[ENGLISH VERSION BELOW]
Nos compatriotes Lorrains de Fractal Universe sortiront leur quatrième album The Great Filters le 4 Avril chez les américains de M-Theory Audio (Karras, Stinky, etc.). Le quatuor considère The Great Filters comme son plus ambitieux, diversifié et complexe album à ce jour. Un nouveau chapitre qui entend repousser encore plus les frontières du son death metal progressif combinant lourdeur, éléments mélodiques, influences jazz et saxophone.Dans la foulée, ici plus que jamais, les réflexions philosophiques rencontrent la technicité, là où la puissance croise la précision. En parallèle de cette sortie, Fractal Universe s’envolera pour une tournée nord-américaine avec plus de 25 dates en compagnie de Obscura, Atheist, Origin et Decrepit Birth.
The Void Above :
The Great Filters s’ouvre sur une avalanche de batterie et de riffs techniques, accompagnée du chant guttural de Vince Wilquin. En quelques secondes, le constat est unanime : Fractal Universe possède une technicité instrumentale indéniable ! Ça tricote dans tous les sens, les fills de batterie complexes se multiplient, et la production soignée met en valeur le talent de chaque musicien. De quoi se plonger directement dans le vif du sujet ! Une fois l’introduction passée, l’atmosphère se calme légèrement, laissant place à un chant clair qui évoque immédiatement Tobias Forge, aka le papa de Ghost, le tout agrémenté de parties de saxophone qui viennent sublimer la composition. Le titre alterne parfaitement entre force et douceur. Un solo aérien, tout en maîtrise, intervient en milieu de morceau, ouvrant une partie plus éthérée qui monte en puissance jusqu’à conclure le morceau en toute beauté !
The Great Filter :
La structure de ce titre reprend celle du précédent, mais se distingue par des solos de guitare encore plus techniques, une ambiance plus sombre et des passages plus aériens. Là où le morceau excelle, c’est dans l’équilibre du chant; sur le fil du rasoir, entre guttural et clair, qui propulse The Great Filter dans une autre dimension. La conclusion, au côté du saxophone, termine le titre avec brio !
Causality’s Grip :
L’introduction à la basse est superbe, le chant clair, à la manière de Ghost, colle parfaitement à la composition. La technicité est une nouvelle fois indiscutable, les parties calmes et violentes se complètent parfaitement. Un break, accompagné du chant growl, est intégré au titre, laissant place à un court solo. Plus direct et rentre-dedans, mais ultra efficace.
The Seed Of Singularity :
Ce titre nous plonge vers d’autres sphères… L’introduction, absolument sublime, nous invite à voyager loin grâce à ses guitares et ses nappes de claviers en arrière-plan. Le chant est, lui aussi, d’une autre trempe, il nous transporte immédiatement ailleurs. Les passages plus brutaux augmentent la beauté des moments plus calmes. The Seed Of Singularity est un véritable voyage, et ce n’est que le début !
The Equation Of Abundance :
Le voyage se poursuit. Je vous mets au défi de ne pas avoir envie de fermer les yeux et de vous laisser emporter par ce titre. Bien plus calme et introspectif, il nous entraîne loin, très loin; comme un voyage spatial, en apesanteur entre la voie lactée et des astres puissants ! La maîtrise technique progressive est d’une grande beauté, suivie d’un final entêtant qui restera dans nos têtes quelques jours, voire quelques semaines après l’écoute.
Specific Obsolescence :
Nous voici de nouveau en plein voyage. Vous pensiez avoir atteint le point d’orgue sur le titre précédent ? Eh bien, fermez vos mirettes, celui-ci va encore beaucoup plus loin ! Une maîtrise à la fois agressive et aérienne. Des parties de guitare frôlant la perfection, un solo de saxophone qui nous transporte dans un autre univers, et un chant de Vince Wilquin qui révèle toute sa puissance et sa versatilité. En 6 minutes 49, ce morceau retourne le cœur et l’esprit. C’est beau, sublime même, tant la fin est magistrale ! On finit à fleur de peau et la larme à l’œil, sur une conclusion au piano d’une mélancolie déchirante.
