Alien Weaponry : Te Rā [FR/EN]

[ENGLISH VERSION BELOW] Le trio Néo-Zélandais Alien Weaponry s’apprête à révéler au monde son troisième album studio Te Rā ce vendredi 28 mars via Napalm Records. Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, le groupe propose des textes à la fois en anglais mais aussi en te reo Māori qui leur confère leur originalité.

Te Rā s’ouvre avec Crown très inspiré Thrash Metal, c’est lourd, très mélodique et le refrain va à coup sûr rester dans les têtes tout comme les riffs de guitare, un morceau qui semble simple mais qui est diablement efficace et que n’aurait sûrement pas renié un groupe comme Trivium (si on oublie les parties en te reo Māori évidemment). Mau Moko avait été le premier titre dévoilé par le trio, les couplets en te reo Māori sont particulièrement agressifs soutenus par les parties de guitares de Lewis Raharuhi de Jong et la rythmique soutenue de son frangin, Henry Te Reiwhati de Jong. Alien Weaponry évoque ici une partie de leur héritage culturel à savoir Toi Moko, les têtes conservées des ancêtres Māori, qui ont été prises et échangées comme trophées au cours des années 1800. Chaque album du trio apporte son lot d’histoires de la Nouvelle Zélande et les dévoilent au monde entier, ce que peu de groupes font à l’heure actuelle (mettre leurs racines en valeur). 1000 Friends est le deuxième single à être sorti, c’est probablement un des morceaux les plus accessibles du trio, majoritairement interprété en chant clair, il reste quand même relativement heavy mais certains fans de AW pourraient être un peu perplexes à l’écoute. Ce nouveau titre aborde la thématique des réseaux sociaux et leur réelle solitude qui se retrouve IRL. Hanging By A Thread présente un refrain à vous décrocher la nuque tout comme les parties plus instrumentales, à coup sûr, ce titre deviendra un incontournable en live. Tama-nui-te-rā reste dans la même veine que le précédent mais propose des sonorités un peu plus tribales.

Myself To Blame ralentit considérablement le rythme de cet album et met en valeur le chant clair de Lewis. Taniwha est le dernier single à avoir été dévoilé et c’est un feat avec Randy Blythe de Lamb Of God! Le morceau est bien plus sombre que les précédents et Blythe apporte une agressivité plus profonde sur ses parties de chant. Blackened Sky revient à quelque chose de menaçant comme peut le démontrer, la sirène présente sur l’introduction du morceau. Le groupe voit delà au de ses frontières pour cette nouvelle composition et prend position contre les guerres! Te Riri o Tāwhirimātea est beaucoup plus influencé Death Metal et tout comme les deux derniers titres de ce nouvel opus il va être centré sur des histoires venant directement de Nouvelle-Zélande (autant d’un point du vie historique que mythologique). Ponaturi fait plus penser à un morceau de Nu Metal, les couplets en Maori plus mélodiques préparent aux refrains plus agressifs. Le morceau final Te Kore est probablement le plus différent des autres sur Te Ra plus lent et immersif avec également une utilisation particulière des percussions, ce dernier titre évoque le néant dans l’histoire des Maoris.

Alien Weaponry ne devrait pas peiner à s’exporter correctement avec ce nouvel album! Même si il reste ancré dans leurs origines, il est aussi émouvant et complexe sur bien des points et nécessitera sûrement plusieurs écoutes pour en capter toutes les nuances. Un grand album en devenir.

Tracklist :
1. Crown
2. Mau Moko
3. 1000 Friends
4. Hanging by a Thread
5. Tama-nui-te-rā
6. Myself to Blame
7. Taniwha (feat. Randy Blythe)
8. Blackened Sky
9. Te Riri o Tāwhirimātea
10. Ponaturi
11. Te Kore

[ENGLISH VERSION] New Zealand trio Alien Weaponry are set to reveal their third studio album Te Rā to the world this Friday, March 28 via Napalm Records. For those unfamiliar with them, the band offers lyrics both in English and in te reo Māori, which gives them their originality.

Te Rā opens with Crown, a Thrash Metal-inspired track that’s heavy, melodic and has a chorus that’s sure to stick in your head, just like the guitar riffs. It sounds simple, but it’s devilishly effective, and a band like Trivium wouldn’t have denied it (if you forget the te reo Māori parts, of course). Mau Moko was the first track unveiled by the trio, and the verses in te reo Māori are particularly aggressive, underpinned by the guitar parts of Lewis Raharuhi de Jong and the steady rhythm of his brother, Henry Te Reiwhati de Jong. Alien Weaponry evokes a part of their cultural heritage, namely Toi Moko, the preserved heads of Māori ancestors, which were taken and traded as trophies in the 1800s. Each of the trio’s albums brings its share of New Zealand stories to the world, something few bands do these days. 1000 Friends is the second single to be released, and is probably one of the trio’s most accessible tracks, mostly sung on clean vocals, but still relatively heavy, so some AW fans may find it a little perplexing to listen to. This new track tackles the theme of social networking and the real loneliness that can be found IRL. Hanging By A Thread features a neck-snapping chorus just like the more instrumental parts, sure to become a live staple. Tama-nui-te-rā remains in the same vein as the previous track, but offers a slightly more tribal sound.

Myself To Blame considerably slows down the pace of this album and showcases Lewis‘ clear vocals. Taniwha is the last single to be unveiled, and it’s a feat with Randy Blythe from Lamb Of God! The track is much darker than its predecessors, and Blythe brings a deeper aggression to his vocal parts. Blackened Sky returns to something menacing, as the siren on the track’s intro demonstrates. The band looks beyond its borders for this new composition and takes a stand against war! Te Riri o Tāwhirimātea is much more Death Metal-influenced and, like the last two tracks on this new opus, will be centered on stories straight out of New Zealand (both historical and mythological). Ponaturi is more reminiscent of a Nu Metal track, with the more melodic Maori verses paving the way for more aggressive choruses. The final track, Te Kore, is probably the most different from the others on Te Ra: slower and more immersive, with a particular use of percussion, it evokes the void in Maori history.

Alien Weaponry should have no trouble exporting properly with this new album! While it remains rooted in their origins, it is also moving and complex in many ways, and will surely require several listens to capture all its nuances. A great album in the making.

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

Latest articles

Related articles

Leave a reply

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici