[English Below] Moins d’un an après son passage à l’Elysée Montmartre, Thy Art Is Murder était déjà de retour en France en ce 25 juin dernier. Dans une tournée européenne chargée et avec plusieurs guest le groupe de Deathcore australien se produisait cette fois-ci au Bataclan. C’est accompagné de quatre groupes très différents les uns des autres que nous avons eu la chance d’assister à ce concert.
Le running order de cette soirée était millimétré, pour cause nous avions cinq groupes sur la soirée. Il fallait donc être endurant puisque Sanguisugabogg qui passait en premier commençait très tôt ! Les portes du Bataclan ouvraient à 17h30 et c’est à 18h00 pétante que le groupe de Death Metal américain débutait son set. C’est avec Black Market Vasectomy que la soirée commence dans un Bataclan encore peu rempli. Si le groupe arrive sur scène simplement, les fans réunis devant headbang dès le premier son et la prestation des américains est très cool. La voix rauque et puissante du chanteur et le blastbeat efficace du batteur n’y sont pas pour rien !
Le groupe de Death continue son set avec un titre du même album intitulé Homicidal Ectasy et sorti en 2023. Hungry for your insides est donc lancé sans pause dans un public où l’ambiance règne déjà ! S’ils sont peu nombreux en fosse, le pit est déjà ouvert et des circles-pit y font timidement leur apparition.
Le chanteur de Sanguisugabogg prend la parole avant de lancer Permanently Fucked : « This is a brand new song just release before the tour« . Le titre sorti en 2024 est bien plus énervé et énergique que ceux joués précédemment. Le guitariste et le bassiste jouent en face à face ce qui rend le moment très sympathique. Le breakdown est violent et le chanteur dit « Paris let’s go fuckin’ mooving« . À ces mots le pit gagne encore en puissance avec un sol du Bataclan qui vibre grâce aux instruments du groupe.
Necrosexual Deviant poursuit le set de Sanguisugabogg et entre temps on peux noter que le Bataclan a commencé a se remplir. Le morceau est plus low et lent que le précédent mais l’énergie est très cool. À la fin de celui là une présentation des membres de la formation est entamée. Le chanteur demande au public de faire du bruit, cela reste timide mais on voit bien que Sanguisugabogg a bien mis l’ambiance dans la salle! Le groupe présente son stand de merch et remercie ses fans pour le support ainsi que les autres groupes de la soirée.
Les américains finissent leur set sur Dead as shit, son morceau le plus écouté sur Spotify. Sanguisugabogg fais élargir le pit et fais patienter le public pour un wall of death impactant : « That’s right motherfucker! » Les membres de la formation quittent la scène avec un « Merci beaucoup ! » donc l’accent nous a fais sourire.
Une pause bien méritée le temps du changement de matériel et nous voici pour Alphawolf. Le groupe de Metalcore débute dans une salle bien plus remplie puisqu’il est presque 19h00.
Dès leur arrivée sur scène les Australiens sont acclamés par leurs fans qui ont fait le déplacement pour les voir. Ils commencent par Bring back the Noise avec un « Paris you go fuck » lancé par le chanteur. Les titres s’enchaînent rapidement. Le chanteur dit un « Do you know how to crowdsurf? » au début de Creep. Le breakdown est accompagné de « Fuck you » de la part du public et encouragé par Lochie Keogh. À la fin de ce second titre le chanteur de la formation reprend la parole et remercie le public. Il exprime également sa joie d’être de retour en France.
Acid Romance et Sub-zero se suivent toutes deux et le pit deviens plus conséquent. On assiste à un premier wall of death violent et le mosh pit gagne clairement en intensité au centre de la fosse. Le groupe est content de l’énergie que le public aborde et le remercie à la fin de ces deux sons.