LE titre de cet album, si vous deviez n’en écoutez qu’un seul et unique !
Dissecting The Real :
La fureur technique revient nous redescendre (un peu) sur terre. Plus violent et rapide, ce morceau est idéal pour se lâcher en headbang grâce à ses parties de guitare djent qui en appellent à vos cervicales. En particulier en milieu de titre, un build-up qui monte jusqu’à un break technique du plus bel effet, faisant inévitablement bouger la tête. Une fois de plus, le travail de production est irréprochable : les nuances de chaque musicien sont parfaitement équilibrées et totalement audibles, et la composition est d’une maîtrise sans faille.
Concealed :
Concealed s’inscrit dans la lignée des premiers morceaux, en accentuant la violence avec la double pédale et le growl. La guitare soliste complète impeccablement la composition. La section saxophone/guitare en solo est magnifique, et le chant final est superbe, transmettant toute l’émotion de chaque couplet.
A New Cycle :
Préparez-vous à jumper ! Le titre final s’ouvre sur une partie djent qui donne immédiatement envie de s’envoyer en l’air. A New Cycle clôture The Great Filters sur une belle note, mêlant technique, djent, chant clair et growl, tout en ramenant subtilement par petites touches aux parties spatiales. Le son de basse est puissant; le solo, lui, est rapide et viscéral. Un pied énorme. Le saxophone fait une dernière apparition avec une belle partie.
La conclusion nous laisse sur notre faim, tant elle peut paraître brutale tellement The Great Filters nous transporte aux confins de la galaxie. On a du mal à revenir sur terre, au point où l’on finit par se demander ce qu’on fout là.
Conclusion :
The Great Filters sera, sans aucun doute, une étape charnière dans la carrière de Fractal Universe. Ils nous prouvent ici toute la maîtrise et la technicité de leur talent, tout en nous offrant une production soignée, mais loin d’être lisse (ce que l’on peut souvent reprocher aux productions actuelles). Au contraire, tout est organique ! Sans sacrifier la clarté de chaque instrument, chaque détail compte et chaque nuance est audible, ce qui permet de savourer pleinement ce voyage spatial, de toute beauté. À la fin, on en redemande. C’est rare de le dire, mais l’album est trop court ! Un véritable « reviens-y » qui nous pousse à l’écouter en boucle, en y découvrant de nouvelles subtilités qu’on avait laissées de côté à la première découverte. Le mot de la fin… écoutez The Great Filters de toute urgence ! Et plus particulièrement Specific Obsolescence, une pépite absolue !!!
TRACKLIST
The Void Above
The Great Filter
Causality’s Grip
The Seed Of Singularity
The Equation Of Abundance
Specific Obsolescence
Dissecting The Real
Concealed
A New Cycle
LINE-UP
Yohan Dully (Guitare)
Vince Wilquin (Guitare, chant, saxophone)
Clément Denys (Batterie)
Valentin Pelletier (Basse)
[ENGLISH VERSION]
Our Lorraine compatriots Fractal Universe will be releasing their fourth album The Great Filters on April 4 via American label M-Theory Audio (Karras, Stinky, etc.). The quartet consider The Great Filters to be their most ambitious, diverse and complex album to date. A new chapter that aims to push back the boundaries of the progressive death metal sound even further, combining heaviness, melodic elements, jazz influences and saxophone.
In the process, here more than ever, philosophical reflections meet technicality, where power meets precision.
In conjunction with this release, Fractal Universe will embark on a 25-date North American tour with Obscura, Atheist, Origin and Decrepit Birth.
The Void Above:
The Great Filters opens with an avalanche of drums and technical riffs, accompanied by Vince Wilquin‘s guttural vocals. Within seconds, it’s clear that Fractal Universe possesses undeniable instrumental technicality! It knits in all directions, the complex drum fills multiply, and the meticulous production highlights the talent of each musician. It’s the perfect way to get straight to the heart of the matter! Once the introduction is over, the atmosphere calms slightly, giving way to clear vocals that immediately evoke Tobias Forge, aka the papa of Ghost, all enhanced by saxophone parts that sublimate the composition. The track alternates perfectly between strength and gentleness. An airy, masterful solo comes in the middle of the track, opening a more ethereal section that builds to a beautiful conclusion!
