[ENGLISH VERSION BELOW] Les groupes australiens ont décidément le vent en poupe ce mois-ci! Après Yours Truly, c’est au tour de Stand Atlantic de sortir leur nouvel album intitulé WAS HERE, ce vendredi 23 août via Hopeless Records. Le groupe a su s’entourer pour ce nouvel album mais a également incorporer de nouveaux éléments à sa musique.
Et c’est avec WAKE UP, SIT DOWN , SHUT UP que s’ouvre ce nouvel album! Des nappes de synthés et la voix de Bonnie Fraser vont mettre l’auditeur à l’aise avant que les riffs de guitares ne finissent par les rejoindre. Ici, l’accent est clairement mis sur la voix de la chanteuse qui nous dévoile une puissance nouvelle. Suit le single FRENEMIES ou plutôt le BANGER FRENEMIES, qui aborde le thème des relations amicales et de ne plus savoir où se situer dans sa relation avec une personne, les couplets sont dansants quand aux refrains c’est littéralement ce que TOUT bon fan de STAT aimera depuis les débuts du groupe (si on est là depuis les débuts évidemment) et ce solo de guitare, excusez-moi mais WOW! Un autre single qui accueille cette fois-ci deux artistes Queer à savoir Lynn Gunn (PVRIS) et BRUSES pour GIRLS$ et pour une fois, merci on a affaire à un featuring putain d’équilibré chaque vocaliste a SA propre partie du morceau et bon sang que ça fait du bien d’avoir 3 voix différentes et pas une qui va prendre place tout le morceau et un feat de 10 secondes. Ici, les Femmes/Les personnes Queer ou toutes personnes s’identifiant comme tel trouvera sa place.
NOSE BLEED est un nouveau duo, cette fois-ci avec SUECO et le morceau rend vraiment hommage à l’univers de l’artiste invité. Le titre a une ambiance bien plus sombre que les précédents et dévoile les points de vues de deux personnes engagées dans une relation compliquée. Si d’aventure, le titre est joué en live, on ne peut qu’imaginer facilement les sing-a-long notamment sur le refrain. Si vous aimez les chats, l’amour, les fleurs, les coeurs en bref la guimauve, LOVE U ANYWAY est LA chanson d’amour par excellence et le clip incarne la mignonnerie à l’état pur. Et pourtant ici, Bonnie a écrit sur les hauts et les bas qu’on peut avoir dans une relation amoureuse (en soit pas quelque chose de très joyeux donc) mais que les deux personnes s’aimeront toujours (Spoiler Alert : ça ne marche pas à tout les coups). KISSIN’KILLER COBRAS et son riff à la…Pantera va permettre à Stand Atlantic d’embraser son côté plus Heavy tout en restant diablement entraînant, la vocaliste nous fait aussi démonstration de quelques screams (pitié,encore plus à l’avenir). Le single WARZ0NE va continuer sur sa lancée plus Heavy surtout dans le chant. Parlons maintenant de CRIMINAL en feat avec Polaris, de mon côté je n’aime vraiment pas Polaris mais force est de constater que le couplet de Jamie est un ajout plus que bienvenue.
17 est un nouveau banger (même si en vrai tout les titres le sont) sur lequel le chant de Bonnie se veut plus hargneux, plus agressif , plus sombre tout comme ce morceau qui évoque une mauvaise relation à un jeune âge et les traumatismes que cela peut évoquer plus tard. G.A.G (banger) revient à la partie plus légère, plus amusante et plus dansante du Pop-Punk et ce refrain est juste hyper entraînant quand aux parties de synthé elles sont disséminées intelligemment pour ne pas trop saouler l’auditeur. G.A.G s’imbrique parfaitement avec le titre suivant ROCKSTAR et son changement de moove plus « Reggae » notamment dans les parties de guitare mais qui garde quand même la signature Stand Atlantic. Les deux derniers titres ne sont autres que les singles SEX ON THE BEACH et KILL[H]ER. La fermeture de l’album sur ce titre clôture WAS HERE comme il a commencé avec des guitares lourdes et un refrain purement hymnique. Quand à SEX ON THE BEACH il est un brûlot contre les égos surdimensionnés qui jalonnent l’industrie musicale.
