Interview Break Stuff [Tribute to Limp Bizkit] – Le tribute au service du live !

Le 17/05/2025 – Rock School Barbey

À l’occasion de cette soirée Tribute Band, la Rock School Barbey de Bordeaux invite, à l’affiche, The Roadies Of The D, Soldier Side, Break Stuff et Blind. Pour ma toute première expérience d’interview, j’ai l’opportunité de pouvoir m’entretenir avec quelques membres du groupe Break Stuff, dans une ambiance détendue et feel good :

Mr. Skull / Platines et chant
Bruno Reolid (BO RD) / Chant
Manuel Marius Acqualeni (Manu) / Guitare

Pouvez-vous présenter le groupe ?

Bruno Reolid (BO RD) – Chant : Eh bien, nous sommes Break Stuff, tribute de Limp Bizkit. Ça fait quoi… 6 ans qu’on est ensemble, en comptant le Covid. On avait fait un petit live sur internet quand même, pendant cette période.

Manuel Marius Acqualeni (Manu) – Guitare : On s’est formés un an avant le Covid.

BO RD : Exactement.

Mr. Skull – DJ : 2019, ouais.

BO RD : Donc voilà, une bande de copains. Enfin, on ne se connaissait pas tous à la base, quasiment pas. À l’exception de toi, Manu.

Manu : Ouais.

BO RD : Et voilà, on a créé le truc avec des mecs qui aimaient ça, le style, qui voulaient rester jeunes encore un peu plus longtemps (rires). Du fun, de l’éclate… C’est Break Stuff, quoi ! Break Stuff, c’est du Limp Bizkit à notre sauce, en sachant que c’est un show, et de la joie.

Mr. Skull : Exactement. C’est un tribute, mais c’est surtout une formation énergie/délire. Moi, de base je viens du hip-hop, je suis scratcheur; je viens pas du néo metal, c’est eux qui m’ont mis dedans. Et du coup, bah ouais… Limp Bizkit s’est imposé tout de suite. Et c’est surtout la connexion avec les gars, qui sont vite devenus des copains en fait.

BO RD : Très important.

Mr. Skull : En deux mois, c’était comme si on se connaissait depuis dix piges !

Manu : Oui, parce que t’avais pas d’expérience de groupe, toi, au départ.

Mr. Skull : Ouais, c’est ça. J’étais seul ! (rires)

BO RD : Voilà. Manu à la guitare, Wes Borland à notre sauce ; Bruno au chant. Et les autres sont cachés, bien sûr (rires) : Dalian à la batterie, Matthieu à la basse, et Martial, notre ingé son.

Pourquoi le choix d’un tribute Limp Bizkit ?

BO RD : Parce que c’est notre came, justement ! Au départ, je sortais de la compo et je savais pas trop où j’allais avec ça. Et en fait, pourquoi Limp Bizkit ? Parce qu’on savait que c’était notre délire. On est sur du néo metal, c’est notre époque, notre truc, le skate aussi, tout ça… Et puis c’est le mix du hip-hop avec le metal, ça bounce, ça groove. Donc on s’est lancés là-dedans. Et puis il n’y en a pas beaucoup. Enfin… pas beaucoup de bons. Désolé les gars, pour ceux qui entendent, mais… (rires)

Mr. Skull : Et puis en France, il n’y en a pas !

BO RD : Un tribute, ça tourne bien et tu t’amuses. Ou ça tourne moins bien, et voilà… c’est peut-être moins fun. On a eu un peu de bol là-dessus. On s’est fait chier, mais ça nous permet de nous marrer.

Matthias (Moi) : Et puis c’est aussi du taf !

BO RD : Ah oui, oui ! C’est du boulot !

Mr. Skull : C’est aussi de la rigolade !

BO RD : Oui, c’est du boulot. Beaucoup de show à préparer, c’est beaucoup de taf !

Mr. Skull : Beaucoup de taf, mais beaucoup de délires.

BO RD : Eh mec, on veut juste se casser, et rigoler en camion.

Mr. Skull : Juste, on se tire. On se retrouve, on fait la route en van… C’est juste ça en fait. Comme on dit : il y a l’avant, il y a la scène, et il y a l’après. C’est tout ça en même temps. En fait, c’est pas que la scène et le fait de jouer. C’est un tout.

BO RD : Et on pense à vous ! Tous les gens qui êtes chez vous, de notre âge. En train de regarder la télé, TPMP, tout ça, en attendant la bouffe… Eh non, bah nous, on s’amuse (rires). Et on pense aussi à ceux qui viennent, c’est grâce à eux si on est là !

