Un retour en 1999 avec Slipknot à Bercy (12/12/2024) [FR/EN]

[ENGLISH VERSION BELOW] Ce jeudi 12 Décembre, Bleed From Within et Slipknot ont retourné le pit de façon enflammé. Ce fut pour moi une première expérience live pour BFW, mais pas pour Slipknot. Ce que j’ai adoré pendant la prestation du premier groupe, c’est le jeu de lumière ; bien qu’ils avaient une scène assez grande, elle l’était clairement moins que celle de Slipknot. Malgré ceci, ils ont su quand même fournir un show super dynamique de quoi nous chauffer pour le second groupe ! Le retour aux sources pour le groupe d’Iowa m’avait terriblement manqué, car je trouve qu’ils jouaient beaucoup les musiques de leur nouvel album (ce qui est logique me direz-vous.) Je trouvais que c’était très éloigné de ce qu’ils avaient l’habitude de faire. Ce qui était encore plus dommage pour le fan qui veut écouter au moins une fois dans sa vie Wait and Bleed, Sic, People = Shit et bien d’autres titres encore plus marquants.

Into Nothing :Le début de cette musique est juste dingue un riff bien tranchant pour donner le thème de la musique, puis s’en suit une voix absolument monstrueuse. C’est sur cette musique que le public a commencé à former plusieurs pogos un peu partout dans la salle. Ce qui de mon point de vue était incroyable de voir. Une basse qui est là pour nous donner de la lourdeur au morceau bien que ce dernier est déjà bien lourd, en live, le titre est encore mieux surtout au moment où le drop arrive avant le solo. Une superbe prestation pour BFW, je pense qu’on pouvait espérer avoir mieux. 

Une très belle surprise, car je sais que Bleed From Within est très spectaculaire sur albums, mais là en concert, c’est plus qu’impressionnant. La vélocité du chant, ainsi que le groove de la basse et les riffs cinglants joués par les guitares m’ont cloué sur mon siège. J’étais dans l’attente du prochain morceau comme un enfant qui attend avec impatience le 24 soir le passage du papa Noël.

The End OF All We Know était le dernier titre que Bleed From Within ont joué, par la suite une atmosphère de joie était en place. En effet, beaucoup de personnes, dont moi ont attendu ce concert depuis un an maintenant. Après une suite interminable de musique d’attente, l’installation pour Slipknot est terminée. Je dois dire que leur scène a beaucoup changé depuis l’année dernière, un nouveau gong qui prône derrière la batterie, une suite d’éclairage avec le logo du groupe. À la fin de toute la préparation, le public commence à s’enflammer en hurlant et aussi en essayant de démarrer une ola qui, mine de rien a réussi à aller jusqu’à la moitié de la salle. 

Sic : La première musique que le groupe a jouée, mais également l’une de mes préférées. Pendant l’intro de la musique 742617000027, le public assis s’est mis debout immédiatement. L’arrivée des musiciens commence avec les tenues comme à l’époque, ce qui m’a donné des frissons de partout. Corey Taylor est le dernier à être arrivé et j’avoue que son nouveau masque avec les yeux rouges fait vraiment de l’effet. Quant au nouveau batteur Eloy Casagrande, il s’avère que c’est une pieuvre humaine, il frappe avec précision chirurgicale, mais avec une énorme intensité.Pour moi, si je fermais les yeux, je jurerais que c’est Joey Jordison qui jouait ce soir.

Une grande joie d’avoir été présent pour le concert de Bleed From Within, des riffs tranchants qui nous mettent tous et toutes d’accord sur un point : on veut encore y retourner et écouter encore et encore. J’ai découvert le groupe depuis 1 an maintenant, ce qui est assez récent, je dirais, mais de les voir jouer et de voir tout un public danser, pogoter et chanter m’a donné encore plus envie de les revoir en concert.

C’était un honneur pour moi d’assister à ce concert, les devoirs dans les combinaisons rouges avec les masques d’époque légèrement modifiés m’ont fait retourner dans mon enfance quand je regardais les CD de Roadrunner Records avec les clips du groupe. J’ai adoré ce petit retour dans les années 1999, je n’ai pas la chance d’y assister à l’époque, mais j’ai eu cette chance aujourd’hui. Bien qu’un peu trop court à mon goût, mais en même temps, c’est uniquement sur le premier album donc on ne peut pas leur en vouloir pour ceci. Bien que pas mal de personnes n’ont pas spécialement apprécié le petit remix de Tattered & Torn offert par l’unique de Mr Side Wilson, j’avoue que j’ai bien aimé cette petite pause entre deux morceaux, histoire de nous remettre de nos émotions. Ce qui m’a un peu attristé, c’est l’absence d’hommage pour Joy Jordison et Paul Dedrick Gray. 

[ENGLISH VERSION] This Thursday, December 12, Bleed From Within and Slipknot turned the pit upside down in a fiery fashion. For me, it was a first live experience for BFW, but not for Slipknot. What I loved about the first band’s performance was the light show; although they had a fairly large stage, it was clearly not as big as Slipknot’s. Despite this, they still managed to put on a great show. Despite this, they still managed to deliver a super-dynamic show, enough to warm us up for the second band! I’d really missed the Iowa band’s return to their roots, as I found they were playing a lot of music from their new album (which makes sense, you might say.) I thought it was a far cry from what they were used to doing. Which was even more of a pity for the fan who wants to hear Wait and Bleed, Sic, People = Shit and many other even more memorable tracks at least once in his life.

Into Nothing :The beginning of this track is just insane: a sharp riff to set the theme, followed by an absolutely monstrous vocal. It was to this tune that the audience began to form pogos all over the hall. Which from my point of view was incredible to see. The bass was there to give the track some heaviness, even though it was already quite heavy; live, the track was even better, especially when the drop came before the solo. A superb performance for BFW, I think we could have hoped for better.

A very nice surprise, because I know that Bleed From Within is very spectacular on albums, but live, it’s more than impressive. The velocity of the vocals, the groove of the bass and the blistering riffs played by the guitars had me on the edge of my seat. I waited for the next track like a child impatiently awaiting Santa Claus on the 24th.