Lors du Motocultor Festival cet été, on a pu poser quelques questions à Cassi (batteur) du groupe Paleface Swiss, il a répondu à nos questions en français et avec bonne humeur et simplicité !
1/Alors, pour commencer, comment est-ce que tu décrirais la musique de Paleface Swiss sans utiliser le terme metal, metalcore, deathcore?
Honnêtement? Je pense que c’est une bonne question ,de la poser comme ça. Honnête et émotionnel, peut-être un peu mélancolique. Et à l’époque, violent. À la base, je pense toujours encore violent.
2/Qu’est-ce qui vous inspire le plus en ce moment pour écrire des morceaux ou composer ?
Il y a plusieurs parties, plusieurs façons. Les gens qui me donnent du support, comme ma fiancée, ma famille, mes amis, mais surtout les fans et surtout les gens qui souffrent dans leur vie pour l’instant. On arrive à leur donner quelque chose pour les aider un peu dans leur quotidien, dans leur vie.
3/ En ce moment, vous êtes en tournée pour les festivals. Est-ce que tu aurais une anecdote ou une histoire drôle à nous raconter qui vous serait arrivée pendant cette tournée ou même sur une autre ?
Oui. Entre deux festivals, on avait joué en République tchèque, d’abord. Et on est allé jusqu’en Autriche. Et on a presque perdu notre, je ne sais pas comment dire en français, le technicien qui fait la lumière Notre LD.Parce qu’il était complètement bourré. Et la seule raison pourquoi on l’a chopé, c’est parce que notre chauffeur, la première fois, je pense, dans toute sa vie, il n’a pas introduit son alarme. Sinon, il n’était jamais en retard. Parce que Boscol, c’était à 5 heures et lui, il l’a réveillé à 7h30 parce qu’il est tombé dans le bus. C’était super rigolo. Mais après, il s’est rendu compte qu’il a oublié, en fait, perdu son portable et sa console pour faire la lumière. Mais après, en fin de compte, tout s’est bien réglé. On a tout repris. Comment dire? On a tout reçu de nouveau.
Après, il y avait une pièce qui s’était cassée, donc ils ne pouvaient pas l’utiliser, la console. Mais par hasard, le prochain concert, c’était en Hongrie. Et ils avaient cette exacte pièce dans la salle où on a joué. Donc après, après, ça a marché de nouveau. Et le même run, quand on est allé en Finlande, notre merch guy, il a oublié son passeport dans l’avion. Donc ouais, ça, c’était tout ce run.
4/ Alors, si Paleface Swiss était une série ou un film, ce serait lequel et pourquoi?
Films, je ne sais même pas. Oui, séries. Honnêtement, je ne sais pas. House of a Thousand Corpses, peut-être. Un film d’horreur qui te fait rire. Séries, peut-être. Je ne sais pas, je ne regarde même pas trop de séries. Mais c’est une bonne question. Mais je reste avec House of a Thousand Corpses.
5/Donc, comme je disais, vous êtes en tournée des festivals. Est-ce que vous préférez les gros festivals ou jouer dans des salles plus fermées, des petites salles, des moyennes salles?
Moi, je préfère les petites, moyennes salles. Mais ça dépend, parce que parfois, il y a des grands festivals qui sont aussi super bien organisés. Mais aussi, il y a des grands festivals qui sont super nuls à organiser. Ça dépend. Je ne peux pas le dire. J’aime le changement entre les deux. Pour l’instant, on joue des grandes scènes, des grands festivals. Et après, tout d’un coup, on est de nouveau dans une petite salle. Et les petites salles, c’est quelque chose qu’on perd à partir d’un moment. On n’arrive plus à retourner à un petit bar pour 200 personnes. Ça me manque un petit peu.
6/Vous avez joué au festival 666 la semaine dernière. Comment avez-vous vécu votre date là-bas? Est-ce que vous avez aimé l’expérience de ce festival à taille humaine?
Oui, c’était très bien. C’est exactement ce type de petit festival que j’adore. Apparemment, je ne le connaissais pas. Il est aussi très nouveau. Mais j’espère vraiment que ce festival va rester et qu’il va évoluer le plus grand possible. Je pense potentiellement qu’il ne peut pas grandir de trop. Mais on a été super bien accueillis. Toutes les personnes étaient super sympas. Vraiment, c’était vraiment chouette de jouer là-bas.
7/ En tant qu’artiste, si tu devais faire une tournée avec un groupe ou un artiste, si tu devais vraiment rêver, ce serait avec qui?
Pour moi, Korn, plus grande partie, mais aussi Behemoth. C’est un de mes groupes préférés. Moi, j’écoute beaucoup de death et black metal. Et surtout, black metal, il y a beaucoup de groupes. On n’arrivera pas à tourner avec. Ce serait différent, mais pourquoi pas. Mais ça, c’est quelque chose que moi, j’aimerais vraiment faire. J’aimerais bien mélanger les vieux groupes avec les groupes modernes, les groupes des années vraiment 90. C’est intéressant. C’est parce que c’est la plupart des musiques que j’écoute, mais de proposer quelque chose de nouveau pour la vieille garde et de montrer aux new kids un petit peu la fondation où notre musique a commencé.
8/ Dans ce que tu écoutes en ce moment, si tu devais recommander un artiste ou un album, tu aimerais recommander lequel et pourquoi?
En ce moment, j’écoute beaucoup de black metal. Oui, mais les groupes sont toujours un peu difficile. Mais ce que je peux dire, c’est qu’au Bloodstock, j’avais vu Emperor la première fois. Donc tout ce qu’il y avait Emperor. Parce que le concert, c’était vraiment trop bien. Il a un nom bizarre, le deuxième album d’Emperor. Him for the welcome at dusk. Quelque chose comme ça.
9/Est ce que vous avez des petits rituels avant de monter sur scène?
On fait des bêtises. Un petit peu de stretching, un petit peu de mouvement. On a essayé de faire différents rituels. On avait essayé une fois, je ne sais pas comment Slipknot faisait à l’époque, de nous mettre dans un cercle. En équipe, elle fait Swiss, on est où? Mais on ne peut jamais rester sérieux. Et je veux dire, notre musique, elle est sérieuse. Mais on fait quand même beaucoup de bêtises et des conneries. La meilleure des choses, on met de la techno et on commence à danser.
Et je pense qu’on va finir là dessus. Déjà, merci de m’avoir accordé du temps.
Merci à vous.
10/ Et puis, on a hâte de vous voir sur scène ce soir. Et est ce que tu aurais un dernier mot pour les fans français?
Oui, merci de votre support. Parlez de vos problèmes, parlez de vos problèmes mentaux surtout. Si vous ne vous sentez pas bien, n’importe qu’est ce que c’est, même si c’est juste une petite chose, il ne faut pas le garder trop pour soi même. Trouvez les gens avec lesquels vous pouvez parler. Et pensez bien qu’on préfère avoir les larmes d’un pote sur l’épaule que son cercueil.
