Hammerfall – Hammer Of Dawn

Actif depuis depuis quasiment 30 ans et fondé par Jesper Stromblad (ex-In Flames) et Oscar Drojnak, rapidement rejoint par Niklas Sundin et Mikael Stanne de Dark Tranquillity, le groupe suédois pratique un Heavy Metal teinté de Power dans la plus grande tradition allemande, aux sonorités dignes des grands Accept ou Helloween. 
Après 11 albums, dont quelques masterpieces comme Crimson Thunder, Renegade ou Glory To The Brave, de nombreuses tournées en tête d’affiche et en haut des noms de groupes en festivals, des changements de Line Up mais stable depuis quelques années, ils reviennent avec Hammer Of Dawn, toujours en répandant leur Heavy Metal racé. 

 

On rentre d’emblée dans le vif du sujet, Brotherhood est du pur Hammerfall, du pur riff Power, rapide, ultra mélodique, des solis typiques et des chœurs guerriers, et évidemment, tout cela est très plaisant à écouter pour les amateurs.
Le morceau éponyme, Hammer Of Dawn, sorti en single quelques semaines avant est un mid tempo dont le refrain rentre en tête dès la première écoute, on se surprend à le chantonner dès qu’il revient. 

 

La production, signée du studio Fredman de Fredrick Nordstrom, aussi en Suède, est un gage de qualité indéniable, élément indispensable pour un rendu formidable. No Son Of Odin ne fait pas exception, Hammerfall reste dans la ligne droite qu’il suit depuis leur premier album, donc depuis 1997, ce qui nous ravit à tous. 
Venerate Me voit apparaître le maître King Diamond sur les backing vocals, toujours aussi haut perchée. Reveries est un peu à part de l’album, plus lente qu’à l’accoutumée mais néanmoins solide, toujours du pur heavy.

 

To Old To Die Young accélère le tempo, rappelant fortement Stratovarius de la grande époque, ainsi que Freedom Call sur certains passages (les Carryyyy Oooon sur les refrains, seigneur), un bijou, assurément. 
Not Today est la balade de l’album (il y en a au moins une sur tous leurs albums), et le pire c’est que ça fonctionne, on ne peut rester de marbre au son de la voix de Joacim Cans qui n’a absolument rien perdu après toutes ces années.
Live Free Or Die renoue avec le Power, puissant, rapide, tout ce qu’on aime, comme pour le morceau suivant, State Of The Wild.
No Mercy finit en apothéose sur une note encore plus rapide, un peu à la When Dragon Lies Bleeding, qui sera clairement le meilleur morceau de l’album.

 

Au final, comme pour AC/DC, Hammerfall, au bout 12 albums, comme dit précédemment, continue de faire du Hammerfall, et ce pour notre plus grand plaisir, reste dans sa ligne de conduite et c’est tout ce qui compte au final. 

 

 

Tracklist :

01 : Brotherhood
02 : Hammer Of Dawn
03 : No Son Of Odin
04 : Venerate Me
05 : Reveries
06 : To Old to Die Young
07 : Not Today
08 : Live Free Or Die
09 : State Of The Wild
10 : No Mercy

 

 

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