Le neuvième album de Pathology intitulé The Everlasting Plague est disponible via Nuclear Blast depuis le 19 novembre.
L’album s’ouvre avec A Pound Of Flesh avec son intro assez sinistre le groupe de Brutal Death met tout de suite dans l’ambiance qui laisse place à un 33 tonnes de brutalité tout en gardant une certaine touche mélodique malgré la voix ultra grasse de Obie Flett, Pathology ne fait pas dans la dentelle et ça se ressent dès le premier titre. Puis Perpetual Torment prend la suite et ses squeals ravageurs qui reste sur du Brutal Death classique mais avec un ressenti plus Old-School, le morceau a une vibe particulièrement malsaine à mon sens. On reste sur une composition du même acabit avec Engaging In Homicide. Procession Of Mangled Humans voit la formation emprunter des sentiers plus axés vers le Brutal-Slam que le groupe continue à explorer sur le titre suivant Viciously Defiled avec ses parties pachydermiques. Les morceaux restent courts mais efficaces comme le prouve Submerged In Eviscerated Carnage et ses riffs très accrocheurs. Une intro assez mélancolique prend vie sur As The Entrails Withers mais la tempête n’est jamais bien loin et prend place quelques secondes après. Les guitaristes prouvent ici qu’ils en ont sous le pied avec une partie de solo plutôt efficace. Dirge For The Infected utilise un savant mélange de passages plus « calmes » et mélodiques avant de lancer place à une violence brute tout comme les autres morceaux et des pig squeals toujours plus qualitatifs. L’album se termine avec le morceau instrumental Decomposition Of Millions qui possède une bonne rythmique mais que je n’aurais pas vu en fin d’album.
Pathology n’a pas réussi à capter à 100% mon attention avec ce nouvel opus, les morceaux se ressemblent tous plus ou moins et je dois bien avouer avoir trouvé ça lassant sur la fin. Même si le talent est bien présent, ce n’est pas un album que j’irais réécouter de moi-même.
Tracklist :