Bleed 4 you continue le set des australiens. Le morceau est plus calme et ambiant que les précédents, les riffs de guitare sont très cool et la prestation du chanteur est très agréable. Ce dernier invite le public à se porter sur les épaules mais cela ne plaît visiblement pas à la sécurité de la salle et Lochie fini par balancer un « Fuck the security do what you want« . Le groupe semble surpris et déçu que les fans ne puissent pas suivre leurs instructions. La chanson se termine sur cette note en demi teinte et sur laquelle le public fait des petits coeurs avec ses mains en direction de la scène.
Le groupe prend la parole pour se présenter. Ils expliquent qu’ils sont touchés par le fait que même s’ils viennent de l’autre bout du monde, leur musique plaît au public européen et que cela les rend très heureux. Alpha Wolf remercie donc chaque personne qui a fait le déplacement ce soir pour son soutien et lance son morceau suivant : Pretty Boy suivi de Sucks 2 Suck et Haunter. Le public est encore une fois super réactif au plaisir de Sabian (guitariste) qui demande au public de se baisser pour se lever en chœur. Cela donne un effet toujours joli en live et le public a joué le jeu assez facilement. Le chanteur réclame du bruit pour les parties suivantes à savoir, dans l’ordre, Fit for a king et Dying Fetus. Pendant toute la durée du set d’Alpha Wolf le public se sera amusé et la foule est bel et bien chauffée pour les groupes à venir mais Alpha Wolf en demande toujours plus. Pendant Haunter Lochie réclame des crowdsurfers en échange de quoi, il donnera Akudama pour clore le set. Évidemment sa demande est vite mise en pratique et on assiste à un final explosif ! Avant de quitter la scène les musiciens distribuent des picky en remerciant le public pour son énergie.
La pause est de courte durée dans cette soirée qui prend presque une allure de festival. En effet l’enchaînement d’autant de groupe fait place à une organisation carré pour que tout les sets soient joués en temps et en heure. Après une installation réalisée dans un temps presque record c’est Fit For a King qui prend place sur la scène à 19h40. C’est sur son single The Hell We Create que le groupe de Metalcore américain commence son set. Le public headbang sagement pendant ce premier son qui viens du dernier album en date du groupe (2022).
Breaking the mirror suit juste derrière et le bassiste commence à tourner sur lui même comme une toupie. Dans le pit les premiers circle pit sont lancés au plaisir du groupe. Ryan Kirby (chanteur) crie un « Keep moving! » qui remotive la foule pendant le breakdown. Les américains continuent le set avec The End et Reaper dans une ambiance toujours électrique et un public décidément réceptif. On assiste à des crowdsurf à la demande du groupe juste derrière sur Backbreaker de leur album Dark Skies (2018). On appréciera grandement la fin de cette chanson avec son screamo long et puissant.
Eyes Roll Back de leur dernier album suit derrière dans cette même énergie. Le son est bien plus heavy et le public headbang en coeur sur le morceau qui sera suivi de Vendetta.
À la fin de Vendetta le groupe annonce qu’il reste deux morceaux à leur set : nous aurons donc droit à When Everything Means Nothing après quoi Ryan « Tuck » O’Leary, bassiste de la formation prendra la parole pour expliquer au public que Fit for a King est très content de participer à cette tournée. Il dit qu’ils adorent Thy Art Is Murder et que c’est un plaisir pour eux d’être de retour en France. En effet, si on avait pu voir les américains en première partie de The Amity Affliction en début d’année 2023, la tournée européenne suivante de FFAK s’était faite sans date en France…
Le groupe fini son set par God of Fire tel qu’il le fait régulièrement. On assiste à un défilé de crowdsurfers dans une ambiance de fête. La salle du Bataclan se sépare en deux pour un wall of death géant sur le breakdown. Fit for a king fait ses adieux au public juste derrière en remerciant son public.
