[English version below] C’est l’été et qui dit vacances dit festival ? Pas tout à fait ! Nous avions bel et bien posé nos congés mais c’était à l’occasion du retour de Linkin Park en France, et ce dans un stade de France affiché complet depuis des mois ! En ce vendredi 11 juillet la formation américaine revenait pour notre plus grande plaisir afin de faire la promotion de son album sorti en novembre dernier : From Zero. C’est accompagné par JPEGMAFIA et ONE OK ROCK que le groupe de Metal nous faisait le plaisir de revenir. Merci beaucoup à Live Nation pour l’invitation à cet événement, nous sommes ravies de rédiger cet article ! Merci à mon binôme Estelle pour ses incroyables photos.
La queue autour du Stade de France grandie à vu d’oeil alors même qu’il fait une chaleur de fou en ce vendredi. Armés de couverture de survie les fans les plus vaillants étaient présents depuis plusieurs heures quand nous sommes arrivées ! Spoiler alert on aura vu pas mal de coup de soleil et on continuera d’avoir chaud même à l’intérieur du stade.
Les portes ouvrent finalement un peu partout aux alentours de 17h30 et de part et d’autres l’impatience se fait ressentir : cela faisait des mois que les billets étaient achetés pour tout le monde, il était enfin temps !
JPEGMAFIA ouvrira le show ce soir à 19h00 pétante. Son arrivée sur scène en fera sursauter plus d’un car c’est sur des bruits de coups de feu que l’artiste et ses musiciens arrivent. Le chanteur se présente à la foule « Bonjour mon nom est JPEGMAFIA et pendant la demi heure qui arrive vous allez assister à une expérience musicale« . C’est tout de cuir noir vêtu et avec un chapeau de cowboy assez classe qu’il fait son apparition (Et tout de suite on se demande mais comment fait-il ? Il devait avoir sacrément chaud).
JPEGMAFIA commence son set par un titre très posé qui n’est pas sans rappeler du Post Malone. Il enchaînes les morceaux parmi lesquels on retrouve pas mal de styles différents : le tout est mixé ensemble comme une sorte de mashup ? Il rape sur la plupart des titres et on comprend au fur et à mesure de son set que le style sera très différent des parties suivantes. Le côté mélange de genre (rap, éléments électro, moment jazzy avec du saxophone…) nous convainc cependant par un tel choix de première partie ! Malgré tout peu de monde semble connaître l’artiste dans la foule accumulée dans le stade de France, si JPEGMAFIA arrive timidement à faire taper des mains au public, la vibe peut-être trop différente de cette partie là ne semble pas lancer le feu aux poudres. De notre côté, on passe un bon moment sans pour autant être renversé, la découverte était très sympa ! L’artiste et ses musiciens quittent la scène en remerciant le public sur une musique qu’on pourrait retrouver en boîte.
Il est temps d’une petite pause, histoire que l’équipe technique mette en place la scène de One Ok Rock. Nous avons plus que hâte que les Japonais arrivent sur scène. On discute avec quelques personnes autour de nous et on se rend compte que pas mal de monde venait aussi pour eux.
L’attente se fait interminable avec la chaleur mais c’est à 19h50 que le quatuor prend place fièrement et plus motivés que jamais sur la scène du Stade de France. ONE OK ROCK, venu spécialement en Europe pour cette seule et unique date en ouverture pour Linkin Park, est prêt à tout donner. C’est avec un sourire imperturbable et une énergie dévastatrice que les japonais vont créer l’engouement lors de leur set, court, mais terriblement efficace !
La formation de rock japonais nous jouera ce soir 9 titres tous issu de ces deux derniers albums en date. Ils choisiront parmis les chansons les plus percutantes et les plus rock pour convaincre un public immense : ils réussiront même à obtenir un wall of death et plusieurs circle pit de part et d’autres du stade notamment sur C.U.R.I.O.S.I.T.Y. Nous aurons également la chance d’entendre des titres tels que Nasty ou Dystopia qui avaient été parmi nos coup de coeur (pour plus d’infos nous avons fait une chronique de leur dernier album). Moment phare de leur passage sur scène : le feat avec Colin Britain de Linkin Park sur We Are. Auparavant producteur avant de rejoindre la formation phare de la soirée, Colin avait notamment écrit cette chanson avec le groupe pour leur album Ambitions (2017). Taka explique avant de commencer le titre que Colin est devenu un ami proche du groupe depuis lors, de plus We Are est devenue une chanson phare du groupe, surtout au Japon où elle a rencontré un très grand succès.
