Direction Oberhausen, pour la première édition du Knotfest en Allemagne. C’est la deuxième fois que je participe à ce festival (la première étant en 2019, avec l’édition avant le Hellfest). Je rêve de faire celui des USA et j’ai super hâte de découvrir cette version ! A l’affiche aujourd’hui : Vended ; Bleed From Within ; Malevolence ; Jinjer ; Ghostemane ; Tesseract ; Cattle Decapitation ; In Flames ; Meshuggah et bien sur, Slipknot.
On débute la journée avec Vended. Au chant Griffin Taylor et à la batterie Simon Crahan entre autre et qui nous viennent tout droit de Des Moines dans l’Iowa… et si vous n’avez pas encore compris, c’est le groupe des deux rejetons de Corey et du Clown de Slipknot ! Le concert se déroule dans la salle indoor et on peut dire que la fosse est bien pleine ! Le groupe, nous offre un super show, plein d’énergie et de bonne idée. Un groupe à suivre de près !
Le plus dur arrive car il faut sortir de cette salle et ce n’est pas par l’entrée que cela se passe ! Après avoir eu droit à des allemands pas très sympa niveau sécurité, on fini par suivre un groupe et retrouver la liberté ! Mais, on est surtout à l’entrée du festival et c’est parti pour 5 grosses bonnes minutes de marche…. Autant dire que cela est très mal organisé (et ce n’est que le début).
Je me dépêche donc pour ne pas rater le concert de Bleed From Within que je n’ai toujours pas vu et que j’affectionne tout particulièrement. Concert que je verrais de très loin car il y a 3 barrières avant la scène et qu’il faut aller au plus loin pour espérer passer dans la zone d’après. Car oui, dans ce festival, il y a des feux rouges (une première pour moi) et la sécurité ne rigole pas si on essaye de passer alors que ce n’est pas notre tour ! Je verrai donc les groupes de très loin car je n’ai pas la foi d’attendre qu’on veuille bien me laisser aller plus près. (quand je dis que c’est très mal organisé)
Bref, le concert commence à la seconde où j’arrive et c’est l’introduction de I am Damnation qui résonne. Le drapeau représente la pochette du dernier album et celui-ci flotte grâce au peu de vent. J’ai l’impression que le concert est passé en 10 secondes. Je suis entrée dedans directement et j’ai eu du mal a en sortir. Le groupe à une énergie communicative, les titres font effet et la fosse va nous créer des beaux petits nuages de poussière (car oui. On a pas le droit de ramener des bouchons de bouteilles par mesure de sécurité, mais le sol remplit de pierres, dont dès de la taille de ma paume de main, ça pose 0 soucis… et en plus ça fait mal aux pieds). J’ai vu tous les titres que j’affectionne et je ressors encore plus conquise par le groupe !
Retour à l’intérieur pour Malevolence. C’est lourd, ça sent la baston et au final, ça reste assez calme. La fosse prend un réel plaisir, ça se pousse tranquillement et ça attend le dernier morceau pour faire une dinguerie en circle pit ! Malevolence ce n’est pas du tout mon style mais bien contente d’avoir vu ce gros mouvement de foule, qui n’a rien a envier à d’autres gros festivals.
Petite pause bien méritée au frais avant de se décider à aller au Musée Slipknot (je reviens dessus juste après). Je pensais avoir le temps de le faire et d’être à l’heure pour Ghostemane… spoiler alert, ça ne sera jamais le cas. J’ai vu ce concert de très très loin (plus loin et je sortais du site du festival en fait). Merci aux écrans géants qui m’ont donné un aperçu de l’univers de cet artiste. Les morceaux se sont enchaînés très vite, tout comme leur univers propre, faisant danser plus d’une personne dans la file d’attente. Il devait y avoir une ambiance de folie devant la scène mais de loin, cela semblait faire vraiment le travail et mérite d’être revu dans des meilleurs conditions.
Et après 1h30 d’attente (en plein soleil et sur un sol toujours pleins de cailloux) on voit enfin le bout ! J’ai déboursé 15€ pour ce musée et je compte bien y rester toute ma vie. En tout cas, j’ai vu des objets que je rêvais de voir et juste pour cela ça vaux le coup. Il y avait beaucoup de monde en même temps mais avec un (tout petit peu encore) de patience, on arrivait à voir de près ce qu’on voulait. On pouvait même essayer certains de leur instrument et d’autres étaient exposés. On avait aussi pas mal de petits tiroirs qui cachaient des objets sympathiques et improbables (très contente d’avoir vu une paire de chaussettes de Paul Gray…). Un petit plus mais je ne suis pas sure que cela valait vraiment ce prix (et en plus, c’était sold out).
Et en sortant, c’était le début du concert d’In Flames, que j’avais très hâte de revoir ! (et non, ce n’est pas In Fames comme peut le laisser supposer la photo et merci au poteau en plein milieu !). Pas de surprise de ce côté, In Flames nous propose un show de qualité, nous promet un retour d’ici la fin de l’année (l’annonce de la tournée européenne est d’ailleurs dispo depuis). Ils ont su mélanger leur différents albums et surtout nous proposer une dernière demi-heure de dingue, enchaînant les titres les plus connus. Dès les premiers accords de certains titres, comme Only For The Weak ou Take This Life, c’est une foule en délire qui se manifeste et qui rend son énergie au groupe. Hâte de revoir ces messieurs, en salle à la fin de l’année.