Falling in Reverse est de retour avec un nouvel album : Popular Monster, qui fait suite à Coming Home (2017). D’abord prévu pour le 26 juillet dernier, ce nouvel opus est finalement disponible depuis le 16 août, via Epitaph Records.
L’album ouvre sur Prequel et on est accueilli par une sorte d’horloge, qui pose directement les bases de quelque chose d’assez sombre. Le chant vient se poser dessus et apporte avec lui de la rapidité. Ce petit côté rap prend de la puissance et de la grandeur et on se demande jusqu’ où il va aller. Le groupe joue sur le rythme et surtout sur cette impatience alternant avec différents types de chants, le temps que tout se mette en place. Une idée de base simple mais qui est bien menée et rend parfaitement. Popular Monster débute sur du rap, avec des sonorités électro en fond. Le tout sonne plus sérieux et plus profond, accaparant ma curiosité. Le tout accélère et on sent que l’ensemble n’attend que d’exploser. Cela nous conduit à un refrain incroyable, qui montre toute la beauté du chant de Ronnie et qui vient titiller les sentiments. J’aime beaucoup les deux univers qui ressortent ici et qui gravitent ensemble. Un morceau très complet et qui conclut avec une instrumentalité sublime. All my Life est le premier featuring de l’album et c’est avec Jelly Roll. L’ambiance est différente ici, on est sur quelque chose de plus calme et sans prise de tête. Le refrain arrive et il donne le sentiment d’être un vrai rayon de soleil, qui donne le sourire et nous met de bonne humeur. On retrouve pourtant quelques passages instrumentaux plus énervés. Un morceau court, qui se démarque par son originalité.
“I battle with depression, but the question still remains
Is this post-traumatic stressing or am I suppressing rage?
And my doctor tries to tell me that I’m going through a phase
Yeah, it’s not a fucking phase, I just wanna feel okay, okay?”
Ronald est le deuxième featuring de cet album et il invite du beau monde avec Tech N9ne et Alex Terrible (Slaughter To Prevail). Le titre éclate dès le début et les instruments se déchaînent, donnant un rythme rapide et surtout énervé. Ce featuring permet de créer différentes profondeurs mais aussi différentes ambiances qui collent parfaitement entre elles. Il permet de mettre tout le monde en avant et surtout rend ce titre incroyable et captivant. Certains passages nous restent en tête et la dernière partie, celle avec Alex Terrible m’a carrément donné des frissons. Voices in my Head mise sur un chant mis en avant, accompagné de quelques sonorités plus discrètes en fond. J’aime beaucoup l’ambiance et le rythme qui découle ici, retournant à une ambiance plus chill, avant d’éclater avec l’arrivée des instruments. Le refrain reste en tête à nouveau, ajoutant une belle profondeur et une petite touche de dynamisme en plus. Bad Guy nous apporte un nouveau featuring, avec Saraya. Une ambiance qui à, une nouvelle fois, rien à voir et qui surprend. Cela monte petit à petit et Ronnie reprend le chant, donnant une impulsion nouvelle. J’aime beaucoup le jeu, sur deux niveaux, qui se crée mais je n’accroche pas forcément au reste du titre. Le refrain est à noter quand même, avec sa belle énergie et sa volonté d’en vouloir toujours plus.
J’aime beaucoup l’introduction de Watch The World Burn qui donne ce sentiment de flottement et avec le rap qui se colle dessus et qui rythme l’ensemble. D’autres sonorités viennent s’ajouter doucement et le tout semble aller de plus en plus vite, avec un chant qui change rapidement et qui va nous surprendre plus d’une fois. Le chant m’impressionne, notamment par le débit de parole et c’est passé la moitié que le morceau change avec l’arrivée des instruments. Trigger Warning est très dynamique et on se prend au jeu rapidement. J’aime beaucoup le compte à rebours qui a ajouté en fond, cela donne un petit quelque chose en plus au niveau du rythme. Le tout nous conduit à un refrain très dynamique qui donne envie de sauter dans tous les sens. Morceau court mais qui passe à une vitesse folle et la petite touche de piano vers la fin est incroyable. ZOMBIFIED à une ambiance plus sombre mais très dynamique. J’aime beaucoup la mélodie qui ressort ici et le chant percutant. L’ajout de chœurs donne une touche agréable et marque la profondeur. Le refrain est assez clair et doux, permettant de mettre en avant la beauté du chant. La fin change pas mal, toujours plus dynamique et rentre dedans.
“Dear diary, dear diary, I just had another wild dream
I was in a world that admired me
And when I woke up I was smiling
And that’s irony, that’s irony”
Dans NO FEAR j’aime beaucoup l’ambiance qui s’allie avec un chant percutant et toujours aussi rapide. J’apprécie la petite sonorité, en fond, qui revient régulièrement. Les chœurs apportent à nouveau une touche que j’adore et qui donne presque des frissons. Un titre simple mais efficace comme on aime, avec une pointe des instruments marquants et incroyables. On arrive au dernier titre Last Resort – Reimagined, qui est d’une incroyable beauté. C’est un très bel hommage que livre le groupe à Papa Roach. On a ce côté classique qui renforce les paroles et qui joue avec nos sentiments. Plus le titre avance, plus le tout grandit et nous emporte dans ce dernier titre. Un instant magique.