Nous assistons à une nouvelle pause pendant laquelle le public s’ambiance malgré tout sur YMCA (Village People), Take on me (A-ha) ou encore Livin’ on a prayer (Bon Jovi). Nous avions pu voir beaucoup de monde avec des tee shirt à l’effigie du groupe de Death Dying Fetus et l’impression que la majorité du public s’était déplacée pour eux se renforce puisque la fosse du Bataclan se remplie bien plus que lors des parties précédentes et que l’impatience se fait ressentir ! Heureusement, la mise en place de leur scène sera rapide et efficace comme celle des autres groupes de la soirée.
Dying Fetus prend place sur la scène à 20h30 sur le Rock And Roll du Bataclan. C’est sans transition que le groupe de Death américain se lance avec pour présentation un « let’s go motherfuckers we are Dying Fetus« . Le groupe commence avec Wrong One to Fuck With et Compulsion for Cruelty. On est tout de suite impressionnés par la prestance et la technicité de Dying Fetus. Et c’est assez improbable d’avoir du Brutal Death Metal aux riffs effrénés avec un son à l’ancienne derrière des groupes de Metalcore plus récents aux influences Electroniques tels que Fit for a King ou Alpha Wolf. Et cela renforce encore plus notre sentiment d’assister à un festival puisqu’on le sait, Thy Art is Murder qui suivra sera encore différent !
Les américains continuent avec Intentional Manslaughter de leur album Killing on Adrenaline de 1998. C’est la mêlée générale dans la fosse entraînée par le chanteur qui commente avec un « let’s see what you’ve got Paris!« .
In the Trenches et Unbridled Fury poursuivent le set du groupe de Death et clairement l’ambiance dans la salle est folle. Les circle pit demandés par le groupe durent quasiment toute la durée des musiques, le public est visiblement endurant et donne tout ! Les sons s’enchaînent et Dying Fetus prend peu la parole mais la prestation de la formation est impressionnante : ils sont seulement trois sur scène mais offrent vraiment un show de qualité et une technicité hors pair.
Subjected to a Beating et Throw Them in the Van viennent compléter le set de Dying Fetus ce soir dans une ambiance qui ne se relâche à aucun moment. Désormais les circle et mosh pit se font à l’initiative du public, le groupe n’a pas besoin de les réclamer!
Le groupe prend la parole pour remercier le public d’être présent et de le supporter. Il enchaîne avec Grostesque Impalement qui date de 2000 et invite le public à chanter avec eux. Le public hurle donc les paroles avec eux dans une joie perceptible et on assiste à du crowdsurfing quelque peu acrobatique sur une fosse en délire. On peut dire que sur son set Dying Fetus aura joué des sons de toutes époques de sa discographie et cela faisait visiblement plaisir au public présent au Bataclan !
C’est sur Kill Your Mother/ Rape Your Dog de son premier album de 1998 que le groupe de Brutal Death fini son set. Les fans sont une fois de plus visiblement contents et on voit en l’air des mains qui imitent le rythme de la batterie. Dying Fetus clot avec un « Merci beaucoup, thank you so much » et on repart pour une nouvelle pause d’une vingtaine de minutes avant l’arrivée des australiens en tête d’affiche.
Enfin le set de la tête d’affiche de la soirée débute. C’est après un morceau instrumental et avec Destroyer of dreams que le groupe de Deathcore commence. Et on note dès le départ que la fosse s’est vidée… Mais quand bien même, les Australiens assurent le show. Si Jesse Beahler commence seul à la batterie sous un éclairage bleu très froid, il est vite rejoint par les autres membres de la formation rapidement sur scène.
Thy Art is Murder poursuis son set avec Slaves beyond Death et Death Squad Anthem. Le groupe réclame un circle pit à son public qui s’empresse de répondre à la demande mais qui est loin d’être de l’ampleur de ceux sur Dying Fetus juste avant. Sur scène les jeux de lumières sont en raccord avec la performance musicale et sont très réussis. Nous avions déjà remarqué cela lors de leur dernière venue en France l’année passée et nous sommes ravis de revoir une prestation aussi qualitative au niveau de l’éclairage. Cela rend la performance des australiens encore plus épique.
