Signs Of The Swarm revient avec un nouvel album : To Rid Myself of Truth. Il a été produit par Josh Schroeder et promet de belles choses avec des featuring avec Will Ramos, Phil Bozeman, Jack Murray ainsi que Jonny Crowder. L’album est à retrouver dès le 22 août, via Century Media Records.
L’album débute avec To Ride Myselft of the Truth qui entre directement dans les choses. Le chant est agressif et nous donne le sentiment de nous sauter dessus. L’instrumentalité est très lourde et inculque une belle violence au titre. Un changement vient nous surprendre où le chant devient une sorte de murmure, presque terrifiant, avançant doucement vers nous. L’instrumentalité est quelque peu déstructurée par moment, créant un sentiment étrange mais qui colle bien à l’ambiance. On y découvre aussi un breakdown surprenant et du plus bel effet. Un premier titre qui donne vraiment le ton. Dans HELLMUSTFEARME, c’est le chant qui vient lancer les choses, suivi par les instruments. L’ensemble est rapide, dynamique et rentre dedans. Le rythme va tout de fois changer plusieurs fois, donnant un regain d’énergie et cherchant à aller toujours au plus lourd, avec des instruments qui semblent bondir, tout en apportant une violence supplémentaire. Natural Selection débute avec des instruments très lourds et un rythme quelque peu déstructuré. C’est l’arrivée du chant qui vient caler les choses et permettre d’avancer. On oscille entre deux types, donnant quelque chose d’intéressant et qui semble sauter de l’un à l’autre. Le solo de guitare vient se faire une belle place, apportant un peu de luminosité au tout. J’aime particulièrement les passages instrumentaux bien lourds, qui viennent en contradiction avec quelques courts passages plus aériens.
« I breathe the air stained in blood
As I sink into the river of my sins
Where should I even begin? »
Scars Upon Scars débute avec une instrumentalité assez forte et avec une certaine brutalité. L’ensemble est plus dense que les titres précédents et le chant montre toute ses prouesses à nouveau. On est surpris par des moments un peu plus calmes, presque ralentis mais cela permet de mieux repartir. Le chant joue beaucoup sur la profondeur, donnant quelque chose d’assez complet. L’introduction de Chariot est assez montante, avec un chant qui arrive par passage. L’ensemble est condensé et très rapide et après une seconde apparition du chant, les instruments suivent. Ce genre d’introduction est vraiment sympa et donne un bon dynamisme. Le chant est toujours plus agressif mais il laisse une belle place aux instruments. C’est certainement l’un des titres que je préfère, avec pleins de petites choses. Avec Clouded Retinas, nous avons notre premier featuring de l’album et l’invité est Will Ramos (Lorna Shore). L’introduction est assez atmosphérique, faisant monter les choses et le chant, assez direct, est incroyable. Tout va tourner autour des deux voix et l’instrumentalité va chercher à aller toujours plus vite, donnant le sentiment de ne jamais réussir à s’arrêter, notamment la batterie. C’est vers la moitié que le titre passe une nouvelle étape, plus intense, plus écrasante mais il nous délivre un passage instrumental vraiment intéressant et qui donne plus de profondeur. Durant la dernière minute, cela ralenti et le chant, dans un murmure, semble devenir celui d’un démon et donne des frissons incroyables.
On continue les featuring avec Phil Bozeman (Whitechapel) sur Iron Sacrament. Les sonorités s’ajoutent doucement, le titre montant avec un chant qui vient s’y intercaler. Ce dernier apporte rapidité mais aussi violence. L’ensemble est brut, lourd et même un peu gras, montrant de belles prouesses vocales des deux chanteurs. Souvent les instruments s’éteignent un peu pour leur laisser toute la place. La fin nous laisse bouche bée à nouveau. Dès son introduction, Forcing to Forget nous plonge dans l’ambiance. On alterne entre growl et chant clair, qui arrive facilement à se faire une place et qui apporte une petite touche plus lumineuse. Les scream et autres sont également bien approfondi même si le titre reste plus léger que les précédents. L’ajout de petites touches électro est également un véritable plus. Sarkazein ouvre sur le chant, grave, gras et qui prend toute la place. Le chant cherche à creuser toujours plus cette ambiance, alors que les instruments semblent plus en retrait. On vient nous surprendre avec des passages plus doux, à plusieurs moments et un chant qui vient s’y coller parfaitement, dans un murmure de courte durée. Ici, on joue sur les effets et j’aime beaucoup l’espèce de rembobinage qui surprend.
« Hell must fear me
A man forged by disease
Hell must fear me
Causing fissures that break and shake the fucking world »
Fear & Judgment est notre dernier featuring avec Jack Murray (156/Silence) et Jonny Crowder (Prison). Le titre ouvre sur une sorte de message radio, rapidement suivi par le chant qui vient enfoncer les choses. L’instrumentalité semble assez simple ici mais elle est rudement efficace. Les messages radio reviennent à plusieurs fois et j’aime beaucoup cette construction, différente et captivante. Un dernier featuring qui propose un titre différent et qui est vraiment bien construit et complet. Une nouvelle fois, c’est le chant qui vient ouvrir les choses sur Creator. Une nouvelle prouesse vocale à soulever et il passe rapidement à quelque chose de plus aigu. Un titre qui résume parfaitement le groupe, qui nous surprend avec des passages plus aigu mais on n’oublie pas pour autant la violence et le côté brut du groupe. Un solo de guitare et une instrumentalité plus douce viennent clôturer l’ensemble, de la plus belle des façons.