Quelles sont vos autres influences ?

Mr. Skull : Tu avais ton truc toi, avec Raining Bombs, et tout ça…

BO RD : Ouais, moi j’avais un groupe qui s’appelait Raining Bombs, c’était pareil : du néo metal, dans la branche un peu Bizkit, avec un mix Deftones. Tout ce qu’on aimait à l’époque : Deftones, Korn, Slipknot… Toute cette période-là où tout était permis, où les gens étaient cools, où c’était encore violent, mais cool. Tu vois ? Il est là, le délire.

Mr. Skull : C’est le tribute Madeleine de Proust, en fait (rires). Tout ce grain-là, des années 2000, cette période quoi…

BO RD : C’est vrai, comme il le disait tout à l’heure, il sort du hip-hop old school…

Mr. Skull : Old school scratch pur. J’avais fait un tribute Rage avec Manu, 2-3 dates, c’était déjà pas mal. Et quand ils m’ont appelé pour Limp Bizkit, c’était évident. Par rapport au scratch, au groove, au hip-hop, à la déglingue quoi ! C’est n’importe quoi en fait sur scène, et c’est ça qui est cool ! C’est le bordel et moi ça, ça me plaît, ça me plaît vraiment ! Je connaissais 3 morceaux de Limp Bizkit, je suis honnête, j’étais pas un fan de base. Et depuis que je suis entré dans ce tribute, ils m’ont aspiré dedans, et merci quoi… (rires) merci, merci. Parce que moi, le néo, à la base… ouais, je me disais… pourquoi faire ? Mais en fait, je prends des claques à chaque fois. Je découvre les autres tribute, je découvre ce monde-là, que je ne connaissais pas avant. Et ouais, grosse claque, à chaque fois ! Les copains, les autres tribute, Soldier Side

BO RD : Après, même en influences, on est fans de Nirvana. Pareil, le grunge, tout ça… c’est notre époque! Les 90/2000, Linkin Park, etc…

Mr. Skull : NTM, je viens de ces influences-là aussi. NTM, c’est rock aussi, il y a un côté…

BO RD : … C’est des métalleux les gars ! JoeyStarr l’a toujours dit !

Moi : Il avait fait un feat avec Mass Hysteria.

BO RD : Avec Mass, oui ! La connexion est évidente.

Que pensez-vous de la montée actuelle des tribute bands ?

Manu : Actuel… c’est pas tellement actuel, ça fait un moment que ça monte.

Mr.Skull : Ouais, mais je trouve que la hype a quand même monté.

Moi : Je pensais aux tournées Family Values Tribute et à la montée d’un tribute comme Early Maggots, ou encore votre future date au Hellfest.

BO RD : Alors, on l’a déjà jouée, la date là-bas…

Manu : … C’était l’année dernière.

Moi : Ah ! C’était l’an dernier ?! Bon, alors désolé… mauvaise info. (Rires)

Le groupe : Allez, on se casse ! On se casse !! (Rires)

Mr.Skull : C’est dommage, ça avait bien commencé… Bonne soirée !

(Rires)

Mr.Skull : Non non, mais après, c’est une super expérience, le Hellfest aussi.

BO RD : Le Hellfest, c’est une méga expérience. Le bénef, c’est que les mecs, ils nous ont mis bien. On a fini avec tous les pass en main, donc on a vu plein de monde super cool sur scène. On est montés sur le côté de la scène, on était royaux ! C’était vraiment cool. On y est allés avec nos potes de Soldier Side, on avait loué une petite dépendance de château, donc… royal!

Mr.Skull : Et pour revenir sur la hype des tributes… Genre, il y a dix ans (façon de parler) il y avait (et il y a encore) des commentaires sur les réseaux : “Ah ouais, mais c’est pas les vrais !”, “Ah ouais, mais ils sont nuls !”, “Ah ouais, mais…”, etc…

Moi : Au niveau du public, je trouve qu’il y a une meilleure reconnaissance aujourd’hui.

Manu : Ça leur permet, au public, de voir les groupes qu’ils aiment, qui ne viennent pas forcément jusqu’ici. Ce sont des groupes qui s’arrêtent soit à Paris, soit au Hellfest; ils ne font pas toute la France, ou ne font pas les salles. C’est des gens qu’on ne voit plus, comme Korn ou Limp Bizkit, on ne les voit plus.

Mr.Skull : Bizkit sont passés en juin à Bruxelles, cette année. À Paris, début avril. Sinon, en France, ils devaient jouer, il y a 4 ans. Mais ils ont annulé. Donc en fait, tu ne les vois pas ailleurs.

BO RD : Oui oui oui. Mais le bénef, en fait, c’est qu’on arrive à une époque où on vieillit tous. Donc, il y a plein de mecs qui ont envie de revivre ces moments. Et la hype, elle s’est faite vraiment là-dessus. C’est-à-dire que ça concerne des quarantenaires, des trentenaires, et même des gens de 20 ans… On a de tout, franchement. Et ça a vraiment explosé. Moi je pense que ça a réellement explosé depuis trois ans. Ça prend vraiment la sauce, quoi…

Mr.Skull : À la reprise, après le Covid, il y a eu le contrecoup. Les gens en avaient ras-le-bol de rester enfermés chez eux. Et le fait de cette libération-là, tu te dis “eh bah putain, ça tue !” Et ça travaille la matière grise, mine de rien. On n’a pas chômé, on a travaillé notre truc dans les starting-blocks pour repartir.

BO RD : Et puis, bon endroit, bon moment. Comme je disais tout à l’heure, c’est le délire de : «il faut bien le faire, si tu veux faire un tribute, sinon ça ne marchera pas.»

Manu : Faut pas se planter !

BO RD : Faut y croire. On veut pas être des pâles copies. On donne un peu notre sauce à nous aussi. C’est super important !

Mr.Skull : C’est surtout un échange avec les gens, 50/50. On transpire, ils font le reste. C’est l’échange, ça nous nourrit. On a besoin de ça.

Moi : Un groupe qui donne pas, on le voit très vite, et on se fait vite chier devant !

BO RD : Ah bah oui, c’est ça ! C’est tellement ça !

Quel est votre rapport à la scène metal française actuelle ? Je pense notamment à Landmvrks, ROTN, Novelists, Revnoir, etc. ?

Manu : Landmvrks, on les a vu au Hellfest, on les a découverts là-bas, et perso… j’ai pris une claque !

BO RD : Mais tout le monde a pris une claque ! Ils avaient remplacé… quel groupe ?

Moi : Ils avaient remplacé Bad Omens.

BO RD : Voilà, Bad Omens.

Manu : On nous a conseillé d’aller les voir.

BO RD : Ils ont tout niqué ! Un pur show !

Manu : Tu sais qu’ils ont mis, si je me trompe pas, deux semaines pour faire le show. Le mec, ils l’ont appelé : « Faut que tu nous fasses le Hellfest« , et le gars il a fait ça en peu de temps.

BO RD : Landmvrks, ultra carré, je les avais vus deux ans avant le Hellfest, à Lyon. Ils faisaient la première partie de BMTH je crois, mais c’était déjà énorme ! Ils m’ont cassé le visage à l’époque, et ça fait plaisir. Les Marseillais, là, les mecs, c’est des machines de guerre : c’est carré, c’est droit, et puis… il y a de la gueule quoi !

Mr.Skull : Le gars, il va partout. Vocalement, c’est une machine. Impressionnant !

BO RD : Pour l’anecdote, j’ai mon neveu qui est venu avec nous au Hellfest. Il a 18 ans, il avait jamais fait de fest de sa vie. On l’a embarqué avec nous, il écoutait du JUL !

Manu : Ouais, il était pas metal de base…

BO RD : Tu vois le délire ? Il est reparti du Hellfest, et derrière, il devient méga fan de Landmvrks, quoi ! Il a reçu son coffret, il y a quelques jours, avec le vinyle et tout… Il est méga fan. Il a arrêté les conneries (rires). C’est bien joué mon pote… (rires).

Quel est votre rapport personnel à la scène (le live) ?

BO RD : La scène, c’est la maison. Tout ce qu’on attend, c’est de jouer. C’est tout ce qu’on veut, en fait !

Manu : Voir les gens, le partage… Qu’on fasse la fête avec eux, sur scène, quoi ! C’est ça !

BO RD : Le meilleur moment de la life. À chaque fois qu’on monte sur scène, on est heureux, on s’en branle de tout ce qui se passe dans le monde… Désolé.

Moi : C’est la parenthèse, la bulle quoi !

Mr.Skull : Ouais, c’est la parenthèse, exactement !