Après un « Bonjour Paris » et une invitation à s’amuser dans la fosse, Thy Art enchaîne avec Make America Hate Again le tout sur un éclairage aux couleurs des États Unis.
Un wall of Death géant est organisé dans le Bataclan pour lancer le titre suivant de manière explosive : Blood Throne et son fameux « And so they rot« . Si le public se fait moins nombreux les fans s’amusent bel et bien dans le public !
Sûrement conscients de la fatigue du public, Thy Art is Murder n’hésite pas à relancer l’ambiance dans sa fosse et Tyler Miller, le nouveau chanteur n’hésite pas à dire « si je ne m’arrête pas alors vous non plus!« . Le set, quant à lui, se poursuit avec Join me in Armageddon et Bermuda de l’album Godlike , le dernier en date sorti en 2023.
Le show continue avec Human Target et Holy War. Les fans sont particulièrement contents d’entendre ce titre qui date de 2015 et on note les sourires du public quand les premières notes du morceau débutent. De son côté Tyler s’adresse au public « Ok Paris, it’s time to be aggressive and fuckin’ violent« .
Un petit changement de guitare et un remerciement au public ont lieu à la fin du titre « Faites du bruit pour vous, Paris!« . Thy Art is Murder remercie également Sanguisugabogg, Alpha Wolf, Fir for a King ainsi que Dying Fetus d’avoir participés à cette soirée (et plus largement à leur tournée).
C’est en faisant crier le public que le groupe de Deathcore australien lance The Purest Strain Of Hate suivi par Godlike. Et malgré un show qualitatif la salle du Bataclan se vide peu à peu de son public. Pourtant, dans la fosse les fans continuent de sauter partout et de chanter les paroles de Keres qui commence sans pause juste derrière. On assiste également à du crowdsurfing en masse.
Les fans présents sont téméraires et énergiques et le groupe le leur rend bien en finissant son set par Everything Unwanted. Le solo de guitare est impressionnant le public se fait plus calme mais lève les bras en rythme. La musique se termine de manière épique, un final grandiose qui clos… Presque le set de Thy Art puisque les australiens reviennent après une courte pause pour un rappel de deux titres supplémentaires.
La formation revient plus en forme que jamais et balance les fameux Reign of Darkness et Puppet Master. Le public chante en choeur les paroles de ces deux titres qui sont clairement les plus connus du groupe et profite des derniers instants de cette date intensive. Thy Art quitte la scène après avoir remercié son public une dernière fois, applaudis par les fans restant, vaillants et qui sont restés jusqu’à la fin !
[ENGLISH VERSION] Less than a year after their performance at the Elysée Montmartre, Thy Art Is Murder was already back in France on June 25th. In a busy European tour with several guests, the Australian Deathcore band performed this time at the Bataclan. We were lucky enough to attend this concert with four very different bands. The order of the evening was precise, because we had five bands on the night.
It was therefore necessary to be resilient since Sanguisugabogg, who went first, started very early! The doors of the Bataclan opened at 5:30 pm and it was 6:00 pm when the American death metal band started their set. The evening began with « Black Market Vasectomy » in a still full Bataclan. If the band arrived on stage simply, the fans gathered in front of the headbanging of the first and the Americans’ performance was very cool. The singer’s raspy and powerful voice and the drummer’s effective blastbeat are nothing!
The band of death continues its set with a track from the same album entitled « Homicide Ectasy » and released in 2023. « Hungry for your insides » launches without pause into an audience where the atmosphere already reigns! If there are few of them in the pit, the pit is already open and circles timidly source their appearance.
The singer of Sanguisugabogg speaks before launching « Permanently Fucked« : « It’s a brand new song that just came out before the tour« . The track released in 2024 is much more energetic and energetic than those played previously. The guitarist and bassist playing face to face make the moment very pleasant. The crisis is violent and the singer says « Paris, let’s go fucking move« . At these words, the chest gains even more power with a solo from the Bataclan that vibrates thanks to the band’s instruments.
