Hate : Rugia

Le douzième album du groupe polonais Hate intitulé Rugia est sorti ce vendredi via Metal Blade Records.

L’album débute avec le titre qui donne son nom à l’album : Rugia. Et c’est sûrement le meilleur choix qu’ils aient pu faire pour ouvrir cet album, le nouveau batteur de la formation Nar-Sil démontre d’entrée de jeu ses qualités en tant que musicien et la voix gutturale et caverneuse d’Adam vient exploser en plein visage de l’auditeur pour plus de puissance. Hate est souvent comparé (à tort peut-être) à Behemoth pour son attrait pour la mélodie qui rend probablement leurs morceaux plus accessibles dans ces genres musicaux (Black Metal/Death Metal). Mais le groupe arrive très vite quand même à tirer son épingle du jeu avec des titres très courts comme par exemple le deuxième morceau intitulé The Wolf Queen où le blast-beast est hyper rapide qui se greffe particulièrement bien à l’ambiance mystique du morceau. Ce nouvel album propose des compositions relativement courtes ce qui ne gâche pas le plaisir et permet de savourer pleinement tout les morceaux. Exiles Of Pantheon commence de façon presque apaisante avant de sombrer dans la folie pure entre Blast et voix gutturale qui penche dans le registre Death tandis que l’instrumental notamment les riffs de guitare sont versés vers le Black Metal. Sur Saturnus, la voix d’Adam gagne en intensité mais également en profondeur, son chant guttural est beaucoup plus exploité sur ce titre et s’adapte parfaitement à la rythmique notamment lors du ralentissement de cette dernière qui laisse une belle place à cette voix littéralement possédée.

Awakening The Gods Within est probablement le morceau sur lequel les auditeurs amateurs de sons plus old-school se régaleront avant le single Resurgence qui propose des mélodies plus aériennes sur un titre qui tend plus vers le Black Metal mélodique avec des lenteurs qui apportent un côté majestueux à l’ensemble. Velesian Guard laisse encore une grande place aux mélodies, même si la rythmique de la batterie fera à coup sûr se décrocher quelques nuques en concert. L’avant-dernier titre Sun Of Extinction paraît plus calme que les précédents tout en gardant une certaine intensité notamment au niveau du chant. Puis arrive la fin de ce nouvel opus avec Sacred Dnieper, une fin féroce et chaotique qui pourrait faire penser à quelque chose de plus brut. La fin du morceau paraît d’ailleurs un peu brutale pour une fin d’album sur laquelle j’aurais vu une outro instrumentale peut-être pour calmer les esprits.

Hate propose ici un excellent album tout en continuant à osciller entre le Black Metal et le Death Metal, les deux styles musicaux faisant partie intégrante de leur identité. Rugia est un album complexe qui propose à la fois de la mélodie mais également de la violence brute mais également des moments plus intenses voir majestueux.

 

Tracklist :

1. Rugia
2. The Wolf Queen
3. Exiles of Pantheon
4. Saturnus
5. Awakening the Gods Within
6. Resurgence
7. Velesian Guard
8. Sun of Extinction
9. Sacred Dnieper

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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