BO RD : Méga life, quoi ! J’adore ma vie. Quand c’est comme ça, c’est : « woow ! ». Et grosse scène, petite scène… Pour nous, c’est la même chose. On a de la chance avec la hype que ça a pris, de faire beaucoup de bonnes scènes, avec beaucoup de monde. Mais petite ou grande, c’est le même kiff, c’est toujours ce même rapport !

À quoi s’attendre à vos concerts ?

BO RD : Woooh laa laaaaa (rires).

Manu : Il faut venir !

BO RD : Ouais ouais.

Mr.Skull : C’est le bordel !

BO RD : Exactement ! Bah tu nous diras toi à la fin ! (rires). Mais voilà ce à quoi il faut s’attendre : perdre quelques kilos, quelques points de vie. Nous, généralement, on perd des kilos par live, ça va vite. (Rires)

Manu : Retrouvez les titres connus de Limp Bizkit, la base !

BO RD : Que du banger, du fun !

Mr.Skull : C’est des morceaux qu’on joue, mais je le dis toujours : c’est un DJ set, le truc. C’est le club, de A à Z. On t’ambiance. Il y a des gens qui viennent nous voir qui sont pas forcément fans de Limp Bizkit à la base, et à chaque fois, ils nous disent: « Putain, l’énergie les gars, merci ! » On les met tous d’accord. Et c’est sans prétention, c’est juste qu’à chaque fois, on a les retours : « Putain j’aime pas Fred Durst, mais putain de claque, merci ! » Mission accomplie.

BO RD : Et comme nous, je vais voir un concert, j’ai envie de kiffer les mecs, quoi… J’ai envie de me marrer avec eux, j’ai pas envie d’aller écouter le skeud, tu vois ce que je veux dire ? Si je vois un mec qui bouge pas, qui me joue son skeud que j’écoutais deux heures avant dans la bagnole… laisse-moi tranquille, quoi ! Putain… C’est du show ! Du partage !

Prévoyez-vous de futures sorties d’albums ? Ou est-ce difficile, notamment pour des questions de droits d’auteur ?

Manu : On n’a pas prévu d’enregistrer du Limp Bizkit, non. Ça, c’est absolument pas prévu.

BO RD : Non, on a une idée de projet, quand même, « on the side ».

Manu : On a fait un titre, mais uniquement pour démarcher. C’est pas pour faire écouter aux gens, pour démarcher les salles.

BO RD : Ouais, vidéos, tout ça.

Mr. Skull : Le but c’est le live, c’est pas de refaire enregistrer du Limp, ça n’a aucun intérêt.

BO RD : Et puis dans tous les cas, c’est pas notre son. On a des petites idées pour rajouter un plus dans les morceaux, et tout… Mais c’est juste pour le kif du live, quoi…

Mr. Skull : Si tu fais une face B, ça peut être intéressant de dire : ils ont fait ça différemment, ils ont tourné différemment.

BO RD : Ouais, tu fais une reprise à ta sauce. Mais nous, c’est pas le but. Nous, on veut juste faire kiffer le Bizkit de la bonne époque.

Mr. Skull : C’est un gros big up à eux !

BO RD : Ils nous ont bien donné déjà, donc voilà.

Quel est votre plateau live de rêve ? Avec qui rêvez-vous de jouer ?

BO RD : En tribute tu veux dire ?

Moi : En général.

Mr. Skull : Du coup, ça reste dans le tribute, parce que c’est bizarre de mélanger, genre, des groupes de compos avec du tribute. C’est toujours un peu délicat.

BO RD : Après, tu me dis : « on fait un live avec les vrais Korn ou Deftones », pas de problème! Mais c’est impossible…

Moi : C’est hypothétique, rêvé en fait…

BO RD : Oui, et puis même avec Bizkit ! Qu’on fasse un truc avec eux… Alléluia les gars ! Bien sûr ! Après, on a fait pas mal de lives avec pas mal de gars différents, mais surtout en tribute. Même les Maggots, c’est des copains. Pareil, on s’est fait des putains de trucs de porc, parce que ça suit bien au niveau de la montée, tu vois? Les Soldier, les copains qui font System, on a souvent partagé la scène.

Mr. Skull : Ce qui est cool, c’est que c’est différent, en plus…

BO RD : C’est ça, c’est la même époque, mais ça crée ce truc où… c’est des bons plateaux, ça ! C’est les plateaux qu’on aime.

Moi : Comme ce soir !