« Necrosexual Deviant » continues Sanguisugabogg‘s set and in the meantime we can see that the Bataclan has started to fill up. The song is lower and slower than the previous one but the energy is very cool. At the end of this one a presentation of the members of the band is started. The singer asks the audience to make noise, it remains shy but we can see that Sanguisugabogg has really set the mood in the room! The band presents its merch stand and thanks its fans for the support as well as the other bands of the evening.
The Americans end their set with « Dead as shit » his most listened to song on Spotify. Sanguisugabogg widens the pit and makes the audience wait for an impactful wall of death: « That’s right motherfucker! »
The members of the band leave the stage with a « Thank you very much! » whose accent made us smile.
A well-deserved break while changing equipment and here we are for Alphawolf. The Metalcore band starts in a much fuller room since it is almost 7:00 p.m.
As soon as they arrive on stage, the Australians are cheered by their fans who have made the trip to see them. They start with « Bring back the Noise » with a « Paris you go fuck » launched by the singer. The songs follow one another quickly. The singer says « Do you know how to crowdsurf? » at the beginning of « Creep« . The breakdown is accompanied by « Fuck you » from the audience and encouraged by Lochie Keogh. At the end of this second song, the singer of the band takes the floor again and thanks the audience. He also expresses his joy at being back in France.
« Acid Romance » and « Sub-zero » both follow one another and the pit becomes more substantial. We witness a first violent wall of death and the mosh pit clearly gains in intensity in the center of the pit. The band is happy with the energy that the audience approaches and thanks them at the end of these two songs. « Bleed 4 you » continues the Australians’ set. The song is calmer and more ambient than the previous ones, the guitar riffs are very cool and the singer’s performance is very pleasant. The latter invites the audience to carry themselves on his shoulders but this clearly does not please the security of the venue and Lochie ends up throwing a « Fuck the security do what you want« . The group seems surprised and disappointed that the fans cannot follow their instructions. The song ends on this half-tone note and on which the audience makes little hearts with their hands towards the stage. The group takes the floor to introduce themselves. They explain that they are touched by the fact that even if they come from the other side of the world, their music pleases the European public and that it makes them very happy.
Alpha Wolf thanks everyone who made the trip tonight for their support and launches his next song: « Pretty Boy » followed by « Sucks 2 Suck » and « Haunter« . The audience is once again super responsive to the pleasure of Sabian (guitarist) who asks the audience to bend down to stand up in unison. This always gives a nice effect live and the audience played the game quite easily. The singer asks for noise for the following parts namely, in order, Fit for a king and Dying Fetus. During the entire Alpha Wolf set the audience will have fun and the crowd is well and truly excited for the upcoming bands but Alpha Wolf always asks for more. During « Haunter » Lochie asks for crowdsurfers in exchange for which he will give « Akudama » to close the set. Obviously his request is quickly put into practice and we witness an explosive finale! Before leaving the stage the musicians distribute picky while thanking the audience for their energy.
The break is short in this evening which almost takes on the appearance of a festival. Indeed the sequence of so many bands makes way for a square organization so that all the sets are played on time. After an installation done in almost record time, Fit For a King takes the stage at 7:40 p.m.
It is on their single « The Hell We Create » that the American Metalcore band begins their set. The audience headbangs wisely during this first sound which comes from the band’s latest album (2022).
« Breaking the mirror » follows right behind and the bassist starts spinning like a top. In the pit the first circle pits are launched to the band’s delight. Ryan Kirby (singer) shouts a « Keep moving! » which remotivates the crowd during the breakdown.
The Americans continue the set with « The End » and « Reaper » in an always electric atmosphere and a decidedly receptive audience. We witness crowdsurfing at the band’s request just behind on « Backbreaker » from their album « Dark Skies » (2018). We will greatly appreciate the end of this song with its long and powerful screamo.
