AMORPHIS – HALO

Amorphis. En voilà un groupe qui existe depuis 30 ans mais dont la carrière a été propulsée récemment, tantôt death/doom, goth, prog puis une combinaison mélodique de tout ça depuis l’arrivée de Tomi Joutsen, un des meilleurs chanteurs de la scène actuelle, en 2004.
Après plusieurs excellents albums comme Skyforger, Eclipse, le mythique Tales From The 1000 Lakes (de 1994 quand même), ou le dernier Queen Of Time aux accents orientaux, le nouvel album Halo est plus qu’attendu au tournant, sur le nouveau label Atomic Fire, avec des anciens de leur précédente écurie Nuclear Blast. On presse play et go.

 

Northwards, après une courte intro, se veut direct et très heavy, avec un pont très typé 70’s au milieu mais toujours avec ces mélodies dont Esa Holopainen a le secret, c’est magnifique. Ça switche à la perfection entre le growl profond et le chant clair bien ajusté (et pourtant, tout le monde sait à quel point je déteste les voix claires dans le Metal extrême).
On The Dark Waters est déjà un classique d’Amorphis, ça riffe a fond, un petit passage oriental ; le refrain, blindé de double caisse est mémorisable en 2 écoutes, bref pas étonnant qu’il ait été choisi en tant que single et assuré d’être un futur classique des setlists de concerts.

 

The Moon, lui aussi est déjà un hit en lui même, un peu prog mais aux mélodies imparables, dont seuls les finlandais ont le secret (je crois que je pourrais écrire ça pour chaque chronique d’un groupe de ce pays la), les nappes de claviers made by Francesco Ferrini de Fleshgod Apocalypse fonctionnent à merveille, bref une autre tuerie.
Windmane est un peu différent, plus calme est plus sombre mais toujours dans la lignée du reste de l’album, mais avec un final qui s’accélère et s’illumine.

 

A New Land, lui aussi très heavy, rapide, alterne parties bourrins et passages mélodiques comme on adore, du pur Amorphis et fera un carton assuré pour les prochains lives.
Niveau prod, c’est made in Fascination Street, le studio du très pro Jens Brogen (on vous laisse ici checker toutes ses productions, que de la qualitat), donc comment dire que ça sonne sérieusement bien, et on le ressent sérieusement sur When The Gods Come et Seven Roads Come Together, ce dernier pourrait apparaître sur un album d’Orphaned Land.

 

War reste dans la tradition, très heavy lui aussi, et avec quelques interventions au growl du guitariste Tomi Koivusaari, omniprésentes depuis les débuts du groupe, ainsi que des chœurs parsemés par ci par là. Le morceau éponyme Halo, ainsi que le suivant The Wolf ne dérogent pas à la règle. Le dernier titre My Name Is Night est une sorte d’outro très tranquille, accompagné par une suédoise du nom de Petronella Nettermalm, une finition parfaite.

 

Après un Queen Of Time mélodique, Amorphis propose un album de la même trempe, un chouïa plus heavy, mais toujours magnifié par ces mélodies imparables. Ce Halo tient toute ses promesses, sublimé par un artwork fait par le frenchie Metastasis (cocorico).
Nul doute que ces nouveaux morceaux vont arracher en live et qu’on a très hâte de vivre tout ça.

 

 

Tracklist :

01 : Northwards
02 : On The Dark waters
03 : The Moon
04 : Windmane
05 : A New Land
06 : When The Gods Come
07 : Seven Roads Come Together
08 : War
09 : Halo
10 : The Wolf
11 : My Name Is Night

 

 

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