BO RD : Exactement ! Ce soir, c’est trop cool. Avec Roadies Of The D aussi, il y a vraiment un délire de l’époque. Voilà : venez comme vous êtes, kiffez la life, rappelez-vous de la bonne vibe de l’époque où on était encore heureux, et c’est tout…

Arrivez-vous à vivre de votre groupe ou avez-vous d’autres activités parallèles ?

Manu : C’est pas le but en fait, ce qu’on arrive à gagner avec le groupe, on le réinvestit constamment dans le tribute. Pour un meilleur spectacle, du meilleur matériel, pour grossir le show, quoi…

BO RD : … Un max ! Le but, c’est…

Manu : … De présenter la meilleure qualité de show, et offrir un bon spectacle.

BO RD : On revient là-dessus : c’est le show, le show, le show ! Nous, c’est tribute, de toute façon. C’est le revival, donc on veut que ça pète !

Manu : Et gagner de l’argent pour gagner de l’argent ? Moi, pour l’instant, non…

BO RD : Bon, si un jour on nous le propose, avec grand plaisir !

Manu : Oui !

BO RD : Mais dépêchez-vous quand même (rires). Après oui, on a tous des taffs à côté. Martial, qui est dans son studio, tout ça…

Mr. Skull : On a tous un taff, on n’est pas intermittents. C’est pour ça que ça reste aussi, entre guillemets, le plaisir.

Manu : On préserve ce plaisir, cette passion.

BO RD : Oui, oui. Mais le plaisir qui gonfle quand même, parce qu’on arrive à 22 dates quasiment… mais gros, gros plaisir… mais dépêchez-vous, quand même, on sait jamais (rires).

De gauche à droit : Bruno Reolid (BO RD)/Chant, Mr. Skull/DJ et Manuel Marius Acqualeni (Manu)/Guitare.

Quel est votre meilleur et votre pire souvenir de tournée ?

Manu : (rires)

BO RD : Oh putain !

Mr. Skull : Moi je l’ai, la pire !

BO RD : Fais-moi rêver ! Fais-moi rêver !

Mr. Skull : Dans le Var.

BO RD : Oh putain ! Oui, ça, c’était au début, chez les bikers ?!

Mr. Skull : Bandidos, c’était juste avant le Covid. On est arrivés, un soir de match de rugby, je crois ?

BO RD : Coupe d’Europe !

Mr. Skull : Il y avait juste deux groupes : un tribute Pantera, et nous.

BO RD : Et deux mecs…

Mr. Skull : Il y avait deux mecs à la soirée, personne d’autre. Tous les membres du clan des Bandidos étaient là.

Manu : Ils étaient super cool !

Mr. Skull : Les gars étaient tous au bar. Attention, respect aux Bandidos, je veux pas d’ennuis (rires). Tous assis au bar, de dos, et puis ils te regardent comme ça.

BO RD : Oui, c’est la loi, c’est la loi. Je suis désolé, c’est comme ça, mais ils kiffent.

Mr. Skull : Et puis, t’avais les deux gars, un petit et un golgoth, Laurel et Hardy, tout devant. Ils étaient venus pour Pantera. Je crois que c’était la pire, en termes d’échange, il n’y en avait quasi pas…

BO RD : C’est ça qui est assez fun, c’est qu’on a envoyé comme s’il y avait du monde. Les mecs se déplacent, on le fait, quoi !

Mr. Skull : Le patron nous a dit : « C’est bon, on vous prend pour une date sur un stand de tattoo, l’année prochaine. On vous prend pour le festival du tatouage. » Pas fait, malheureusement, à cause du Covid.

BO RD : Mais c’était 3 000 personnes, un truc sympa quoi. Tu vois, c’était pas cool, mais en même temps, il y a eu un petit relent de… du baume au coeur, quoi….

Mr. Skull : Et la meilleure date… peut-être la dernière ?

BO RD : Il y en a des très bonnes ! Après, on avait celle de Toulouse : tout le monde sur scène, c’était l’anarchie. Montpellier aussi : les mecs accrochés au plafond, les fusées dans le c*l (rires)… On a le droit de dire ça ?! (rires)

Moi : On mettra des petites étoiles (rires).

Mr. Skull : Dédicace à Couscous Clan !

BO RD : Le problème des bons souvenirs, c’est qu’il y en a vraiment beaucoup, tu vois. Sur des super dates, des salles de 250 personnes, des salles de 1 000 personnes, on a fait des trucs où… yeah baby ! C’était le kiff quoi ! C’est dur de choisir. On a fait le Théâtre de Verdure vendredi dernier à Nice (Ndlr. Le 9/05/2025 Rockfest 1 Max de Bruit), qui est une très, très belle salle. En extérieur, front de mer, magnifique…

Moi : À domicile en plus !

