Le duo grunge moderne Softcult, originaire de l’Ontario, a dévoilé son nouveau single She Said, He Said, extrait de son premier album complet récemment annoncé, When A Flower Doesn’t Grow , qui sortira le 30 janvier 2026 chez Easy Life Records.
À propos de ce nouveau single, la chanteuse Mercedes Arn-Horn explique : « She Said, He Said est une chanson qui parle de croire les victimes d’agressions. On sait que les cas d’agressions sexuelles sont historiquement sous-déclarés et que la plupart des victimes ne se manifestent pas par crainte d’être accusées de mentir. Lorsque les victimes se manifestent, elles sont trop souvent blâmées pour avoir encouragé la situation qui a conduit à l’agression. Les mythes et les fausses allégations visant à rejeter les accusations d’agression perpétuent la désinformation qui conduit à la méfiance et à la suspicion envers les victimes lorsqu’elles décident de partager leur histoire. Cette culture du scepticisme misogyne contribue à réduire les victimes au silence, permettant ainsi aux prédateurs de continuer à commettre leurs abus tout en échappant à leurs responsabilités. Cette chanson raconte une histoire qui est bien trop familière : celle du « gentil garçon » qui contraint et fait pression sur sa victime au lieu de lui demander son consentement. »
Sur le clip officiel qui accompagne le morceau, Mercedes poursuit : « Nous voulions créer un visuel qui aborde ce sujet très poignant et nuancé de manière respectueuse, tout en faisant résonner et en transmettant le message souhaité. Nous avons décidé de nous concentrer sur la frustration que ressentent de nombreuses femmes lorsque nous racontons des histoires traumatisantes et que nous sommes accueillies avec suspicion et accusations. Nous avons choisi un décor de salle d’interrogatoire pour capturer le sentiment de « plaider notre cause » afin que notre vérité soit entendue et crue. Nous avons inclus quelques clins d’œil à d’autres vidéos de cet album, qui représentent un thème commun d’oppression et d’abus patriarcaux. Les indices présentés comme des preuves sur la table de la salle d’interrogatoire mènent directement aux personnages masculins anonymes d’autres vidéos (Naive, 16/25). Cependant, le détective, aveuglé par ses préjugés patriarcaux, ne parvient pas à faire le lien et jette plutôt le doute sur la victime, la blâmant de manière classique ».