Proche de Linkin Park depuis plusieurs années, Taka prendra la parole pour exprimer la joie du groupe d’être présent sur scène ce soir. Déjà, c’est la plus grande salle dans laquelle le groupe s’est produit en Europe jusqu’à là (ils feront leur premier Accor Arena en octobre prochain) mais surtout cela faisait des années que le groupe attendait cet événement ! En effet, en 2017, One Ok Rock devait ouvrir pour Linkin Park aux États-Unis puis il y a eu la disparition de Chester… Les fans présents dans la foule attendaient aussi cette occasion pour le groupe, le plaisir est donc partagé par les japonais et leur public !
Nous savions que One ok rock allait tour donner ce soir, le groupe avait trop attendu que ce jour vienne. Nous sommes simplement reconnaissante que cela ait finalement eu lieu en France ! C’est avec une bonne humeur palpable et le sentiment de devoir accompli que Taka (chant), Toru (guitare), Ryota (basse) et Tomoya (batterie) quittent finalement la scène en remerciant le public. Ils sont ovationnés par le Stade de France, nous sommes infiniment fier d’eux. Il est désormais temps pour nous d’attendre Linkin Park !
La nuit commence à tomber et le stade devient bruyant, des olas défilent sans cesse en gradin, l’étau se resserre dans la fosse… L’attente pour Linkin Park se fait plus que jamais longue et le public semble prêt à tout donner ! Dans la surprise générale le stade de France (sûrement à la demande du groupe?) nous lance le générique d’Emily in Paris suivi de celui de Cailloux (oui, oui, le dessin animé pour enfant vous ne rêvez pas!) et à la surprise générale du public, c’est l’euphorie, la grande rigolade.
Il est 21h15 quand les lumières s’éteignent, l’ambiance change drastiquement et c’est l’effervescence dans la foule pendant l’introduction du concert (instrumentale originale de plusieurs passages tirés de Castle of Glass). Linkin Park au complet arrive sur scène sous l’ovation de son public et commence son concert avec une première partie de set plus qu’énergique : de part et d’autres de la fosse c’est la folie puisque les américains enchaînent des titres plus iconiques les uns que des les autres : Crawling ou encore Somewhere I Belong, l’émotion est présente et partagée par les membres de la formation tout autant que par le public. Le groupe est en forme, souriant, Mike et Emily viennent à la rencontre des fans. Le stade entier hurle les paroles des chansons, tant et si bien que Emily tend son micro à la foule à de nombreux moments clés. La formation fini ce premier acte de sa setlist par The Emptiness Machine. Le titre est plus récent mais a cartonné au retour inespéré de Linkin Park l’année dernière, le public saute de partout.
Nous avons droit à une seconde instrumentale pendant laquelle le groupe n’est pas visible sur scène, l’occasion pour la formation, comme pour nous en fosse, de faire une petite pause et de souffler un peu ! La seconde partie du concert sera un peu plus orientée vers des sons électro, à l’image de la carrière variées du groupe : on y retrouve deux titres d’A Thousand Suns (2010) à savoir Waiting for the end mais retravaillé et un solo de Mike sur When They Come For Me. Nous aurons également droit à Burn It Down et Castle of Glass de Living Things (2012). Cette partie réserve également son lot de surprises avec un solo de Joe Hahn en partie accompagné par Colin Britain. Nous aurons également droit à une cover de Fort Minor avec Where’d you go et bien sûr, comment ne pas penser à Chester au vu des paroles ? L’émotion est intense dans le public ! Évidemment Linkin Park profite de ce concert pour jouer ses nouveaux morceaux de From Zero et Emily brillera lors de sa prestations sur Stained où sa voix sera vraiment impressionnante en live. Clou du spectacle plus ou moins attendu par les fans du groupe japonais : Taka de One Ok Rock rejoindra les américains sur scène pour interpréter One Step Closer à leurs côtés. Le moment est magique pour les fans des deux groupes (dont nous faisons partie).
Nouvelle petite pose instrumentale plus que mérité (Linkin Park viens d’enchaîner 11 titres, l’équivalent d’une première partie l’air de rien) et nous voilà repartie avec Lost en version hybride. Quelques notes de piano, la voix de Emily qui résonne dans le stade, les flash des téléphones s’allument de partout et la scène est magnifique. Mike et Phoenix semblent tout deux particulièrement émus, nous aussi. La formation poursuis par Over Each Other, un titre fort avant de finaliser cette partie plutôt courte par What I’ve Done qui semble avoir été attendu comme jamais dans la foule qui semble s’éveiller de nouveau ! Le titre qui avait été utilisé par Transformers est devenu culte et marche toujours aussi bien en concert.
Nous arrivons malheureusement vers la fin du set des américains mais le groupe ainsi que son public semble avoir toujours plus d’énergie à donner. L’instrumentale de live Kintsugi est joué et c’est tout sourire que Linkin Park réapparaît sur scène pour jouer Overflow de From Zero en y incluant une intro de Dr.Dre, pourquoi pas, cela témoigne de l’amour particulier du groupe pour le hip-hop! Le groupe se permet et rigoler et déconner sur scène entre lui mais aussi avec ses fans. Pendant que Mike dessine un projet tatouage à un fan dans la fosse, Emily s’amuse en chantant du Led Zeppelin repris par les musiciens morts de rire. On passe un excellent moment de détente et on rigole bien avec le groupe qui après sa petite pause reprend de plus bel. Et l’enchaînement de Numb, In the End et Faint sera mortel pour la fosse ! Des circle pit et un peu de mosh fait son apparition notamment dans la fosse or qui devient incontrôlable à certains moments. Le groupe savait très bien qu’en sortant les trois titres les uns à la suite des autres , le public serait au rendez-vous ! Une réussite donc et un moment de nostalgie très fort chez les fans les plus anciens à n’en pas douter.
Le groupe dans son intégralité quitte la scène du Stade de France. Une dernière partie de l’instrumentale de Castle of Glass (qui aura servi de fil rouge) est joué et fais comprendre au public qui s’agira de l’acte final de cette soirée incroyable. Linkin Park qui avait allumé le feu au poudre avec son enchaînement fatal juste avant offre une fin de concert explosive et mémorable : Papercut et A Place For My Head sont jouées l’une à la suite de l’autre, autant vous dire que l’ambiance est loin de redescendre dans le stade suite à cela ! Heavy Is The Crown aura été également très attendue et le public de tout le stade hurle les paroles pendant la prestation très satisfaisante du groupe sur ce titre ayant servi d’anthem pour les worlds de League Of Legends. Linkin Park offre un final de qualité avec Bleed It Out retravaillé avec des parties de There Whey Go de Fort Minor. Le public semble très content et amplement satisfait de la prestation des américains ce soir, lesquels quittent la scène en saluant et remerciant chaleureusement les fans venus en nombre. Nouvelle mission cependant : réussir à sortir du Stade de France dans la cohue générale !
Nous repartons de cette soirée plus que satisfaits. Déjà, les premières parties ont tout donné sur scène. Mention spéciale à One Ok Rock qui a réussi à embarquer et convaincre une foule parmi laquelle peu de monde les connaissait vraiment ! Ils ont réussi à créer l’engouement et nous repartons très fier d’eux. De plus Linkin Park aura joué pas loin de 28 titres (parmi lesquels ne sont pas comptés les instrumentales). Ils réussissent à jouer des titres récents comme plus anciens ce qui a le mérite d’être noté : dans une carrière aussi éclectique ils arrivent à lier les éléments les uns aux autres et on ne peut pas dire le contraire : c’est réussi ! Nous sommes très reconnaissants d’avoir eu l’occasion d’écrire cet article et on espère que vous aurez plaisir à le lire.
[ENGLISH VERSION] It’s summer, and who says vacation says festival? Not quite! We had indeed taken our vacation, but it was for Linkin Park‘s return to France, and in a Stade de France that had been sold out for months! On Friday, July 11th, the American band returned to our great delight to promote their album released last November: From Zero. The metal band was pleased to be back with JPEGMAFIA and ONE OK ROCK. Many thanks to Live Nation for the invitation to this event; we are thrilled to be writing this article! Thanks to my partner Estelle for her incredible photos.
The line around the Stade de France grew noticeably longer, even though it was incredibly hot this Friday. Armed with emergency blankets, the most valiant fans had been there for several hours when we arrived! Spoiler alert: we saw quite a few sunburns, and we continued to feel hot even inside the stadium. The doors finally open everywhere around 5:30 pm, and impatience is building on everyone’s lips: tickets had been bought for months, and it was finally time!
JPEGMAFIA will open the show tonight at 7:00 pm sharp. His arrival on stage will make many jump, as the artist and his musicians arrive to the sound of gunshots. The singer introduces himself to the crowd: « Hello, my name is JPEGMAFIA, and for the next half hour, you’re going to witness a musical experience. » He makes his appearance dressed all in black leather and sporting a rather classy cowboy hat (and immediately, we wonder how he does it? He must have been damn hot).
JPEGMAFIA begins his set with a very laid-back track reminiscent of Post Malone. He plays a series of songs, including quite a few different styles: the whole thing is mixed together like a sort of mashup. He raps on most of the tracks, and as his set progresses, we understand that the style will be very different from the following acts. The genre-mixing aspect (rap, electro elements, a jazzy moment with saxophone…) nevertheless convinces us with such a choice of opening act! Despite everything, few people seem to know the artist in the crowd gathered in the Stade de France. While JPEGMAFIA tentatively manages to get the audience to clap, the perhaps too different vibe of this part doesn’t seem to spark any excitement. As for us, we’re having a good time without being overwhelmed; the discovery was very pleasant! The artist and his musicians leave the stage, thanking the audience to music you might hear at a club.
It’s time for a short break while the technical team sets up the One Ok Rock stage. We can’t wait for the Japanese to take the stage. We chat with a few people around us and realize that quite a few people were also there for them. The wait was endless in the heat, but at 7:50 p.m., the quartet proudly took their places on stage at the Stade de France, more motivated than ever. ONE OK ROCK, who had come to Europe especially for this one-off performance as Linkin Park‘s opening act, was ready to give it their all. With an imperturbable smile and devastating energy, the Japanese band created a buzz during their short but incredibly effective set!
This evening, the Japanese rock band played nine tracks, all from their two most recent albums. They chose the most powerful and rocking songs to win over a huge audience: they even managed to get a wall of death and several circle pits on both sides of the stadium, particularly on C.U.R.I.O.S.I.T.Y. We’ll also have the chance to hear tracks like Nasty and Dystopia, which were among our favorites (for more information, we reviewed their latest album). A highlight of their stage performance: the feat with Colin Britain of Linkin Park on We Are. Previously a producer before joining the evening’s flagship lineup, Colin notably wrote this song with the band for their 2017 album Ambitions. Taka explains before starting the track that Colin has become a close friend of the band since then, and We Are has become a signature song for the band, especially in Japan where it has been a huge success.
Having been close to Linkin Park for many years, Taka will take the stage to express the band’s joy at being on stage tonight. This is the largest venue the band has performed in Europe to date (they will be playing their first Accor Arena show next October), but more importantly, the band has been waiting for this event for years! Indeed, in 2017, One Ok Rock was supposed to open for Linkin Park in the United States, then there was the disappearance of Chester… The fans those in the crowd were also waiting for this opportunity for the band, so the pleasure is shared by the Japanese and their audience!
We knew One OK Rock was going to perform tonight; the band had waited too long for this day to come. We are simply grateful that it finally happened in France! It was with palpable good humor and a sense of accomplishment that Taka (vocals), Toru (guitar), Ryota (bass), and Tomoya (drums) finally left the stage, thanking the audience. They received a standing ovation from the Stade de France; we were infinitely proud of them. Now it was time for us to wait for Linkin Park!
Night began to fall and the stadium became noisy, waves of cheers constantly passed through the stands, and the crowd tightened in the pit… The wait for Linkin Park was longer than ever, and the audience seemed ready to give it their all! To everyone’s surprise, the Stade de France (probably at the band’s request?) launched into the theme song for Emily in Paris, followed by Cailloux (yes, yes, the children’s cartoon, you’re not dreaming!), and to the audience’s general surprise, it was euphoria and a roar of laughter.
It was 9:15 pm when the lights went out, the atmosphere changed drastically, and the crowd erupted into excitement during the concert’s introduction (an original instrumental featuring several passages from Castle of Glass). Linkin Park in full arrived on stage to a standing ovation from the audience and began their concert with a highly energetic first half. It was a frenzy on both sides of the pit, as the Americans played one iconic song after another: Crawling and Somewhere I Belong. The emotion was present and shared by the band members as much as by the audience. The band is in great shape, smiling, and Mike and Emily approach the fans. The entire stadium screams the lyrics, so much so that Emily holds her microphone out to the crowd at several key moments. The band finishes this first act of their setlist with The Emptiness Machine. The song is more recent but was a hit during Linkin Park‘s unexpected return last year, and the audience jumps everywhere.
We are treated to a second instrumental during which the band is not visible on stage, giving them, as well as us in the pit, a chance to take a short break and catch their breath! The second half of the concert is a little more focused on electronic sounds, reflecting the band’s varied career: it features two tracks from A Thousand Suns (2010), namely Waiting for the End (reworked), and a solo from Mike on When They Come For Me. We also hear Burn It Down and Castle of Glass from Living Things (2012). This part also holds its share of surprises with a solo by Joe Hahn, partly accompanied by Colin Britain. We’ll also be treated to a cover of Fort Minor with Where’d You Go, and of course, how can we not think of Chester given the lyrics? The emotion in the audience is intense! Obviously, Linkin Park is taking advantage of this concert to play their new tracks from From Zero, and Emily will shine during her performances of Stained, where her voice is truly impressive live. The highlight of the show, more or less expected by fans of the Japanese band, is Taka from One Ok Rock who will join the Americans on stage to perform One Step Closer alongside them. The moment is magical for fans of both bands (including us).
Another short instrumental break, more than deserved (Linkin Park has just played 11 songs, the equivalent of a support act, no wonder) and here we are again with a hybrid version of Lost. A few piano notes, Emily‘s voice echoing through the stadium, cell phone flashes going off everywhere, and the stage is magnificent. Mike and Phoenix both seem particularly moved, and so do we. The band continues with Over Each Other, a powerful track, before concluding this earlier short section with What I’ve Done, which seems to have been eagerly awaited by the crowd, who seem to be waking up again! The track, previously used by Transformers, has become a cult classic and still performs well in concert.
Unfortunately, we’re nearing the end of the Americans’ set, but the band and their audience seem to have more energy to give. The live instrumental Kintsugi is played, and Linkin Park reappears on stage with all smiles to play Overflow by From Zero, including a Dr. Dre intro—why not? It’s a testament to the band’s special love for hip-hop! The band allows themselves to laugh and mess around on stage, not only with each other but also with their fans. While Mike designs a tattoo project for a fan in the pit, Emily has fun singing Led Zeppelin, a rendition of which the musicians are laughing their heads off. We have a great time relaxing and laughing a lot with the group who, after their short break, resume makes it even better. And the sequence of Numb, In the End, and Faint will be deadly for the crowd! Circle pits and a bit of mosh appear, especially in the gold pit, which becomes uncontrollable at times. The band knew full well that by playing the three songs one after the other, the crowd would be there! A success, then, and a very strong moment of nostalgia for the oldest fans, no doubt.
The band in its entirety leaves the Stade de France stage. A final part of the instrumental from Castle of Glass (which served as a common thread) is played, making it clear to the audience who will be the final act of this incredible evening. Linkin Park, who had lit the powder keg with their fatal sequence just before, offers an explosive and memorable end to the concert: Papercut and A Place For My Head are played one after the other, so you can imagine that the atmosphere is far from dropping in the stadium after this! Heavy Is The Crown was also highly anticipated, with the entire stadium’s audience screaming along to the lyrics during the band’s highly satisfying performance of this track, which served as the anthem for the League of Legends World Championship. Linkin Park offered a quality finale with Bleed It Out, reworked with parts of There Whey Go by Fort Minor. The audience seemed very happy and fully satisfied with the Americans’ performance tonight, as they left the stage warmly greeting and thanking the many fans who had turned out. A new mission, however: manage to get out of the Stade de France amidst the general crush!
We left the evening more than satisfied. The opening acts had already given their all on stage. Special mention to One Ok Rock, who managed to captivate and convince a crowd that few knew them well! They managed to create a buzz, and we left very proud of them. Furthermore, Linkin Park played nearly 28 songs (not including instrumentals). They manage to play both recent and older titles, which is worth noting: in such an eclectic career, they manage to link the elements together, and we can’t deny it: it’s a success! We are very grateful to have had the opportunity to write this article and we hope you enjoy reading it.