Avec To Rid Myself of Truth, Signs Of The Swarm nous livre un album violent, lourd, qui creuse les choses et qui ne nous laisse aucun répit. Cet opus propose également des featuring de qualité, réussissant à apporter leur petite touche qui fait toute la différence.
Tracklist :
To Ride Myselft of the Truth
HELLMUSTFEARME
Natural Selection
Scars Upon Scars
Chariot
Clouded Retinas (ft Will Ramos)
Iron Sacrament (ft Phil Bozeman)
Forcing to Forget
Sarkazein
Fear & Judgment (ft Jack Murray : 156/Silence and Jonny Crowder : Prison)
Creator
Signs Of The Swarm returns with a new album: To Rid Myself of Truth. Produced by Josh Schroeder, it promises to be a great album with features from Will Ramos, Phil Bozeman, Jack Murray, and Jonny Crowder. The album is available from August 22nd via Century Media Records.
The album begins with To Ride Myself of the Truth, which gets straight into things. The vocals are aggressive and give us the feeling of jumping on each other. The instrumentality is very heavy and instills a beautiful violence in the song. A change comes to surprise us where the vocals become a sort of whisper, almost terrifying, slowly advancing towards us. The instrumentality is somewhat unstructured at times, creating a strange feeling but which fits the atmosphere well. We also discover a surprising and very effective breakdown. A first track that really sets the tone. In HELLMUSTFEARME, it’s the vocals that start things off, followed by the instruments. The whole thing is fast, dynamic and gets into it. The rhythm will change several times, giving a boost of energy and always seeking to go for the heaviest, with instruments that seem to jump, while bringing additional violence. Natural Selection begins with very heavy instruments and a somewhat unstructured rhythm. It’s the arrival of the vocals that settles things and allows us to move forward. It oscillates between two types, giving something interesting and which seems to jump from one to the other. The guitar solo comes into its own, bringing a little brightness to the whole. I particularly like the very heavy instrumental passages, which come in contrast with some short, more airy passages.
« With disbelief
These graves I keep
Will feed the grief
The guilt encrusted on my rotting hands
Proves how unworthy I am »
Scars Upon Scars begins with a fairly strong instrumentality and a certain brutality. The whole is denser than the previous tracks and the vocals show all their prowess again. We are surprised by slightly calmer moments, almost slowed down, but this allows us to get going again better. The vocals play a lot on depth, giving something quite complete. The introduction of Chariot is quite rising, with vocals that arrive in passing. The whole is condensed and very fast and after a second appearance of the vocals, the instruments follow. This kind of introduction is really nice and gives a good dynamism. The vocals are always more aggressive but it leaves a nice place for the instruments. It is certainly one of the tracks that I prefer, with lots of little things. With Clouded Retinas, we have our first featuring of the album and the guest is Will Ramos (Lorna Shore). The introduction is quite atmospheric, building things up and the vocals, quite direct, are incredible. Everything will revolve around the two voices and the instrumentality will try to go ever faster, giving the feeling of never being able to stop, especially the drums. It is towards the middle that the title passes a new stage, more intense, more overwhelming but it delivers us a really interesting instrumental passage which gives more depth. During the last minute, it slows down and the singing, in a whisper, seems to become that of a demon and gives incredible chills.
We continue the featuring with Phil Bozeman (Whitechapel) on Iron Sacrament. The sounds are added slowly, the title rising with a vocal that is interspersed. The latter brings speed but also violence. The whole is raw, heavy and even a little greasy, showing beautiful vocal prowess of the two singers. Often the instruments fade a little to give them all the space. The end leaves us speechless again. From its introduction, Forcing to Forget immerses us in the atmosphere. We alternate between growl and clean vocals, which easily find their place and which brings a little brighter touch. The screams and others are also well deepened even if the title remains lighter than the previous ones. The addition of small electro touches is also a real plus. Sarkazein opens with the vocals, deep, greasy and which take all the space. The vocals seek to dig ever deeper into this atmosphere, while the instruments seem more withdrawn. We are surprised by softer passages at several points and a song that fits perfectly with them, in a short murmur. Here, they play on the effects and I really like the kind of rewinding that surprises.
« My tongue spits a disease
Through my blood, you will hear me
Beyond the hand of God in death
Hell must fear me »
Fear & Judgment is our latest featuring with Jack Murray (156/Silence) and Jonny Crowder (Prison). The track opens with a sort of radio message, quickly followed by the vocals that hammer things home. The instrumentality seems quite simple here but it is extremely effective. The radio messages come back several times and I really like this construction, different and captivating. A final featuring that offers a different track and which is really well constructed and complete. Once again, it is the vocals that open things up on Creator. A new vocal feat to raise and it quickly moves on to something higher. A track that perfectly sums up the group, which surprises us with higher passages but we do not forget the violence and the raw side of the group. A guitar solo and a softer instrumental close the set, in the most beautiful way.
With To Rid Myself of Truth, Signs Of The Swarm delivers a violent, heavy album that digs deep and gives us no respite. This album also features quality features, managing to bring their little touch that makes all the difference.