WAS HERE est l’évolution logique de la musique de Stand Atlantic. Tout en gardant un son reconnaissable, le groupe australien ajoute de nouvelles sonorités à son univers rendant le tout plus Heavy. En espérant que ce côté plus lourd soit encore plus exploité à l’avenir, Londres est à nous, mon ptit poussin puisque le 20 septembre, le groupe investira l’Electric Brixton (et que j’y serais en envoyé spécial).
Tracklist :
1. WAKE UP-SIT DOWN-SHUT UP
2. FRENEMIES
3. GIRL$ (feat. PVRIS & Bruses)
4. FREAKIN’ OUT
5. NOSE BLEED (feat. Sueco)
6. LOVE U ANYWAY
7. KISSIN’ KILLER COBRAS
8. WARZ0NE
9. CRIMINAL (feat. Polaris)
10. 17
11. 17 // REPRIZE [ONE TAKE]
12. G.A.G.
13. ROCKSTAR
14. SEX ON THE BEACH
15. KILL[H]ER
[ENGLISH VERSION] Australian bands are definitely on a roll this month! After Yours Truly, it’s Stand Atlantic‘s turn to release their new album, WAS HERE, this Friday August 23 via Hopeless Records. The band has not only surrounded itself with new talent for this new album, but has also incorporated new elements into its music.
And it’s with WAKE UP, SIT DOWN , SHUT UP that the new album opens! Layers of synths and Bonnie Fraser‘s voice put the listener at ease, before the guitar riffs join in. Here, the emphasis is clearly on the singer’s voice, which reveals a new power. This is followed by the single FRENEMIES, or rather BANGER FRENEMIES, which tackles the theme of friendships and not knowing where you stand in your relationship with someone. The verses are danceable, while the choruses are literally what EVERY good STAT fan will love from the band’s beginnings (if you’ve been around since the early days, of course), and that guitar solo – excuse me, but WOW! Another single, this time featuring two Queer artists, Lynn Gunn (PVRIS) and BRUSES for GIRLS$, and for once, thanks to a fucking balanced featuring, each vocalist has THEIR own part of the track, and boy does it feel good to have 3 different voices and not one that’s going to take up the whole track and a 10-second feat. Here, women/queer people or anyone identifying themselves as such will find their place.
NOSE BLEED is another duet, this time with SUECO, and the track really pays tribute to the guest artist’s universe. The track has a much darker mood than its predecessors, revealing the points of view of two people involved in a complicated relationship. If, by any chance, the track is played live, it’s easy to imagine the sing-a-longs, especially on the chorus. If you like cats, love, flowers, hearts – in short, marshmallows – LOVE U ANYWAY is THE love song par excellence, and the video is pure cuteness. And yet here, Bonnie has written about the ups and downs of being in love (not a very happy thing, in other words), but that the two people will always love each other (Spoiler Alert: it doesn’t work every time). KISSIN’KILLER COBRAS and its…Pantera-style riff will allow Stand Atlantic to show off its heavier side, while remaining devilishly catchy, and the vocalist also demonstrates a few screams (please, more in the future). The single WARZ0NE will continue in its heavier vein, especially in the vocals. Let’s talk about CRIMINAL in feat with Polaris. I don’t really like Polaris, but Jamie‘s verse is a welcome addition.
17 is a new banger (although in truth, all the tracks are), with Bonnie‘s vocals more snarling, more aggressive, darker, just like this track, which evokes a bad relationship at a young age and the traumas it can evoke later on. G.A.G (banger) returns to the lighter, funnier, more danceable side of Pop-Punk, and this chorus is just super catchy, while the synth parts are scattered intelligently so as not to bore the listener too much. G.A.G fits in perfectly with the next track, ROCKSTAR, with its more “Reggae” change of moove, particularly in the guitar parts, but which still retains the Stand Atlantic signature. The last two tracks are the singles SEX ON THE BEACH and KILL[H]ER. The closing track closes WAS HERE as it began, with heavy guitars and a purely anthemic chorus. As for SEX ON THE BEACH, it’s a scathing indictment of the oversized egos that dot the music industry.
WAS HERE is the logical evolution of Stand Atlantic‘s music. While retaining a recognizable sound, the Australian band adds new sonorities to their universe, making the whole more heavy. Let’s hope that this heavier side will be exploited even more in the future. London is ours, my little chick, as on September 20, the band will be taking over the Electric Brixton (and I’ll be there as a special envoy).