Beartooth – Below

Trois ans après Disease, Beartooth revient avec son quatrième album : Below. Considéré comme l’album préféré du chanteur, Caleb, ce dernier y a mis tout ce qu’il avait, niveau chant mais aussi au moment de l’écriture des paroles. Il faut savoir qu’il écrit entièrement les chansons seuls, autant au niveau chant, qu’instrumental. Un album qui semble plus sombre et plus sincère, a retrouver dès le 25 juin via Red Bull Records.

On débute avec le titre éponyme et son introduction saturé mais on retrouve vite les sonorités propre au groupe, tout en découvrant quelques petites nouveautés glissé par-ci, par-là. L’énergie qui ressort est différente, on a l’impression que c’est le titre d’échauffement. On est sur quelque chose de plus lourd que le chant clair va venir rafraîchir, calmer. S’enchaîne Devastation qui est un titre typiquement « Beartooth » car on y retrouve tout ce qu’on aime et qui a fait la réputation du groupe. De l’énergie, de la rapidité et ce sentiment de rentre dedans, qui ne nous laisse pas une seconde de répits. Caleb enchaîne et j’ai d’abord cru qu’il ne s’arrêterait pas de tout le morceau ! Un morceau comme on les aime et qui fonctionne toujours aussi bien ! The Past is Dead tire plus sur la pop dans un premier temps, avant que les sonorités metalcore reprennent le dessus. C’est un morceau en deux temps, clairsemé des habituels « ooh ooh » et d’instrumental lourd. Ce qui en ressort est une énergie de fou qui donne envie de reprendre les paroles a tue tête. Il s’agit de l’un des premiers titres écrit. Le clip représente le début d’un voyage vers les parties les plus profondes et sombres de l’esprit.

« Even though I’m trying my best, doing all I can. 
As you might have guessed, I don’t know how to pretend
I can’t accept that the past is dead »

 

Fed Up est mon morceau préféré. On reste dans la même veine que les morceaux phares du groupe. Une énergie démentiel en ressort, donnant envie de chanter et de sauter dans tout les coins, notamment avec cette magnifique alternance entre le chant et l’instrumental, notamment les guitares. Un morceau qui reprend les codes de Beartooth tout en ajoutant une nouvelle touche qui colle parfaitement. Au contraire, Dominate, est le morceau avec lequel j’ai le plus de mal car on y retrouve une quantité de choses différentes et imprévisibles que j’ai du mal à apprécier à sa juste valeur. On va retrouver du chant clair, un côté black metal avec des blast-beats, un côté très porté Slipknot… On ressent que ce morceau est plus sombre et plus douloureux, encore plus quand on sait qu’il parle des problèmes mentaux du chanteur « Time to separate the weakest part of me ». No Return et son scream introductif, très prometteur, cache un morceau assez commercial. On y retrouve les meilleurs éléments des anglais et je pense que ce titre est un très bon moyen de les découvrir.

« And I’m starting to feel concerned there’s no return.
Losing confidence. An embarrassment.
You’re moving forward while I’m falling far behind »

Phantom Pain est assez différent de ce que l’on trouve habituellement. Il est plus violent, plus rapide et beaucoup moins mélodique. On doit attendre le refrain pour tenter de reprendre son souffle et encore, il est tout aussi rapide que le reste. C’est un morceau taillé pour le live où il va faire un véritable malheur. Skin nous replonge dans ce petit côté pop déjà vu sur The Past is Dead. On a très envie de reprendre le morceau en chœur et la mélodie qui manquait juste avant et bien présente. A nouveau, Beartooth, nous livre un morceau comme ils savent les faire et on est content de le trouver au milieu de Below. On continue avec Hell of It qui s’annonce beaucoup plus violent dès les premières secondes. C’est agressif, c’est vivant et on a presque le sentiment d’écouter un autre groupe. Si l’on survit à Phantom Pain en live, c’est bien celui-ci qui va nous mettre KO. Un morceau que je suis bien contente de trouver ici et j’en redemande même !

« Take it all, I barely exist. Rip the flesh off my bones.
Make a feast of my carcass. Why am I a dreamer? »

I Wont Give It Up reprend ce côté punk qui donne cette énergie caractéristique. Un refrain captivant, un rythme effréné et voilà devant nous un titre très bon. The Answer est le dernier morceau avec du chant. Il reste dans la même veine que les morceaux précédemment écouté. Un instrumental qui sens la bonne humeur et la joie mais avec un chant plus doux et moins motivant. Ce titre nous permet de nous reposer et de nous préparer à quitter cet univers. Arrive The Last Riff qui porte très bien son nom, étant le dernier proposé sur Below. Comme dit juste au dessus, ce titre est entièrement consacré à l’instrumental. Assez perturbant dans un premier temps, tant le chant de Caleb est emblématique et reconnaissable, on se laisse finalement porté et on découvre un morceau beau et qui semble plein d’espoir. Une très bonne façon de clôturer un album riche en couleurs et sentiments.

« Just lie to me, say you have the answer. I’ve been burning all the books that created me.
Choosing silence to escape my insecurity but the quiet only makes me crazy.
It’s a pattern and it’s never changing. Shine a light, help me find myself. »

 

Avec Below, Beartooth nous propose un album de qualité. On ne s’ennuie pas une minute, avec ce surplus d’énergie, qui donne toujours autant envie de sauter dans tout les sens. Certains titres se différencient pas mal et j’ai hâte de les découvrir dans une version live et d’autres qui sauront conforter les fans en retrouvant ce que les anglais savent faire de mieux.

Tracklist :

Below
Devastation
The Past Is Dead
Fed Up
Dominate
No Return
Phantom Pain
Skin
Hell Of It
I Wont Give It Up
The Answer
The Last Riff

Gloomy
Gloomy
Passionnée par le poulet curry, la pizza et de temps en temps la musique.

Latest articles

Related articles

Leave a reply

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici