[ENGLISH VERSION BELOW] Le groupe espagnol de Screamo/Post-Hardcore/Shoegaze, Boneflower s’apprête à sortir son troisième album studio intitulé Reveries ce vendredi 25 juillet via le label Deathwish Inc. Après un dernier album sorti en 2020, que nous-ont réservés les espagnols?
Ce nouvel album s’ouvre avec l’intro qui donne son nom à l’album, Reveries , quelque chose de très doux pour introduire cet opus avant le titre The Sun And The Moon qui va nous transporter avec le chant clair mais aussi le scream déchirant présent en arrière-plan. Le chant hurlé finit par reprendre le dessus sur le passage extrêmement doux tandis que les passages clairs se fondent parfaitement à l’ensemble oscillant entre le Screamo et le Shoegaze. Sal En Mis Pestañas et ses refrains dans la langue maternelle du groupe nous ramène à la grande époque de certains groupes comme Silverstein pour la touche Emo bien sûr mais Boneflower n’oublie pas les parties plus mélancoliques en chant clair très doux qui rappelle bien évidemment des groupes comme Alcest pour ne citer qu’eux. C’est court et intense on en passe directement sur Pomegranate en feat avec Jeremy Bolm (Touché Amore) dont la voix se greffe en parfait contraste avec celle de Eric Montejo. Le titre est entraînant et semble être un des plus accessibles sur ce nouvel opus, peu étonnant donc qu’il été choisi comme single pour la promotion de l’album! Nocturnal distille ses passages clairs et presque aériens à des passages plus intenses ce qui démontre à quel point Boneflower arrive à switcher facilement d’une ambiance à une autre et le fait avec brio.
La suite avec Coup de Grâce qui sera le plus long morceau de l’album (4:40 minutes), qui ralentit quelque peu la cadence mais n’en reste pas moins intense notamment avec les passages hurlés par le frontman qui semblent fait pour déchirer les cœurs. Le morceau se finit par une outro qui semble calme avant une explosion finale dans les cris avant Sad Bird et surtout Tears Return When Heartbreaks Don’t Heal With Time qui remonte la cadence à son paroxysme. Le single Anniversary et son blast beat en introduction mène à une session instrumentale jouée par les trois membres du groupe qui va conduire à un très beau final et tout cela en l’espace d’à peine 02:29 minutes. Lonely Meteor continue sur sa belle lancée et délivre non pas un mais deux refrains en moins d’une minute, chose assez surprenante mais qui semble tellement logique quand on écoute ce morceau. I Gazed At The Starred Night All Alone And Blood Tasted Like Honey In My Mouth, Lethargic est un morceau très lent et contemplatif avec quelques touches de mélodies alors que dès le début on pourrait penser qu’il va s’articuler uniquement autour de l’ambiance. Reveries se termine par The Void où tout comme le premier titre, le frontman a enregistré à la fois le chant clair et les cris, là encore ce dernier titre ramène à ce que pourrait proposer Alcest notamment dans le chant mais également dans les ambiances proposées même si les « explosions » intenses de Boneflower sont plus nombreuses ici que dans un morceau de nos chers français!
Cet album tout comme ces auteurs, ont été une très belle découverte de cette année et Reveries atterrit sans effort dans nos coups de coeur 2025! En espérant découvrir Boneflower sur scène d’ici l’année prochaine, on va se replonger avec plaisir dans leurs oeuvres précédentes.
Tracklist :
01. Reveries
02. The Sun And The Moon
03. Sal En Mis Pestañas
04. Pomegranate (feat. Jeremy Bolm)
05. Nocturnal
06. Coup de Grâce
07. Sad Bird
08. Tears Return When Heartbreaks Don’t Heal With Time
09. Anniversary
10. Lonely Meteor
11. I Gazed At The Starred Night All Alone And Blood Tasted Like Honey In My Mouth, Lethargic
12. Estrella
13. The Void
[ENGLISH VERSION] Spanish Screamo/Post-Hardcore/Shoegaze band Boneflower is set to release their third studio album, Reveries, this Friday, 25 July, via Deathwish Inc. After their last album released in 2020, what do the Spaniards have in store for us?
The new album opens with the intro that gives the album its name, Reveries, a very gentle introduction to the opus before the track The Sun And The Moon, which transports us with its clear vocals and heart-wrenching screams in the background. The screaming vocals eventually take over from the extremely soft passage, while the clear passages blend perfectly with the whole, oscillating between screamo and shoegaze. Sal En Mis Pestañas and its choruses in the band’s native language take us back to the heyday of bands like Silverstein for the Emo touch, of course, but Boneflower doesn’t forget the more melancholic parts with very soft clean vocals, which obviously remind us of bands like Alcest, to name but a few. It’s short and intense, and we move straight on to Pomegranate, featuring Jeremy Bolm (Touché Amore), whose voice contrasts perfectly with that of Eric Montejo. The track is catchy and seems to be one of the most accessible on this new album, so it’s no surprise that it was chosen as the single to promote the album! Nocturnal distils its clear, almost ethereal passages with more intense passages, demonstrating how easily Boneflower can switch from one atmosphere to another and does so with brio.
Next up is Coup de Grâce, the longest track on the album (4:40 minutes), which slows the pace down a little but remains intense, particularly with the frontman’s screams, which seem designed to tear your heart apart. The track ends with an outro that seems calm before a final explosion of screams before Sad Bird and, above all, Tears Return When Heartbreaks Don’t Heal With Time, which brings the pace back up to its peak. The single Anniversary and its blast beat introduction leads to an instrumental session played by the three members of the band, which leads to a beautiful finale, all in the space of just 02:29 minutes. Lonely Meteor continues its momentum and delivers not one but two choruses in less than a minute, which is quite surprising but seems so logical when you listen to the track. I Gazed At The Starred Night All Alone And Blood Tasted Like Honey In My Mouth, Lethargic is a very slow and contemplative track with a few touches of melody, whereas from the outset one might think that it would revolve solely around the atmosphere. Reveries ends with The Void, where, just like on the first track, the frontman recorded both clean vocals and screams. Once again, this last track brings to mind what Alcest might offer, particularly in terms of vocals but also in terms of atmosphere, even if Boneflower‘s intense ‘explosions’ are more numerous here than in a track by our beloved French band!
This album, like its creators, has been a wonderful discovery this year, and Reveries effortlessly lands among our favourites of 2025! Hoping to discover Boneflower on stage by next year, we will happily immerse ourselves in their previous works.
