Metallica est de retour pour la troisième journée du Hellfest 2024!

On retrouve encore une configuration particulière en ce troisième jour de Festival puisque effectivement Metallica est de retour en Main Stage cette année ! Journée courte pour certains de l’équipe et plus chargée pour d’autres, mais bien plus de Heavy Metal au programme.

10h30, on commence la journée sous la pluie à la Mainstage 2 avec Crystal Viper, un groupe de heavy/power originaire de Pologne. Le quatuor ne s’est pas laissé décourager par la pluie et a su directement mettre l’ambiance. La frontwoman Marta Gabriel (chant, basse) est clairement l’atout majeur du groupe et sa voix est vraiment impressionnante. C’était un bon concert pour se réveiller et se mettre dans le mood de la journée ! (Justine)

Summerlands ont choisi de ne pas annuler leur concert au Hellfest malgré la tragique disparition de Brad Raub, bassiste du groupe, décédé quelques jours avant le festival. Un hommage touchant lui a d’ailleurs été rendu et son portrait était diffusé sur les écrans géants. Le groupe nous a balancé 30 minutes de bon heavy avec une vibe très 80s comme on aime !  On retrouvera d’ailleurs les deux guitaristes Arthur Rizk (guitare) et John Powers (guitare) juste après, toujours sur la Mainstage 2, avec Eternal Champion. (Justine)

Alien Weaponery : Le groupe venu tout droit de Nouvelle Zélande a ouvert cette journée avec un Haka traditionnel. Et je dois dire que je m’attendais à plus de sonoritées tribales mais je n’ai quand même pas été déçue de leur prestation. (Tiffany)

Eternal Champion arrive sur la mainstage 02 et on y retrouve plusieurs membres de Sumerlands, qui a joué sur cette même scène juste avant Eternal Champion. Malheureusement, le bassiste des deux groupes Brad Raub est décédé quelques jours avant le festival. Les deux groupes ont tout de même maintenu leur place sur le fest et ces deux concerts se voulaient comme un hommage à Brad. Le groupe nous sert son heavy metal traditionnel et c’est très efficace, les morceaux sont accrocheurs et très bien exécutés. Eternal Champion ne passe que très rarement en France et le Hellfest a bien eu raison de ramener ce groupe à l’univers médiéval-fantastique. Les morceaux évocateurs comme I Am The Hammer ou Skullseeker en sont de bonnes illustrations. (Martin)

Ambiance incroyable pour le concert de Rhapsody Of Fire. Il y a eu  énormément de slams dans le public, mais également un wall of death géant sur le début d’Emerald Word, qui n’avait pas à rougir devant celui de Slaughter To Prevail le jeudi (et les festivaliers n’ont clairement pas eu besoin de se faire prier pendant 15 minutes) ! La voix de Giacomo Voli est vraiment impressionnante ; goosebumps assurés ! Le groupe aura joué les classiques I’ll Be Your Hero, Dawn Of Victory ou encore des titres plus récents comme Challenge The Wind de l’album éponyme sorti en mai dernier. (Justine)

Encore un groupe que je ne voulais pas rater, et je n’ai absolument pas été déçue. D’abord l’ouverture avec Unholy Warcry qui n’est autre que ma chanson préférée, en milieu de set nous avons eu le droit à Challenge Of The Wind issu de leur dernier album sorti récemment. La prestation est impeccable et nous avons même eu la chance de voir un jeune fan se faire adouber en direct par le chanteur. (Tiffany)

Après deux albums intelligents, constructifs et surtout extrêmement gras (bref tout ce que j’aime), Sanguisugabogg va fouler pour la première fois la scène de la Altar du Hellfest. Le groupe de Death Metal arrive très simplement sur scène et avec le sourire en bonus et on peut déjà entendre certains réclamer le classique Dead As Shit d’entrée de jeu mais pour ce titre il faudra attendre le final du set. En effet, Sanguisugabogg va commencer avec Black Market Vasectomy extrait de leur dernier album en date avant d’enchaîner les titres en encourageant le public à plus de moshpit et plus de crowdsurf, le pit étant déjà en folie, cela en ajoute encore plus. Le groupe nous gratifiera même de Permanently Fucked leur single sorti quelques jours avant le festival. Bref, une pause pour nos cerveaux ne fait pas de mal et on en redemanderait presque! (Mary)

Troisième jour et c’est celui qui est le moins chargé de mon côté, heureusement vu le temps… On débute dans l’après-midi avec Black Stone Cherry que j’avais hâte de revoir. Une nouvelle fois le groupe nous a proposé un set de qualité, avec des titres qui fonctionnent et qui sont reprit par le plus grand nombre. Un set court (9 titres uniquement) mais qui conclut en merveille avec White Trash Millionaire ; Blame It On The Boom Boom et Lonely Train. (Gloomy)

Ils n’étaient pas venu depuis 2009, et ils ont marqués le coup de leur retour entre le bassiste qui s’amuse à charmer la caméra, le batteur qui joue comme si sa vie en dépendait, l’ambiance est au rendez-vous malgré un set que j’ai trouvé long à mon goût. (Tiffany)

