OV SULFUR vient de sortir un tout nouveau titre ! Le quintette de blackened deathcore a dévoilé Wither, le dernier single extrait de son deuxième album Endless, dont la sortie est prévue le 16 janvier 2026 chez Century Media Records. Ce morceau marque un tournant pour le groupe, qui utilise pour la première fois dans sa discographie uniquement des voix claires.
À propos du nouveau single, le guitariste et chanteur Chase Wilson déclare : « Nous savons que Wither est différent et qu’il n’est pas habituel pour des groupes comme le nôtre de faire une chanson comme celle-ci, mais nous avons senti que nous devions rendre hommage à nos familles et, ce faisant, nous avons créé quelque chose de très spécial pour nous. J’avais beaucoup de choses à dire sur le décès de mes grands-parents, car j’étais très proche d’eux et j’avais une multitude d’émotions différentes à exprimer. Ricky m’a fait l’honneur de partager avec moi le chant sur cette chanson, alors que nous étions tous deux en deuil.
Mon grand-père travaillait comme MC à l’époque de SINATRA, THE RAT PACK et d’autres artistes du même genre. Il a toujours rêvé de percer dans le show-business et d’enregistrer un disque un jour. C’est un sentiment doux-amer que d’avoir pu réaliser son rêve après son décès (c’est sa voix que l’on entend à la fin de la chanson). J’aurais aimé qu’il soit là pour l’entendre. »
Le chanteur Ricky Hoover ajoute : « Ma grand-mère était le ciment qui maintenait ma famille unie. C’était la personne la plus forte que j’ai jamais connue et elle avait la capacité de pardonner à ceux qui lui avaient fait du tort, une qualité que j’aimerais avoir. Elle était vraiment le meilleur exemple de ce qu’est une bonne personne. Elle s’occupait de mes frères et sœurs et moi presque tous les jours pendant que mes parents étaient au travail, nous étions donc toujours très proches. Je l’appelais souvent en rentrant du travail, je lui racontais ma journée et nous discutions. Aujourd’hui encore, je me surprends à appeler toutes mes connaissances pendant le trajet, tant les conversations que nous avions me manquent. Après sa mort, j’ai passé de nombreuses nuits seul, éveillé, à souhaiter pouvoir partager la conviction que je la reverrais ou que j’entendrais à nouveau sa voix : des heures à essayer désespérément de me donner le faux espoir que cela arriverait.
Finalement, j’ai pris conscience que cela n’arriverait jamais. Certaines nuits, je me retrouve encore perdu, essayant de me réfugier dans cet espoir… ou cette illusion. Je n’arrivais même pas à me forcer à écouter les messages vocaux (dans lesquels elle me souhaitait un joyeux Noël ou me disait qu’elle espérait que mon concert se passerait bien) jusqu’au jour où j’ai enregistré cette chanson. J’ai envoyé tous ceux que j’avais au studio avant d’y aller. Ce sont ceux-là qui ont été choisis. Elle disait toujours qu’elle aurait aimé que je chante davantage dans ma musique, alors c’est ce que j’ai fait. J’aurais aimé qu’elle soit là pour l’entendre. »