Destruction – Diabolical

Cela ne fait aucun doute, dans le cœur des thrashers, Destruction est une pierre angulaire du big four germanique, en effets les allemands, depuis Sentenced Of Death sorti en 1984, déroulent leur musique furieuse et incisive jusqu’à aujourd’hui (excepté leur hiatus de 1990 à 1999).
Revenus à 2 guitaristes depuis 2019, intégration du batteur fou furieux canadien Randy Black il y a quelques années, Mike Sifringer, guitariste fondateur parti l’an dernier et leur ingé-son Martin Furia qui a pris sa place depuis (vous suivez ?), le quatuor fait un retour en force, déroulant des concerts fracassants, une signature chez Napalm Records et un album Born To Perish de bonne qualité. C’est avec impatience qu’on lance cette cuvée 2022, Diabolical.

 

Dès la courte intro Under The Spell, on sent la montée en puissance, qui laisse place au morceau éponyme Diabolical, le cri aigu de Schmier, les riffs bien speed typiques des allemands qui rappellent un certain Slayer. Génial.
No Faith In Humanity poursuit dans cette dynamique, ultra rapide lui aussi, un vrai bonheur pour nos oreilles, porté par les solos malmsteenien de Damir. Quelle tuerie mes aïeux.
Et sur le titre suivant, Repent Your Sins, malgré la cadence un poil ralentit, on sent le gros travail de production derrière. Il est clair que l’apport d’un deuxième guitariste met véritablement de l’épaisseur dans le son.

 

Hope Dies Last repasse la 5e vitesse, Randy Black maltraite toujours autant sa caisse claire, Schmier et ses chœurs hurlés sur les refrains, la double caisse omniprésente, le pied total.
Comment diable après tous ces albums peuvent ils encore trouver cette inspiration et cette énergie ? Peut-être est ce que cela vient des événements récents qui leur donnent cette rage et cette envie de tout casser.
State Of Apathy et ses riffs blindés de triolets nous ramène aux travaux d’Exodus, en est un parfait exemple.

 

Servant Of The Beast est l’hériter de Bestial Invasion, un autre morceau phare dans la discographie des germains.
Et ce The Lonely Wolf, mama, la surpuissance du Thrash avec un grand T. A écouter très fort. Et le tempo ne ralentira plus, que ce soit sur Ghost From The Past, qui nous fait bouger la tignasse, et le dernier titre Whorefication clôt tout cela magistralement.

 

Comme dit il y a quelques mois pour le dernier album d’Hypocrisy (Peter Tagtgren a d’ailleurs produit pléthores albums de Destruction), à presque 40 ans de carrière, on pourrait penser que ces derniers se calmeraient avec l’âge mais c’est l’effet inverse finalement, et, comme pour Exodus, ce Diabolical très brutal est le parfait témoignage. Born To Perish marquait le retour en force, on a la confirmation avec celui-ci. Une putain de bonne surprise, ils signet leur meilleur cuvée depuis The Antichrist. Thrash Till Death.

 

 

Tracklist :

01 : Under The Spell
02 : Diabolical
03 : No Faith In Humanity
04 : Repent Your Sins
05 : Hope Dies Last
06 : The Last Of A Dying Breed
07 : State Of Apathy
08 : Tormented Souls
09 : Servant Of The Beast
10 : The Lonely Wolf
11 : Ghost From The Past
12 : Whorefication

 

Latest articles

Related articles

Leave a reply

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici