Bad Wolves sont de retour avec leur troisième album studio intitulé Dear Monster qui est disponible depuis vendredi via Better Noise Music. Avec un nouveau chanteur dans leurs rangs, sont-ils toujours aussi bon? La réponse dans la suite de cette chronique.
L’album s’ouvre avec Sacred Kiss sur lequel on redécouvre le timbre de Daniel Laskiewicz (ancien guitariste de The Acacia Strain) après les deux singles promo sur lesquels je reviendrais plus tard. Et comment dire? Ce nouveau chanteur vaut largement l’ancien frontman de la meute! Le refrain est accompagné par sa voix langoureuse à souhait mais le monsieur sait également pousser sa voix quand les passages plus Metalcore reprennent le dessus. Never Be The Same reste dans la même lignée que le précédent sans perdre de panache et en gardant ce côté très entêtant qui semble (quand même) très formaté… Le troisième titre est donc Lifeline le premier single qui avait introduit DL en tant que chanteur, le morceau est un peu plus mainstream que les deux premiers titres de ce nouvel opus avec toujours cette voix qui tire sur la corde des émotions. Un morceau qui semble écrit comme un appel à l’aide :
« When the best no longer tries to fight
The sweetest sugar swoon
The darkest side of moons
So my last words will be your limelight
I don’t know if I can carry this on my own
I don’t know if I can carry this on my own
Reaching out, give me a lifeline
I don’t know if I can carry this on my own
Living lost can last a lifetime »
Wildfire est une jolie ballade que Nickelback n’aurait pas reniée sur laquelle la voix de Daniel prend toute son ampleur. Et ça commence malheureusement à se gâter avec Comatose, malgré un solo de guitare plutôt sympathique à 3:00 le reste du titre est littéralement…plat et sans intérêt. Fort heureusement, Gone est pour la suite là encore on assiste à une belle leçon vocale de DL sur lequel le chanteur nous dévoile toute l’étendue de sa palette sur un morceau Pop-Rock avec une touche Electro. Avant de repartir plus fort sur On The Case, un bon défouloir comme Bad Wolves sait les faire avec des riffs dévastateurs, un peu de scream et un joli refrain en clean. L’album reperd un peu en intensité pour If Tomorrow Never Comes même si la compo reste un titre Rock plutôt sympa dans son ensemble c’est un peu trop plat mais toujours moins que Comatose mais heureusement le refrain sauve la chanson. Springfield Summer est une nouvelle ballade qui commence littéralement comme un morceau qu’on aurait pu retrouver sur la BO d’un film Disney (like Camp Rock) et là encore c’est le refrain plus puissant qui sauve les meubles. House Of Cards a été le deuxième single à être dévoilé par le groupe et comment dire? Niveau agressivité il est quand même un cran au dessus de Lifeline peut-être même un cran au dessus sur l’entièreté de Lifeline, du scream, des riffs ravageurs comme d’habitude du Bad Wolves à son plus haut niveau même si au niveau des paroles pour une fois il faut bien le dire, j’ai carrément pataugé dans la semoule sur la compréhension. Classical rejoint plus ou moins On The Case niveau lourdeur puis Dear Monster se clôt avec In The Middle une énième ballade, pas franchement un grand morceau mais une jolie façon de conclure ce nouveau chapitre.
Bad Wolves n’ont rien perdu en travaillant avec DL au chant, le groupe navigue dans leur style qui reste accessible tout en gardant une certaine agressivité même si parfois certains morceaux manquent réellement de profondeur. Ce nouvel album le prouve encore une fois, le groupe sait également jouer avec les émotions et la diversité musicale (peut-être même trop par moments) mais Dear Monster reste malgré tout un excellent album à écouter ou à découvrir!
Tracklist ;
01. Sacred Kiss
02. Never Be The Same
03. Lifeline
04. Wildfire
05. Comatose
06. Gonme
07. On The Case
08. If Tomorrow Never Comes
09. Springfield Summer
10. House Of Cards
11. Classical
12. In The Middle
