Dagoba – By Night

Dagoba revient avec un nouvel album, By Night, mais aussi un nouveau line-up et un nouveau label. Ce huitième album semble synonyme de changements mais nous conduit surtout dans une ville assez futuriste où la nuit est tombée. Disponible depuis le 18 février 2022, chez Napalm Records.

By Night commence avec Neons. On ne change pas les habitudes et on débute avec un instrumental, voyage direct pour ce nouvel album du groupe français. On retient ce côté spatiale, proche de la nuit, une ambiance collant parfaitement au titre de l’album. On entre dans le coeur du sujet avec The Hunt. On se rend compte que le groupe ne perd rien de sa vigueur. Shawter est toujours aussi impressionnant et à l’aise dans son chant, que ce soit pour des growl ou pour un chant plus mélodique. On continue avec le début doux au clavier de Sunfall et ces mêmes notes reviendront plus tard dans le titre. La guitare prend le relais et on part sur quelque chose comme on aime, mettant en avant l’idée de constraste entre l’obscurité et la lumière, qui colle une nouvelle fois très bien à l’album.

« Ready or not, feel me coming, I’m an animal tonight.
The hunt is on and you run away. Somebody else’s prey. »

Bellflower Drive est un très bon titre pour représenter la musique du groupe. On y retrouve des chants rugissants, une mélodie envoûtante, du chant clair, des touches électro qui ont fait leur apparition dès le premier morceau. On n’oublie pas le rythme fou et une guitare tout aussi rugissante que le chant. Ce titre garde la même ambiance que le précédent, renforcant l’utilisation électro avec son final. La première fois que j’ai écouté On The Run, j’ai cru à une blague. Ce morceau sort totalement de tout ce qu’a fait Dagoba précédemment. J’ai décidé de lui laisser une chance et c’est devenu mon morceau préféré de l’album. Il est surprenant, captivant, nous retourne totalement, tout en gardant une certaine douceur et en mettant en avant, comme jamais le chant de Shawter. Déroutant mais qui vaux la peine de s’y attarder ! Les français nous laisse faire une petite pause avec Break, la petite interlude sympathique et tiré électro, signant aussi la fin de la première partie de ce huitième album.

City Lights se démarque par ses riffs tranchants et son refrain fédérateur. On y trouve aussi un rythme poussé vers le pop-rock. Une bonne façon d’attaquer la seconde partie de By Night. Nightclub reste dans la même ambiance mais avec un tempo qui ralentit progressivement. On note son refrain captivant et rentrant très vite en tête. Summer’s Gone vient casser tout cela avec sa sonorité écrassante, son chant hurlé qui contraste totalement avec ses mélodies aériennes parsemée de touches électro. Il va falloir attendre le refrain pour trouver quelques passages plus doux et attendre la fin, qui s’efface doucement au fil des notes de piano.

« Run all the lights. No second chances.
I’ve got nothing left to lose. You won’t forget me.
I’ll take one last cruise »

On attaque la fin de l’album avec The Last Crossing. Une introduction qui monte rapidement en puissance mais avec un refrain plus calme qui renforce la brutalité de la guitare et de la batterie. Un titre qui n’est pas sans faire référence aux autres albums. C’est Stellar, l’outro instrumentale, qui vient clôturer cet album. On peut alors voir une certaine symétrie entre le début et la fin de By Night.

Tracklist :

Neons
The Hunt
Sunfall
Bellflower Drive
On the Run
Break
City Lights
Nightclub
Summer’s Gone
The Last Crossing
Stellar

 

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

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1 Comment

  1. Le vrai défaut de cet album c’est qu’il s’écoute comme un ensemble. Il est plus difficile à appréhender en piochant des titres par-ci par-là.

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