En 2025, Grandma’s Ashes s’apprêtent à donner suite à leur besoin d’expérimentation et de liberté avec leur deuxième album, BRUXISM à paraître sur leur nouveau label, Verycords, le 24 octobre 2025.
Cold Sun Again est le second extrait de leur nouvel album BRUXISM à paraître le 24 octobre chez Verycords. Cette chanson est une métaphore de la dépression chronique. Elle évoque l’apathie face à la perte de sensations agréables et confortables alors même que c’est l’été. « On aimerait représenter le contraste entre un environnement propice à la joie et au bien être, et un état d’esprit parasité par une présence négative récurrente. » explique le groupe. La dépression est personnifiée comme un vieil ami, qui vient frapper à la porte et qu’on accueille volontiers, puisqu’il revient souvent, mais toujours sans prévenir. « On évoque une lassitude presque bienveillante envers cette “entité” avec laquelle on continue de vivre et d’avancer et qui rentre et sort à sa guise de notre quotidien. » ajoute le trio. Le clip, réalisé encore une fois par le talentueux Julien Metternich, illustre à la perfection cette métaphore.
BRUXISM est né de l’urgence d’exprimer un sentiment d’angoisse quotidien, lié à la vie citadine, à leurs expériences personnelles, aux questionnements de trois femmes artistes qui évoluent dans un monde qui va mal. “Tout est parti d’un morceau, Sufferer, qui énonce le sentiment d’impuissance presque victimaire qu’on ressent face à des personnes pressées, stressées, dans le métro, au travail, dans la routine. De ce morceau est partie une réflexion plus grande autour de la contrainte, de ce que ces micro agressions quotidiennes entraînent: du stress, du bruxisme ! De là, nous avons abordé toutes les trois les multiples raisons qui faisaient que nos vies pouvaient être violentes : les autres, un rapport conflictuel au corps, à la santé mentale, à la famille…” explique le groupe. Après un premier album, THIS TOO SHALL PASS, Grandma’s Ashes choisissent de faire évoluer la poésie romantique de leurs textes vers une approche plus réelle, plus crue : “Nous voulions retenir ce sentiment de violence et d’agressivité et créer des chansons plus rapides, plus dures et droites au but.” Ainsi, les morceaux “Flesh Cage”, “Saints Kiss”, et “Duality” relèvent davantage du récit de leur quotidien : crise d’angoisse à l’heure du coucher, sentiment de vide après une tournée de concerts intenses, besoin de repos face à un rythme effréné …
Autour de ces sentiments, Grandma’s Ashes imaginent une scénographie et un univers esthétique pour l’album qui fait appel à des thèmes dérangeants : la boucherie, l’industrialisation, la machine mécanique, comme pour entraîner les auditeurs avec elles dans leur “broyage quotidien”, que toute personne active connaît : “Nous avons exploité des sonorités plus métalliques et recherché des éléments de bruitages dérangeants pour étoffer la sensation cathartique à l’écoute. Certaines voix sont passées dans du vocoder, d’autres sont growlées pour pousser plus loin l’aspect tourmenté des morceaux. Cette nouvelle palette sonore nous rapproche d’un univers musical plus industriel et brut, entre The Cure et Korn, tout en gardant des mélodies audacieuses, comme une version grunge et gothique de Kate Bush.”
BRUXISM a été enregistré en février 2025 aux côtés de l’ingénieur du son canadien Jesse Gander (connu notamment pour son travail sur les albums de Brutus), à Bruxelles (ICP Studios), le mastering a ensuite été assuré par Fabian Tormin. La pochette, réalisée par Elisa Grosman, témoigne de la nouvelle identité visuelle du groupe, faisant notamment référence au rock indus des années 90s.
Tracklist :
1. Saints kiss
2. Empty house
3. Sufferer
4. Nightwalk
5. Flesh cage
6. Neutral life neutral death
7. Cold sun again
8. Calix
9. Duality
10. Dormant