BO RD : Ouais, mais c’est pas ce qu’on préfère. On veut se casser, nous. Plus on se casse, plus on est heureux, tu vois?

Manu : Mais là, c’était pour une bonne cause, pour une asso.

BO RD : Oui, pour les enfants autistes, donc c’est bien en plus…

Mr. Skull : Big up à Zip, qui nous a pris il y a deux ans, et qui nous reprend cette année. Et on a remis tout le monde d’accord, encore mieux, parce que le show a level up en deux ans. Tout le monde nous le dit, ça n’a rien à voir au niveau de la gueule du show !

BO RD : C’est vraiment un kif. Il y a pas de choix sur le meilleur, il y en a trop pour choisir. Ah par contre, si… Colmar. C’était dégueu aussi…

Mr. Skull : Ouais, Colmar, c’était chaud…

BO RD : Le Aching, on vous aime bien quand même, hein… Mais c’était vraiment hardcore.

Mr. Skull : Ouais, c’était l’anniversaire des 20 ans de l’asso Aching. Déjà, on nous appelle, on joue à 17h, c’est un festival sur deux jours… Tu te dis « Bon, y va y avoir du monde… »

BO RD : Oh là là…

Mr. Skull : C’était compliqué.

BO RD : Oh là là ! Techniquement et tout, c’était… compliqué. Mais vous, vous étiez cool quand même. Mais c’était pas fifou…

Mr. Skull : Super bien accueillis quand même, mais y a des dates, comme ça…

BO RD : C’est vrai que musicalement, c’était pas fifou quoi…

Et pour finir, je vous laisse avec un choix sur une note détente : Vous prenez la question sympa ? Ou la question pas sympa ?

BO RD : Oh bah la pas sympa, quand même ! Bah ouais, c’est pas drôle sinon ! (rires)

Moi : D’après les renseignements que j’ai vu, un petit peu…

Manu : Oula… (rires)

Moi : Il semblerait que vous soyez fans de sport ? (rires)

Mr. Skull : De qui, de sport ? (rires)

La question pas sympa : Boston Celtics / Chicago Bulls ou Nets de Brooklyn ?

BO RD : Bah Chicago Bulls, carrément ! (rires) Ah bah carrément ! Scottie Pippen, mec ! Michael Jordan ! Mais moi, je suis un ieuv, quoi !

Moi : Sympa, mais pas trop sympa, du coup ?

BO RD : Ah si, c’est sympa quand même ! Et la sympa, c’était quoi ? Vas-y, au point où on en est ! (Sourire)

Baseball ou Basketball ?

BO RD : Aah ? (réfléchit)… Basketball ! (rires) Ouais, basketball, basketball ! Mais baseball aussi, c’est cool, même si c’est très long. Mais quand même basketball !

Moi : Très bien, eh bien… C’est tout pour moi !

BO RD : Eh bah merci ! Merci à vous…

Mr. Skull : Merci à vous aussi !

BO RD : Ça fait plaisir !

Manu : Merci beaucoup.

BO RD : Une très belle première, je suis content !

Mr. Skull : Très belle première, une bonne ambiance !

Moi : Content d’avoir fait cette première avec vous.

BO RD : Eh bah tant mieux, carrément.

Mr. Skull : Ravis, ravis.

De gauche à droit : Bruno Reolid (BO RD)/Chant, Manuel Marius Acqualeni (Manu)/Guitare et Mr. Skull/DJ.

Merci aux membres de Break Stuff pour leur temps et leur bonne humeur, ainsi qu’à l’équipe de la Rock School Barbey et tous les autres groupes présents à cette soirée !

Membres de Break Stuff :

Dalian Bronson (Dalian)/ Batterie
Mr. Skull / Platine et Chant
Bruno Reolid (BO RD) / Chant
Manuel Marius Acqualeni (Manu) / Guitare
Mathieu / Basse
Martial / Ingé Son

Matthias
Matthias
Mes goûts musicaux ? J'écoute ... j'aime ou j'aime pas, point 😁 Dévoreur de pizza depuis le berceau 🍕 Adorateur de Mylène Farmer devant l'éternel 🔥 Photographe portraitiste alternatif 📸 Passionné de cinéma 🎬​

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