[ENGLISH VERSION BELOW] Le septième album de Mork, Syv , arrive ce vendredi 20 septembre via Peaceville Records. Thomas Eriksen est comme à son habitude influencé par la scène Black Metal des années 90 surtout au niveau de la création musicale (moins le côté élitiste, mais il est toujours arrivé à s’affranchir de ce côté de la scène afin de créer sa propre musique tout en gardant le côté sombre et froid.
Et avec l’introduction de I Ta kens Virvel, on ne peut que constater qu’on navigue en plein froid polaire que le hurlement du vocaliste va venir briser. La session rythmique et la voix de Eriksen vont continuer à évoluer dans un Black Metal classique et glacial, chose qu’on aime particulièrement dans ce genre musical il faut bien le dire. La composition suivante Holmgang met les parties de basse en valeur, c’est peut-être même l’instrument phrase de ce morceau pesant qui comporte des passages plus hâchés et évolue dans un côté plus Progressif. Heksebål apporte un côté plus atmosphérique voir plus mainstream qui irait piocher des influences dans les parties instrumentales de Pink Floyd sur lesquelles la voix du chanteur va apporter un côté encore plus glacial, Eriksen apporte un lot d’influences très différentes de ses précédents opus et prend des risques mais le tout sonne plutôt bien.
Utbrent alterne entre blast et passages plus doux sur lesquels on peut distinguer le chant clair du frontman en arrière-plan avant que ces vocalises deviennent plus présentes et plus distinctes plus loin dans le morceau. Ondt Blod revient à quelque chose de plus classique et sur les sentiers battus du Black Metal qu’on connaît bien en gardant une certaine agressivité. Til Syvende Og Sist est un long morceau quasiment instrumental si on oublie les quelques choeurs qu’on semble distinguer en arrière-plan de la composition et 5:30 même si ça s’écoute plutôt bien c’est un poil long quand même. Arrive le dernier morceau Omme sur lequel Thomas Eriksen fait le choix d’un morceau de Folk accoustique sur lequel sa voix claire est particulièrement mise en avant, une prise de risque évidente pour conclure ce septième album mais également une pause bienvenue après tout ces morceaux relativement rythmés.
Syv est un bon album de Mork, on peut continuer à découvrir les diverses influences de sa tête pensante entre Folk mais aussi côté plus progressif. Une réussite mais qui ne plaira sûrement pas aux afficionados élitistes du genre Black Metal.
Tracklist :
I Ta kens Virvel [07:14]
Holmgang [04:27]
Hekseba l [05:41]
Utbrent [06:15]
Med Døden Til Følge [05:49]
Ondt Blod [04:05]
Tidens Tann [05:55]
Til Syvende Og Sist [05:30]
Omme [04:17]
[ENGLISH VERSION] Mork‘s seventh album, Syv , arrives this Friday, September 20 via Peaceville Records. Thomas Eriksen is, as usual, influenced by the Black Metal scene of the 90s, especially in terms of musical creation (less the elitist side, but he has always managed to free himself from this side of the scene in order to create his own music while keeping the dark and cold side.
And with the introduction of I Ta kens Virvel, it’s easy to see that we’re sailing in the middle of the polar cold, which the vocalist’s howl is about to break. The rhythmic session and Eriksen‘s voice continue to evolve in classic, icy Black Metal – something we particularly love about this musical genre, it has to be said. The following composition, Holmgang, highlights the bass parts, and is perhaps even the instrumental phrase of this heavy track, which features choppier passages and moves towards a more progressive side. Heksebål has a more atmospheric, even mainstream feel, drawing influences from the instrumental parts of Pink Floyd, to which the singer’s voice adds an even more icy edge. Eriksen brings in a range of influences very different from his previous opuses, and takes risks, but the whole sounds pretty good.
Utbrent alternates between blasts and softer passages on which the frontman’s clear vocals can be heard in the background, before becoming more present and distinct later in the track. Ondt Blod returns to something more classic and on the beaten Black Metal track we know so well, while retaining a certain aggressiveness. Til Syvende Og Sist is a long, quasi-instrumental track, apart from the few backing vocals that can be heard in the background, and 5:30 is a bit long, even if it’s a good listen. Then comes the final track, Omme, on which Thomas Eriksen opts for an accoustic folk tune in which his clear voice comes to the fore, an obvious risk to conclude this seventh album, but also a welcome break after all these relatively rhythmic tracks.
Syv is a good album from Mork, allowing us to continue discovering the various influences of his mastermind between Folk and the more progressive side. A success, but one that will surely not appeal to the elitist afficionados of the Black Metal genre.
