[ENGLISH VERSION BELOW] Trois ans après Opvs Contra Natvram, Behemoth sont de retour avec un nouvel album, The Shit Ov God qui sortira ce 9 mai via Nuclear Blast. Chacune de leur sortie restant un événement sur la scène Metal, ce nouvel album ne déroge pas à la règle!
Behemoth décide de frapper fort avec The Shadow Elite (également sorti pour la promo de l’album) comme titre d’ouverture. La voix de Nergal est puissante tout comme les riffs de guitares profondément ancrés dans les racines Black Metal de la formation polonaise. Dès la première partie, on se surprend à reprendre le refrain avec son fédérateur « We are the Shadow Elite » ou encore ses paroles pleine de blasphème. Sowing Salt va incorporer quelque chose de plus libérateur mais également toujours plus de noirceur, Nergal va proposer ici des parties pleine de douleur voir de plainte au niveau vocal même si sa fureur habituelle reprend vite le dessus avant que le côté majestueux de Behemoth ne revienne sur The Shit Ov God. La composition est un poil plus lente que les précédentes mais arrive à s’embraser sur les refrains toujours plus accrocheurs construits comme des hymnes à reprendre sans aucune difficulté en live. Ce qui plait (ou pas) dans l’univers de Behemoth, c’est leur côté blasphématoire ressenti autant dans leur visuels que dans leur paroles et ici on est plutôt friands de ce genre de choses (cela n’engage que la rédactrice de cet article évidemment). Lvciferaeon vient assombrir un peu plus l’ensemble (comme si cela n’était pas suffisant) mais en gardant des passages mélodiques plus aériens et un message toujours très occulte représentant une ode à Lucifer.
To Drown the Svn in Wine va directement nous emporter avec sa rythmique effrénée avant de nous mener sur un final totalement saisissant et inattendu! Nomen Barbarvm va nous ramener à un Behemoth plus « Old-School », en intégrant des choeurs planants avant O Venvs, Come! qui reste probablement un des titres les plus accessibles sur ce nouvel opus! Le morceau final Avgvr (The Dread Vvltvre) garde un côté épique tout en conservant les orchestrations qui apportent un côté plus « symphonique » à cette composition. Le final avec les notes de guitare accoustique nous amène finalement à penser que dans toute cette noirceur il subsiste quand même un peu de douceur.
Behemoth propose sur ce nouvel album un mix de ses influences les plus anciennes tout en gardant ce qu’ils avaient déjà exploré sur leurs albums les plus récents. Chaque appréciateur du groupe devrait donc (normalement) y trouver son compte en tout cas, ça fonctionne toujours pour les polonais qui ne sont pas prêts de se calmer niveau noirceur, fureur et occulte!
Tracklist :
- The Shadow Elite
- Sowing Salt
- The Shit Ov God
- Lvciferaeon
- To Drown The Svn In Wine
- Nomen Barbarvm
- O Venvs, Come!
- Avgvr (The Dread Vvltvre)
[ENGLISH VERSION] Three years after Opvs Contra Natvram, Behemoth are back with a new album, The Shit Ov God, due for release on 9 May via Nuclear Blast. Each of their releases remains an event on the Metal scene, and this new album is no exception to the rule!
Behemoth decide to strike hard with The Shadow Elite (also released to promote the album) as the opening track. Nergal‘s voice is powerful, as are the guitar riffs deeply rooted in the Polish band’s Black Metal roots. From the very first part, you’ll find yourself singing along to the chorus, with its unifying ‘We are the Shadow Elite’ and its blasphemous lyrics. Sowing Salt will incorporate something more liberating but also increasingly dark, Nergal will offer parts full of pain or even complaint vocally even if his usual fury quickly takes over before the majestic side of Behemoth returns on The Shit Ov God. The songwriting is a little slower than previous releases, but still manages to catch fire on the ever-catchier choruses, which are built like anthems that can be taken up live without any difficulty. What we like (or don’t like) about Behemoth‘s universe is their blasphemous side, felt as much in their visuals as in their lyrics, and here we’re rather fond of that sort of thing (this is only indicative of the writer of this article, of course). Lvciferaeon darkens things up a bit more (as if that wasn’t enough), but keeps the melodic passages more ethereal and the message as occult as ever, an ode to Lucifer.
To Drown the Svn in Wine takes us straight to the heart of the matter with its frantic rhythms, before sweeping us off our feet for a totally gripping and unexpected finale! Nomen Barbarvm takes us back to a more ‘Old-School’ Behemoth, incorporating soaring backing vocals before O Venvs, Come! which is probably one of the most accessible tracks on this new opus!
The final track, Avgvr (The Dread Vvltvre), retains an epic feel while retaining the orchestrations that bring a more ‘symphonic’ feel to the composition. The finale, with its accoustic guitar notes, leads us to believe that in all this darkness there is still a little gentleness.
On this new album, Behemoth offer a mix of their earliest influences while retaining what they had already explored on their most recent albums. In any case, it’s still working for the Poles, who aren’t about to take it easy when it comes to darkness, fury and the occult!