Falling in Reverse nous dévoile un nouvel album incroyable. Ils mixent les genres et les rythmes avec brio. On note également les featuring de qualité qui ponctuent cet opus !
Tracklist :
Prequel
Popular Monster
Ronald
Voices in my Head
Bad Guy
Watch The World Burn
Trigger Warning
ZOMBIFIED
NO FEAR
Last Resort – Reimagined
Falling in Reverse is back with a new album: Popular Monster, which follows Coming Home (2017). First scheduled for July 26, this new opus has finally been available since August 16, via Epitaph Records.
The album opens with Prequel and we are greeted by a sort of clock, which directly lays the foundations for something quite dark. The song comes to rest on top and brings with it speed. This little rap side takes on power and grandeur and we wonder how far it will go. The group plays on the rhythm and especially on this impatience alternating with different types of songs, the time for everything to fall into place. A simple basic idea but one that is well executed and renders perfectly. Popular Monster begins with rap, with electro sounds in the background. Everything sounds more serious and deeper, capturing my curiosity. Everything accelerates and we feel that the whole thing is just waiting to explode. This leads us to an incredible chorus, which shows all the beauty of Ronnie’s singing and which tickles the feelings. I really like the two universes that emerge here and which gravitate together. A very complete piece which concludes with sublime instrumentality. All my Life is the first featuring of the album and it is with Jelly Roll. The atmosphere is different here, we are on something calmer and without fuss. The chorus arrives and it gives the feeling of being a real ray of sunshine, which makes us smile and puts us in a good mood. However, we find some more angry instrumental passages. A short piece, which stands out for its originality.
“Yeah, I struggle with this bullshit every day
And it’s probably ’cause my demons simultaneously rage
It obliterates me, disintegrates me, annihilates me”
Ronald is the second featuring on this album and he invites some great people with Tech N9ne and Alex Terrible (Slaughter To Prevail). The title bursts from the start and the instruments are unleashed, giving a fast and above all angry rhythm. This featuring allows you to create different depths but also different atmospheres that fit perfectly together. It allows everyone to be put forward and above all makes this title incredible and captivating. Certain passages stick in our minds and the last part, the one with Alex Terrible, really gave me chills. Voices in my Head focuses on vocals highlighted, accompanied by some more discreet sounds in the background. I really like the atmosphere and the rhythm that arises here, returning to a more chill atmosphere, before bursting with the arrival of the instruments. The chorus stays in the lead again, adding a nice depth and a little extra touch of dynamism. Bad Guy brings us a new featuring, with Saraya. An atmosphere which, once again, has nothing to do with it and which surprises. It builds up little by little and Ronnie takes over the singing, giving a new impetus. I really like the game, on two levels, which is created but I don’t necessarily like the rest of the title. The chorus is worth noting all the same, with its beautiful energy and its desire to always want more.
I really like the introduction to Watch The World Burn which gives this feeling of floating and with the rap which sticks to it and which punctuates the whole thing. Other sounds are added slowly and everything seems to go faster and faster, with a song that changes quickly and which will surprise us more than once. The singing impresses me, especially with the flow of speech and it’s after the halfway point that the song changes with the arrival of the instruments. Trigger Warning is very dynamic and you get into the game quickly. I really like the countdown that was added in the background, it gives a little something extra in terms of rhythm. It all leads us to a very dynamic chorus that makes you want to jump in all directions. Short piece but it goes at crazy speed and the little piano key towards the end is incredible. ZOMBIFIED has a darker but very dynamic atmosphere. I really like the melody that comes out here and the percussive vocals. The addition of choirs gives a pleasant touch and marks the depth. The chorus is quite clear and soft, highlighting the beauty of the song. The ending changes quite a bit, always more dynamic and fitting in.
“Dear diary, dear diary, I’ve been searching for a higher me
I’m in the sky, in the pilot’s seat, tryna stop my mind from spiraling
And that’s irony, that’s irony”
In NO FEAR I really like the atmosphere which combines with percussive and always fast singing. I appreciate the little sound in the background, which comes back regularly. The choirs once again bring a touch that I love and which almost gives you chills. A simple but effective title as we like, with a touch of striking and incredible instruments. We arrive at the last title Last Resort – Reimagined, which is incredibly beautiful. It’s a very beautiful tribute that the group delivers to Papa Roach. We have this classic side which reinforces the lyrics and which plays with our feelings. The more the title progresses, the more everything grows and carries us into this last title. A magical moment.
Falling in Reverse unveils an incredible new album. They mix genres and rhythms brilliantly. We also note the quality featuring which punctuates this opus!
