[ENGLISH VERSION BELOW] Après cinq ans de silence, Fleshgod Apocalypse a sorti son nouvel album intitulé Opera ce vendredi 23 août via Nuclear Blast Records. Cet album évoque les hauts et les bas physiques et psychologiques de la convalescence de Francesco Paoli après un grave accident d’alpinisme ayant entraîné la pause forcée du groupe et est construit comme un Opera de Death Metal Symphonique. Ce nouvel album est également le premier sans Paolo Rossi (bassiste/chant) qui a quitté le groupe en début d’année.
Ce nouvel album s’ouvre avec Ode To Art (De Sepolcri’) où on retrouve la voix majestueuse de Veronica Bordacchini accompagnée par des choeurs et un piano quand surgissent des orchestrations toutes aussi majestueuses que la voix de la chanteuse. Un lever de rideau parfait! Arrive I Can Never Die, avec ses premières paroles growlées par Francesco et sa déferlante de batterie et de riffs tous plus féroces les uns que les autres, ce morceau a été choisi comme single pour la promotion d’Opera et on comprend aisément pourquoi. Le refrain interprété par Veronica est presque trop pur pour cet ensemble même si la complémentarité des deux vocalistes sonne comme une évidence. Le solo de guitare suivi de la voix de la vocaliste est littéralement le seul moment de quiétude avant le retour du blast de Eugene Ryabchenko. Ce premier morceau montre que les Italiens en ont dans le ventre et promet pour la suite. Ce sont Pendulum et Bloodclock deux autres extraits qui vont suivre dans la tracklist. Le premier avec ses ambiances inquiétantes va jouer sur le côté oppressant tout du long même avec la voix de Veronica qui semble être celle d’une créature démoniaque ou d’une sorcière (si on envole ses envolées lyriques) avant un Bloodclock qui semble plus rassurant avec son introduction au clavier vite balayée par une rythmique agressive, la seule touche de quiétude viendra du break très vaporeux d’où sembleront surgir la chanteuse et la guitare lead.
Morphine Waltz semble plus enjouée dans son approche avec son utilisation des mélodies, même si la rythmique devient vite plus rapide quand aux deux vocalistes ils se déchaînement complètement et suivent le rythme infernal imposé par cette composition. Le changement d’ambiance est drastique pour Matricide 8.21, le morceau est sûrement un poil plus accessible que le reste de l’album est encore le chant de Francesco est toujours habité et bestial, les touches de douceur venant encore et toujours de Veronica. Sur Per Aspera Ad Astra, le grandiose théâtral va côtoyer une fois de plus la brutalité en nous offrant toujours plus de passages majestueux. Till Death Do Us Part fait la part belle à Veronica sur tout le morceau même si Francesco est toujours là autant dans l’instrumental que dans les parties vocales, la chanteuse fredonnera également sur le final de ce titre , un beau morceau d’Opéra! Le final se fera sur le morceau qui donne son nom à l’album, Opera, un instrumental de grande beauté uniquement au piano interprété par Francesco Ferrini qui a également excellé aux claviers tout le long de cet album!
Fleshgod Apocalypse ont sorti ici un des chefs d’oeuvre de l’année autant musicalement qu’au niveau des ambiances et des voix, les Italiens montrent qu’ils excellent dans leur domaine et que personne n’arrivera à prendre leur place (tout du moins pour l’instant)!
Tracklist :
01. Ode to Art (De’ Sepolcri)
02. I Can Never Die
03. Pendulum
04. Bloodclock
05. At War with My Soul
06. Morphine Waltz
07. Matricide 8.21
08. Per Aspera Ad Astra
09. Till Death Do Us Part
10. Opera
[ENGLISH VERSION] After five years of silence, Fleshgod Apocalypse released their new album Opera this Friday, August 23 via Nuclear Blast Records. This album evokes the physical and psychological ups and downs of Francesco Paoli‘s convalescence after a serious mountaineering accident that led to the band’s forced hiatus, and is constructed as a Symphonic Death Metal Opera. The new album is also the first without bassist/vocalist Paolo Rossi, who left the band earlier this year.
The new album opens with Ode To Art (De Sepolcri’), featuring Veronica Bordacchini‘s majestic voice accompanied by choirs and piano, and orchestrations as majestic as the singer’s voice. A perfect curtain-raiser! Then comes I Can Never Die, with Francesco‘s first growled lyrics and an onslaught of drums and riffs, each more ferocious than the last. This track was chosen as the single to promote Opera, and it’s easy to see why. The chorus, sung by Veronica, is almost too pure for this ensemble, even if the complementarity of the two vocalists is obvious. The guitar solo followed by the vocalist’s voice is literally the only moment of calm before Eugene Ryabchenko‘s blast returns. This first track shows that the Italians have what it takes, and promises much for the future. Pendulum and Bloodclock are the next two tracks on the tracklist. The first, with its eerie ambience, plays on the oppressive side throughout, even with Veronica‘s voice, which sounds like that of a demonic creature or a witch (if you take away her lyrical flights), before Bloodclock, which seems more reassuring with its keyboard introduction quickly swept away by an aggressive rhythm, the only touch of calm coming from the very vaporous break from which the singer and lead guitar seem to emerge.
Morphine Waltz seems more playful in her use of melodies, even if the rhythm soon becomes faster, while the two vocalists go completely wild and follow the infernal rhythm imposed by this composition. There’s a drastic change of mood on Matricide 8.21, which is certainly a little more accessible than the rest of the album, but Francesco‘s vocals are still inhabited and bestial, with the soft touches still coming from Veronica. On Per Aspera Ad Astra, theatrical grandiosity once again rubs shoulders with brutality, offering us ever more majestic passages. Till Death Do Us Part features Veronica throughout, even if Francesco is still present in both the instrumental and the vocal parts. The singer also hums on the finale of this track, a beautiful piece of opera! The final track is the album’s namesake, Opera, a beautiful piano-only instrumental performed by Francesco Ferrini, who also excelled on keyboards throughout the album!
Fleshgod Apocalypse have released one of the year’s masterpieces, both musically and in terms of ambience and vocals. The Italians show that they excel in their field, and that no-one will ever be able to take their place (at least for the time being)!