The Casualties sont de retour au Hellfest et en pleine forme, n’en déplaise à leur détracteurs. Leur fan-base est également bien présente à la barrière derrière laquelle on peut apercevoir de nombreuses crêtes. Les Punk Rockers vont commencer avec Demolition et les hostilités vont commencer dans la fosse mais toujours dans une bonne ambiance assez bonne enfant. La foule va reprendre en choeur les paroles de 1312, We Are All We Have, Punk Rock Love ou encore Unknown Soldier qui va conclure le set. Bref, un set plein de bonnes énergies avant de rallier la Valley pour une dose d’émotions! (Mary)

 

On enchaîne avec Stratovarius et toujours plus de slams (on commence à s’habituer à passer la majeure partie des concerts accroupi derrière la barrière). Timo Kotipelto (chant) est toujours en forme ; ses envolées vocales sont parfaites ! Les Finlandais ont envoyé du lourd (et du rapide !) avec notamment Eagleheart, Paradise, Black Diamond et l’intro clavecin de Jens Johansson (claviers) qui fait toujours mouche, et Hunting High And Low dont le refrain a été chanté par tout le public. (Justine)

Brutus va investir la Valley et en effet je peux découvrir que le groupe est attendu, la fosse est plus que blindée, ce qui promet donc pour le trio belge! Stefanie Mannaerts (chant/batterie) monte la dernière sur scène et semble particulièrement impressionnée de voir autant de monde et remerciera le public avant de se placer derrière ses fûts pour entamer War. Le groupe est hyper énergique et le chant de Stefanie très aérien sur des parties instrumentales Shoegaze ou plus Post-Hardcore nous fera passer par toute une gamme d’émotions. En espérant avoir l’occasion de voir le groupe en salle très vite tant les expériences en festival sont déjà puissantes. (Mary)

Skalmold : Une petite pause s’impose et c’est avec Skalmold que je la prends. Les ayant découverts via la chronique de leur dernier album, je voulais donc voir ce que cela donnait sur scène et je me suis vite lassée car trop lent et posé à mon gout. Mais le public avait l’air d’apprécier grandement. C’est un groupe que j’écouterais plutôt en version studio. (Tiffany)

On part désormais sur un registre assez atypique pour le Hellfest avec les parisiens de 8°6 Crew. Le groupe se présente comme un groupe de « Working Class Reggae » et mix le reggae avec du ska aux influences jamaïco-brittaniques. Assez inhabituel donc pour le Hellfest mais le public se prend vite au jeu et aux mélodies des cuivres du groupe. Le groupe accorde une part importante de son set à son premier album Bad Bad Reggae, qui a fêté ses 25 ans cette année. Il faut dire que les mélodies de la trompette et du saxophone d’un morceau comme Vieille France sont diablement efficaces. Le choix des morceaux est assez judicieux et le Crew exploite bien les 50 minutes de son set. Un super concert et la preuve que le Hellfest continue de s’ouvrir à des styles de musique un peu différent de ses habitudes. (Martin)

C’était un concert très attendu, car le virtuose ne passe malheureusement jamais par chez nous. Yngwie Malmsteen est fidèle à lui-même ; charismatique, il mesmérise le public et son aura englobe la scène entière. On ne regarde que lui (et ses musiciens de scène le savent très bien) ! Les guitares ont volé dans tous les sens et les médiators aussi ! Impossible de compter tellement le guitariste en a lancé dans le public. La setlist était variée, notamment grâce à plusieurs medleys. On a entre autres eu droit aux incontournables Rising Force, Far Beyond the Sun, Seventh Sign et bien sûr Trilogy Suite Op: 5. Yngwie Malmsteen en concert était vraiment une expérience inoubliable qui ne se reproduira sûrement pas de si tôt (du moins en France). (Justine)

Kvelertak n’est pas vraiment une découverte ici et je ne saurais dire si c’est la déception du dernier album qui ne me motivera au final pas à rester pour l’entièreté du set ou le son pas exceptionnel (ou encore la fatigue) mais malgré leur énergie dantesque, le set ne m’a vraiment pas convaincue! (Mary)

Une figure emblématique du punk rock français débarque à 18h40 sur la Warzone : Didier Wampas. Déjà venu à deux reprises au Hellfest avec les Wampas, cette fois-ci, la formule est un peu différente puisqu’il s’agit de Didier Wampas Psycho Attacks. Accompagnés de l’actuel guitariste des Wampas Effello ainsi que d’un batteur et d’un contrebassiste habitués aux formations psychobilly. Car le concept de ce concert spécial est de rejouer les premiers morceaux des Wampas (principalement les albums Tutti Frutti et Chauds, sales et humides) à l’époque où le groupe avait de fortes influences psycho-billy. C’était donc l’occasion de réétendre des morceaux des Wampas dont on avait pas l’habitude d’entendre avec la formation actuelle du groupe. Ces morceaux parfois très simplistes (pour ne pas dire débiles) comme Houa Houa Hou ou Eccl. 5:1 sont parfaitement entrainants et c’est un vrai plaisir de les réentendre. Une partie du public semblait s’attendre à entendre les morceaux classiques des Wampas comme Ce soir c’est Noël ou Manu Chao et l’ambiance n’était peut être pas aussi chaude qu’elle aurait pu l’être mais le concert n’en reste pas moins un de mes préférés du week end! (Martin)

