nothing.nowhere : Trauma Factory

nothing,nowhere sortira son troisième album studio intitulé Trauma Factory ce vendredi via Fueled By Ramen et inutile de préciser que j’attendais cet album comme le Messie à la vue de tout les singles déjà sortis fort prometteurs.

Trauma Factory est une intro parlée avant d’entrer dans le vif du sujet avec un des singles de l’album lights (4444) un morceau électro-pop qui aborde clairement la fin d’une relation amoureuse :

« Everything you ever told me
Lie to my face on the daily
I’ma go my own way
And I don’t give a fuck if you hate me
Everything you told me
Lie to my face on the daily
I’ma go my own way
And I don’t give a fuck if you hate me »

Joe Mulherin, l’homme derrière n,n propose comme à son habitude une palette de genres musicaux très différents dans cet album puisqu’on continue avec des vibes alt-rock sur le titre buck ou encore l’excellent dernier single en date upside down, le chanteur/compositeur nous montre qu’il est aussi très bon en tant que rappeur car sur chaque titres on retrouve forcément un passage plus rappé.upside down continue dans le thème des relations amoureuses brisées puisqu’on retrouve ici un homme brisé qui ne comprend pas la fin de sa relation.

« Old me is sleeping
I see you when I’m dreaming
I’m changing with the seasons
I don’t know what I’m feeling now »

Le premier featuring sur cet album est avec l’artiste londonien Misogi sur le titre pain place. Les rythmes électro ont une place prépondérante ici mixés à des harmonies carrément hypnotiques. Les paroles de ce morceau sont également pleine d’émotions et évoquent le sujet de la dépression :

« I needed someone to blame, a reason, a something
I need a place for the pain, the grieving, the loving
Get me outside my brain, the pressure, the panic
‘Cause everyday’s the same, a repeat, can’t stand it »

Changement de style musical sur le single fake friend puisqu’ici on retrouve plus un morceau Pop-Punk que < n,n a déjà pu nous proposer à l’époque de Destruction, le thème du morceau est ici très parlant à la vue du titre, il évoque les faux amis dont nous n’avons pas besoin et plus généralement les relations toxiques.

Le morceau de DEATH est quand à lui un titre furieux à l’image de ce qu’éventuellement Fever 333 aurait pu proposer.nothing,nowhere fait d’ailleurs référence dans les paroles au Hybrid Theory de Linkin Park.

« Linkin Park in the dark on a CD
Come home, Hybrid Theory on a repeat »

pretend nous ramène sur un titre Pop-Punk as Fuck avec un refrain très facile à retenir et à chanter en choeur. Les morceaux de nothing,nowhere sont courts et s’enchaînent très facilement quand au changement de style musical fréquent pour ma part tout est tellement limpide que ça ne me choque pas vraiment.

Le dernier featuring de cet album est avec KennyHoopla (que beaucoup ont connus récemment pour sa collaboration avec Travis Barker sur le titre Estella) et JUDGE et s’intitule blood. blood s’inspire d’artistes comme Joy Division ou encore The Cure dans son ambiance générale et au niveau des paroles on a l’impression que n,n aborde ici une histoire d’amour assez glauque/addictive/meurtrière  (rayez la mention inutile):

« I know, I know, I know I need to stop
But I cannot, ’cause baby, you’re my drug
And now I’m stuck, now I’ve got your blood on my hands
Blood on my hands »

On reste dans une ambiance Pop-Punk avec quelques samples électro pour le dernier single extrait de Trauma Factory à savoir nightmare. Ce titre évoque comme d’autres sur cet album la fin d’une relation amoureuse mais surtout le côté trahison et colère d’avoir été rejeté pour passer à quelqu’un d’autre.

« Well, I saw you with a new boy
I’m lookin’ for somethin’ that I could destroy
You know I hate it when you tease me
I see you every night when I am dreaming
Yeah, every time I see you right there
You turn a dream into a fuckin’ nightmare, yeah »

On finit l’album avec trois morceaux dont crave où l’on a clairement l’impression d’écouter une ballade R’n’B par moments et notamment sur le deuxième couplet où la voix de n,n est déformée de façon à passer pour la voix d’un chanteur de ce style musical. On reste dans la même lignée avec un côté plus ballade unplugged sur l’avant-dernier titre real où l’artiste parle à coeur ouvert de sa musique et de sa santé mentale (« I put all this pain in the music« ).

A croire que cet album restera dans la même veine sur les trois derniers titres car barely breathing reste également une ballade avec un côté plus Rock au niveau du refrain et sur le final du titre et plus pop sur les couplets. Ce morceau est d’ailleurs le plus long de l’album avec 4 minutes au compteur mais est d’une beauté sans nom.

Trauma Factory est une énième belle réalisation pour nothing,nowhere! Les fans ne seront pas déçus par l’attente car l’artiste a encore donné beaucoup de sa personne dans ses compositions comme il le fait à chaque fois. nothing,nowhere est un projet authentique comme on en fait plus beaucoup à l’heure actuelle et cet album est un vrai chef d’oeuvre. A écouter d’urgence!

 

Tracklist :

01. “trauma factory”

02. “lights (4444)”

03. “buck”

04. “love or chemistry”

05. “exile”

06. “upside down”

07. “pain place” (feat. MISOGI)

08. “fake friend”

09. “death”

10. “pretend”

11. “blood” (feat. KennyHoopla & JUDGE)

12. “nightmare”

13. “crave”

14. “real”

15. “barely breathing”

Mary Motionless
Mary Motionless
25 Forever. Nergal est ma Tata, j'aime vadrouiller pour les concerts et voir les copains partout et me faire tatouer à fond!

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