The Great Filter:
The structure of this track follows that of the previous one, but is distinguished by even more technical guitar solos, a darker ambience and more ethereal passages. Where the track excels is in the balance of the vocals; on the razor’s edge between guttural and clear, they propel The Great Filter into another dimension. The saxophone-led conclusion brings the track to a brilliant close!
Causality’s Grip:
The bass intro is superb, and the Ghost-style clean vocals fit the composition perfectly. The technicality is once again indisputable, and the calm and violent parts complement each other perfectly. A break, accompanied by growl vocals, is integrated into the track, giving way to a short solo. More direct and hard-hitting, but ultra-effective.
The Seed Of Singularity:
This track plunges us into other spheres… The absolutely sublime introduction invites us to travel far and wide with its guitars and layers of keyboards in the background. The vocals, too, are in a different league, immediately transporting us elsewhere. The more brutal passages enhance the beauty of the calmer moments. The Seed Of Singularity is a true voyage, and it’s only the beginning!
The Equation Of Abundance:
The journey continues. I dare you not to close your eyes and let yourself be carried away by this track. Much calmer and introspective, it takes us far, far away; like a weightless space voyage between the Milky Way and powerful stars! The progressive technical mastery is a thing of beauty, followed by a heady finale that will linger in our heads for days, if not weeks, after listening.
Specific Obsolescence:
We’re back on the road again. Thought you’d reached the climax on the previous track? Well, close your eyes, this one goes much further! Aggressive yet airy mastery. Guitar parts on perfection, a saxophone solo that transports us into another universe, and Vince Wilquin‘s vocals that reveal all their power and versatility. In 6 minutes 49, this track turns the heart and mind upside down. It’s beautiful, sublime even, with such a masterful ending! It ends with a tear in your eye and a heartbreakingly melancholy piano conclusion.
THE track of this album, if you had to listen to just one!
Dissecting The Real:
Technical fury brings us back down to earth (a little). More violent and faster, this track is ideal for headbanging, thanks to its djent guitar parts that call out to your cervicals. Particularly in the middle of the track, a build-up that come to a technical break of the finest effect, inevitably getting your head moving. Once again, the production work is beyond reproach: the nuances of each musician are perfectly balanced and totally audible, and the composition is flawlessly mastered.
Concealed:
Concealed follows in the footsteps of the first tracks, accentuating the violence with double pedal and growl. The solo guitar completes the composition impeccably. The saxophone/guitar solo section is magnificent, and the final vocal is superb, conveying all the emotion of each verse.
A New Cycle:
Get ready to jump! The final track opens with a djent section that immediately makes you want to get laid. A New Cycle closes The Great Filters on a high note, blending technique, djent, clean vocals and growl, while subtly returning in small bursts to the spacey parts. The bass sound is powerful, while the solo is fast and visceral. Amazing ! The saxophone makes a final appearance with a beautiful part.
The conclusion leaves us wanting more, so brutal can it seem that The Great Filters transports us to the farthest reaches of the galaxy. It’s hard to come back down to earth, to the point where we end up wondering what the hell we’re doing here.
The Great Filters is undoubtedly a milestone in the career of Fractal Universe. Here, they demonstrate the mastery and technicality of their talent, while at the same time offering us a production that is meticulous, but far from smooth (which is often the criticism levelled at current productions). On the contrary, everything is organic! Without sacrificing the clarity of each instrument, every detail counts and every nuance is audible, allowing us to fully savor this beautiful voyage through space.
At the end, you’re left wanting more. It’s rare to say it, but the album is too short! It’s a real “comeback” that compels us to listen to it over and over again, discovering new subtleties that we’d left out when we first discovered it.
The final word… listen to The Great Filters urgently! Particularly Specific Obsolescence, an absolute banger!