La météo est mitigée alors qu’on retrouve Accept sur la Mainstage 2. Les Allemands nous ont régalés : une scénographie grandiose, du gros son et de l’énergie de tous les côtés. Tout le monde avait le sourire ! Côté setlist on a eu droit à deux titres du dernier album Humanoid (2024) : Straight Up Jack et The Reckoning, mais également aux classiques comme Princess Of The Dawn, Fast As A Shark, Teutonic Terror, et bien sûr Balls To The Wall dont le refrain a été repris en chœur par tout le public. (Justine)

Chelsea Wolfe que dire de Chelsea Wolfe? La prêtresse Gothique ou la Reine de l’Univers comme vous voulez. J’attendais tellement ce set et c’est sans déception aucune que je vais enfin découvrir l’artiste sur scène après l’avoir vue avec Converge il y’a quelques temps déjà. La chanteuse et ses deux musiciens ne vont pas décevoir en délivrant des morceaux puissants et beaux tels que Dusk, Everything Turns Blue, Carrion Flowers ou encore After The Fall (ma préférée). En bref, un de mes gros coups de coeur du week-end! (Mary)

Nekromantix est une totale découverte pour moi et comment dire? Pas de surprise le groupe est incroyable de charisme et d’énergie et la Warzone paraît presque trop petite pour contenir tout leur potentiel. Kim Nekro à la contrebasse et au chant est un leader hyper charismatique et sait en jouer pour envoûter le public présent malgré le temps qui se gâte. Une superbe découverte que je retournerais voir sans aucun souci! (Mary)

Fin de l’accalmie, il pleut des cordes pour le concert de Bruce Dickinson. Le frontman d’Iron Maiden revient au Hellfest en solo pour nous présenter The Mandrake Porject, son dernier album sorti en mars dernier. À chaque fois qu’il vient chez nous, Bruce Dickinson parle en français, langue qu’il maîtrise couramment, ce qui est plutôt cool. Le frontman court dans tous les sens sous la pluie qui ne le dérange pas du tout. L’énergie est bien présente malgré le temps, ce qui ajoute quelque chose de spécial à l’ambiance du concert. Niveau setlist, on a eu droit à Laughing in the Hiding Bush, The Alchemist ou encore Book of Thel avec notamment un solo de thérémine de la part de Dickinson durant la jam Frankenstein. Trois morceaux de The Mandrake Porject ont aussi été performé : Afterglow of Ragnarok avec son riff bien lourd, Resurrection Men et Rain On The Graves (qui était clairement adapté à la météo). (Justine)

On retourne sur le site bien plus tard pour voir Korpiklaani, qui joue en même temps que Metallica. Bien protégé sous la temple, le groupe nous livre un show incroyable et à leur image. C’est une véritable fête qui se déroule, entraînant un public en forme et qui en redemande. Le groupe enchaîne son répertoire, tout en représentant son dernier album. On termine le set avec le titre phare Vodka qui laisse tout le monde sur une note de bonne humeur ! (Gloomy)

C’est donc en plein milieu du show de Metallica que je rattrape la chose. J’avais vraiment hâte de revoir le groupe et j’ai été assez déçue. A défaut d’attendre pendant des heures pour être proche de la scène, je me contenterai de regarder le concert via les écrans géants mais on se rend compte que la retranscription est une sorte de montage bizarre et c’est donc difficile de vraiment suivre ce qu’il se passe. Convaincue par leur prestation il y a 2 ans, je trouve que le chant est compliqué ici ainsi que la batterie qui semble un peu à côté de la plaque par moment… Je ressors donc pleine de boue et assez déçue par ce dernier concert du jour. (Gloomy)

On quitte Robert Trujillo et Metallica et on file vers la Warzone pour retrouver Suicidal Tendencies et le fils Trujillo, Tye. ST sont devenus des habitués du Hellfest et leur concert est toujours un évènement lors du week-end, avec souvent une foule importante qui se masse devant la scène de la Warzone. La bande à Mike Muir débarque comme à leur habitude avec un You Can’t Bring Me Down un peu à rallonge. Le groupe est habitué à faire durer ses morceaux et à ne pas en jouer énormément lors de leur set, ce qui est un peu dommage, mais cette fois-ci, les chansons s’enchainent mieux et le groupe nous propose un concert de haute volée. On espérait voir Robert Trujillo passer une tête pour voir son fils et son ancien groupe mais avec le monde présent en side-stage (le groupe a invité des bénévoles sur scène), pas sûr que le bassiste de Metallica ait voulu se mêler à cette foule. On passe évidemment tout de même un super moment et cette journée du samedi se finit en apothéose. (Martin)

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

Latest articles

Related articles

Leave a reply

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici