Pour évoquer la sortie de leur premier album, « Disorder », Victor s’est entretenu avec Anthony Osché, guitariste du groupe Black Hellebore.
Victor: Bonjour, comment vas tu? Est ce que cette journée promo se passe bien?
Anthony: Hello, ça va très bien! Cette journée se passe super bien pour le moment.
Victor : Est ce que tu pourrais commencer par me présenter le groupe s’il te plaît?
Anthony: Black Hellebore est venu d’un projet solo de base, qui est celui de Cyrielle, auquel je suis venu me greffer par la suite. Au début c’était Stéphan Forte qui lui composait les premiers morceaux, puis Stéphan m’a proposé de rejoindre l’équipe et du coup c’est comme ça que le groupe est né.
Victor: Le groupe est né il y a peu c’est ça?
Anthony: Oui le groupe est né il y a à peu près un an.
Victor: J’ai vu que Cyrielle et toi avaient travaillé avec Stéphan chacun de votre côté à la base…
Anthony: Oui, il a été notre professeur de guitare à tous les deux. Il a travaillé avec Cyrielle sur un premier single à l’époque, avant que ça devienne Black Hellebore. Mais oui on s’est rencontré par l’intermédiaire de Stéphan Forte.
Victor: Quand avez vous commencé à travailler sur ce premier album?
Anthony: Les choses ont commencé à bouger il y a un an, pendant la période du confinement, où on a commencé à fignoler les compositions et avoir des structures bien définies pour chaque morceau. Ensuite on a rapidement enregistré le tout.
Victor: Avez vous rencontré des soucis justement à cause des différentes périodes de confinement?
Anthony:Bizarrement, je dois dire que la pandémie et les confinements successifs ont permis un bon développement au groupe. Çà facilitait les choses, avec le télé travail, on avait plus de temps de bien le développer, le fignoler. On a aussi été pas mal embêté par le fait de pas voir notre mixeur plus souvent pour finaliser les morceaux. Mais ça s’est très bien fait en distanciel finalement, avec toutes les plateformes disponibles sur internet. Globalement la pandémie a plutôt été bénéfique pour le groupe.
Victor: Est ce que tu pourrais me parler de comment vous définiriez votre musique, tant autant du style que de vos influences, car c’est très riche.
Anthony: Exactement, alors c’est une question qu’on s’est pas forcément posé lors de la composition et de l’enregistrement de l’album. Ce qui est certain c’est qu’il y a des influences de chacun de nous sur ce disque. Moi je suis plutôt sur du métal progressif, et Cyrielle écoute beaucoup de pop. Ca s’entend beaucoup sur les refrains, avec des mélodies entêtantes. Donc dans nos influences principales on peut parler de groupes comme Dream Theater, Symphony X ou bien Amaranthe également. Des influences diverses et variées qu’on retrouvera au sein de l’album.
Victor: Quels sont les thèmes principaux dont vous parlez dans ce premier album?
Anthony: Il y a vraiment un thème principal sur ce disque, c’est le rejet de l’autre et la bestialité et la peine qui peut en découler. C’est clairement la ligne conductrice de cet album.
Victor: J’ai vu que vous aviez déjà fait deux clips, comment s’est passé le travail sur ces vidéos?
Anthony: Alors on a eu la chance de travailler avec une équipe ultra efficace, Damien et Jennifer du groupe Dust In Mind qui nous ont filé un coup de main sur ça. L’idée globale des clips qu’on avait c’était cet aspect très urbain sur « Open Up Your Mind » et un aspect plus pur sur « My Difference » avec ce studio photo blanc. Damien avait sa propre vision de la chose, et on lui a laissé carte blanche. Il a des idées de malade, il a toujours une longueur d’avance au niveau des clips, du coup on a décidé de lui faire confiance. Et le pari est réussi.
Victor: Quels retours avez vous eu sur ces deux singles?
Anthony: On est agréablement surpris! En fait on s’attendait, vu la diversité de l’album, que ça soit assez mal reçu parce qu’il n’y a pas vraiment de ligne conductrice au niveau des compositions. Chaque titre est assez différent de l’autre, mais chacun d’eux à un public qui est souvent le même. On a un public extrêmement varié, et les retours sont vraiment top, on en est super heureux!
Victor: Quels sont vos projets avec cet album?
Anthony: Alors déjà on est en train de monter un line-up live avec des gens efficaces avec qui on pourra faire des concerts en 2022 et travailler sur le long terme. On aimerait faire un nouveau clip également, puis attaquer dans la foulée le deuxième album, pour le quel on a déjà quelques idées.
Victor: Comment vous avez vécu la sortie assez rapide de cet album par rapport à la création du groupe?
Anthony: Assez naturellement, on a profité d’opportunités pour accélérer le processus d’enregistrement. On a eu la chance d’être entourés de personnes très efficaces qui nous ont dirigé vers d’autres personnes aussi efficaces. Cela nous a permis de créer à petit réseau qui nous permet d’avoir une vision dans l’immédiat. On le vit en étant conscients de la chance qu’on a pu avoir.
Victor: Comment décrirais tu l’album à une personne qui vous ont pas encore découvert?
Anthony: Alors Black Hellebore c’est d’abord de la musique variée, mais chaque morceau sera pêchu. Il faut être préparé à entendre de grosses guitares, des solos qui vont vite et être pas mal ouvert musicalement. Les voix aussi vont être très différentes, on aura aussi bien du growl que des passages plus lyriques. Quelque chose d’ouvert mais extrêmement énergiques.
Victor: Merci à toi pour tes réponses et bonne chance pour le futur de Black Hellebore!
Anthony: Merci à toi pour cette interview!
