Silverstein nous l’annoncé en début d’année, ils ont pour projet de nous proposer un double album en 2025. Après Antibloom sorti en février, ils nous dévoilent Pink Moon. Cette deuxième partie est disponible à partir du 12 septembre, via UNFD.
I love you but I have to let you go débute avec une introduction assez atmosphérique, quelques touches de piano et une voix assez étrange. Le chant vient rapidement prendre toute la place, avec douceur et un côté aérien, qui évolue petit à petit et nous propose des sonorités plus appuyées. On enchaîne rapidement sur Negative Space et son instrumentalité très dynamique, uniquement coupée par des passages rapides au chant, donnant un très bon rythme à ce morceau. Quelques passages en chant clair viennent ralentir un peu les choses et on retrouve vite le schéma du début. Il s’est vite hissé parmi mes titres préférés et ce dès la première écoute. J’aime beaucoup la dernière partie, plus déstructurée et où on repart sur quelque chose de plus doux, permettant d’amplifier les choses une dernière fois. Drain the blood débute avec des sonorités douces mais de courte durée. Le chant semble nous sauter dessus et l’ensemble est assez dynamique, avec quelques sonorités électro assez discrètes. Le chant s’énerve un peu plus, passe à quelque chose de plus brut et accélère la cadence. Un schéma différent se dessine ici mais il est toujours aussi entraînant et joue avec plusieurs sonorités. L’électro vient prendre plus de place et aide à créer quelque chose de plus lourd mais aussi de plus intime et captivant.
« Change the focus, blur me in the background
Shudder to think that I could ever be found
Don’t wanna be what the light hits last
Find me lost in the abstract »
The Fatalist propose un instrumental intéressant et qui donne un dynamisme de fou. Le chant apporte plus de rapidité mais aussi une certaine agressivité, qui joue la différence avec un chant clair plus calme. On alterne entre les deux, créant un effet vraiment sympa sur ce titre assez court. On sautille d’impatience et le groupe joue sur les effets mais aussi sur le rythme, aidé par la présence de chœur qui approfondit le tout. C’est la guitare qui ouvre pour Widowmaker, créant un sentiment presque nostalgique où une voix lointaine vient se poser. J’aime beaucoup ce genre d’introduction et la suite vient donner un gros boost d’énergie, lançant parfaitement le titre. Le chant clair calme quelque peu les choses mais est entrecoupé de passages plus saturés et intenses. Un morceau qui marque et qui reste en tête dès la première écoute. Autopilot dévoile un côté assez chill, mélange à un fort dynamisme. L’instrumentalité semble ne rien lâcher, notamment la guitare. Le titre nous surprend avec l’apparition d’un chant féminin, qui s’incorpore parfaitement à l’ensemble, restant dans la même veine que le début. J’aime beaucoup le refrain où les deux voix viennent s’entremêler, donnant quelque chose de plus fort et de plus profond.
L’instrumentalité de Death Hold est assez aérienne et c’est le chant qui vient poser les choses. Le tout se développe petit à petit, jusqu’à prendre un rythme plus rapide, cherchant à aller toujours plus loin mais en conservant une certaine douceur. Une alternance se crée, entre douceur et chant mis en avant et des passages plus intimes s’y accrochent. Le point fort ici est le refrain qui entre en tête dès la première écoute et donne envie de le reprendre à tue-tête. Dying Game ouvre sur une mise en avant des instruments et notamment de la base. Le chant vient s’y poser tout en douceur et les choses traînent un peu, ponctué de quelques piques plus rapides. Le morceau nous transporte loin et j’aime beaucoup cette façon de conclure notre écoute.
Pink Moon est un très bon album. On y retrouve l’énergie du groupe, cherchant à toujours donner plus et à nous emporter avec eux, notamment avec des refrains qui restent en tête après l’écoute.
Tracklist :
I love You but I have to let you go
Negative Space
Drain the Blood
The Fatalist
Widowmaker
Autopilot
Death Hold
Dying Game
Silverstein announced earlier this year that they plan to release a double album in 2025. Following the release of Antibloom in February, they’ve now unveiled Pink Moon. This second part is available from September 12th via UNFD.
« The light dies slowly in a vacuum
Burn the flash and lock me in a dark room
I’m overexposed, but the picture’s black
(Lose me in a lack of contrast) »
The Fatalist offers an interesting instrumental that gives a crazy dynamism. The vocals bring more speed but also a certain aggressiveness, which plays the difference with a calmer clean vocals. We alternate between the two, creating a really nice effect on this rather short track. We jump with impatience and the band plays on the effects but also on the rhythm, helped by the presence of choir which deepens everything. It is the guitar that opens for Widowmaker, creating an almost nostalgic feeling where a distant voice comes to rest. I really like this kind of introduction and the continuation comes to give a big boost of energy, launching the track perfectly. The clean vocals calm things down somewhat but are interspersed with more saturated and intense passages. A track that marks and stays in mind from the first listen. Autopilot reveals a rather chill side, mixed with a strong dynamism. The instrumentality seems to give up nothing, especially the guitar. The title surprises us with the appearance of a female vocal, which fits perfectly into the whole, remaining in the same vein as the beginning. I really like the chorus where the two voices intertwine, giving something stronger and deeper.
The instrumentality of Death Hold is quite ethereal, and it’s the vocals that set the tone. The whole thing develops little by little, until it takes on a faster rhythm, always striving to go further while maintaining a certain softness. An alternation is created, between softness and vocals, and more intimate passages cling to it. The strong point here is the chorus, which hits you from the first listen and makes you want to sing it at the top of your lungs. Dying Game opens with a focus on the instruments, especially the base. The vocals settle in gently, and things drag on a bit, punctuated by a few faster snatches. The song takes us far away, and I really like this way of concluding our listening.
Pink Moon is a very good album. It reflects the band’s energy, always striving to give more and carry us along with them, especially with choruses that stay in your head after listening.