[ENGLISH VERSION BELOW] Le quatrième album du groupe danois de Death Metal, Baest intitulé Colossal, s’apprête à sortir le vendredi 15 août prochain via Century Media Records. Après trois albums qu’on avait absolument adorés, que nous-ont ils réservé sur ce nouvel opus?
C’est avec le single Stormbringer que Baest va commencer Colossal et c’est avec un riff très Rock que va s’ouvrir ce morceau avant de revenir sur une rythmique purement Metal faite pour vous écraser les cervicales juste avant que la voix de Simon Olsen ne vienne régaler nos cages à miel avant de revenir sur un passage assez long et instrumental sur lequel on peut retrouver le riff plus Rock présent au début qui va parfaitement intégrer cet intermède très Rock avant que le chant guttural du vocaliste ne perce cette presque quiétude pour nous en extraire. Un premier titre qui va démontrer la polyvalence mais également de nouvelles influences pour la musique des danois. Un autre single Colossus sorti bien avant l’annonce de l’album revient à du pur Death Metal plus lent et plus lourd qui permet de revenir au son qu’on apprécie le plus chez Baest avec des passages parfaits pour headbanger! In Loathe And Love reste dans la continuité du précédent morceau avec peut-être une légère influence proche du Heavy Metal tandis que King Of The Sun (feat Jesper Binzer de D-A-D) reste un morceau Metal dans son approche mais avec des touches plus mélodiques tandis que le vocaliste invité va apporter un vent de fraîcheur à ce morceau, une approche intéressante qui permet au groupe danois de continuer à sortir de sa zone de confort.
Imp Of The Perverse revient quelque chose de familier tandis que Misfortunate Son rend hommage au Metal 80’s avec en guest ORM, groupe de Melodic Black Metal/Epic lui aussi originaire du Danemark. Mouth Of The River rappellera les débuts de Baest aux plus nostalgiques de cette Era. Light The Beacons semble être la composition la plus mélodique de la formation à ce jour et continue à rendre hommage à certaines époques de l’histoire du Metal tout en restant 100% instrumental et fera donc parfaitement la transition avec le dernier morceau de Colossal à savoir Depraved World là aussi on peut retrouver certaines influences 80’s notamment au niveau des parties de guitare tandis que le vocaliste continue à évoluer dans son style de prédilection qui semble en contraste avec le reste du titre.
Baest propose avec Colossal, son album le plus éclectique à ce jour. Même si il ne plaira pas à tout le monde et encore moins à ceux particulièrement attaché à leur côté purement Death Metal, ce quatrième album reste quelque de sympathique à écouter quand on veut sortir de sa zone de confort, chose que le groupe a parfaitement réussi à faire ici!
Tracklist :
01 Stormbringer (04:32)
02 Colossus (04:23)
03 In Loathe And Love (05:09)
04 King Of The Sun (feat. Jesper Binzer of D-A-D) (04:09)
05 Imp Of The Perverse (05:56)
06 Misfortunate Son (feat. ORM) (04:02)
07 Mouth Of The River (04:24)
08 Light The Beacons (03:42)
09 Depraved World (06:04)
[ENGLISH VERSION] The fourth album by Danish death metal band Baest, entitled Colossal, is set to be released on Friday 15 August via Century Media Records. After three albums that we absolutely loved, what do they have in store for us on this new opus?
Baest kicks off Colossal with the single Stormbringer, opening with a very rock-inspired riff before returning to a purely metal rhythm designed to crush your neck just before Simon Olsen‘s voice comes in to delight our ears, followed by a fairly long instrumental passage featuring the rock riff from the beginning, which fits perfectly into this very rock interlude before the vocalist’s guttural singing pierces the almost tranquillity to pull us out of it. This first track demonstrates the versatility and new influences of the Danish band’s music. Another single, Colossus, released well before the album was announced, returns to pure, slower and heavier Death Metal, bringing us back to the sound we love most about Baest, with passages perfect for headbanging! In Loathe And Love continues in the vein of the previous track, with perhaps a slight Heavy Metal influence, while King Of The Sun (featuring Jesper Binzer from D-A-D) remains a Metal track in its approach but with more melodic touches, and the guest vocalist brings a breath of fresh air to the track, an interesting approach that allows the Danish band to continue to step outside their comfort zone.
Imp Of The Perverse brings back something familiar, while Misfortunate Son pays homage to 80s metal with a guest appearance by ORM, a melodic black metal/epic band also from Denmark. Mouth Of The River will remind those most nostalgic for that era of Baest‘s early days. Light The Beacons seems to be the band’s most melodic composition to date and continues to pay homage to certain periods in the history of metal while remaining 100% instrumental, making it the perfect transition to the last track on Colossal, Depraved World, where we can also find certain 80s influences, particularly in the guitar parts, while the vocalist continues to evolve in his preferred style, which seems to contrast with the rest of the track.
With Colossal, Baest offers its most eclectic album to date. Even if it won’t appeal to everyone, and even less so to those particularly attached to their purely Death Metal side, this fourth album remains something enjoyable to listen to when you want to step out of your comfort zone, something the band has perfectly succeeded in doing here!