus de réactions, ce qui a entrainé le seul bémol de leur show c’est la longueur du set qui était un peu long sur la fin.
Ensuite pour continuer à alimenter la flamme un groupe venu du fin fond de la bretagne; Oui, bon enfin de Rennes, Hardmind. Ils ont tous simplement fait monter le niveau d’un cran et ont montrés qu’il n’était pas là pour enfiler des perles, avec leurs textes purement engagés, le groupe a réussi à remplir un peu plus la salle et à créer un sacré bordel, entre les très nombreux Mosh-Pit et ceux qui headbangaient en battant la mesure, l’ambiance était dingue. Le set est passé beaucoup plus vite dû au public plus réactif.
Et enfin ceux que tout le monde attendait avec impatience, les coreux les plus incroyables de l’outre-Atlantique, j’ai nommé Get The Shot. Le groupe a complètement retournée la salle car pour le frontman Jean-Philippe, il n’y en avait jamais assez, il lui en faut plus, toujours plus… Plus de Stage Dive, Plus de Mosh-Pit, et surtout Plus de Wall Of Death. Et comme il en faut toujours plus, il a décidé d’aller lui même séparer la foule en deux comme Moïse avec la Mer Rouge. Le public a aussi servi d’estrade au chanteur pendant quelques secondes, puis il est venu le temps de se reposer un peu, en s’accroupissant pour mieux repartir en sautant avec toute ses forces (c’est clairement pas pour tout le monde). Une ambiance absolument incroyable qui nous a fait regretter que le show se termine si vite.
