LA DISPUTE ont sorti un nouveau titre ! Intitulée Environmental Catastrophe Film, ce nouveau titre est extrait du prochain album du groupe post-hardcore originaire du Michigan, No One Was Driving The Car, dont la sortie est prévue le 5 septembre prochain via Epitaph Records.
À propos de ce nouveau single, le chanteur Jordan Dreyer explique : « Le deuxième acte, qui constitue en quelque sorte le thème central de l’album, est une chanson unique divisée en trois parties. Elle commence avec un garçon assis près d’un ruisseau dans une zone boisée près de chez lui, tenant une tortue serpentine au-dessus de l’eau qui coule, avant de suivre son chemin sinueux jusqu’à la rivière autour de laquelle la ville a été construite, et à travers une brève histoire de la ville elle-même : sa colonisation, la création de l’Église réformée chrétienne et l’industrie du meuble qui a dominé sa croissance économique initiale. De là, nous revenons au garçon assis près du ruisseau. Il constate son propre manque de contrôle face à la créature qui se débat dans ses mains, puis à nouveau à l’église, en écoutant un sermon sur les doctrines calvinistes de la prédestination, de la dépravation innée et totale de l’homme, et de la grâce irrésistible du dieu de sa famille. À la fin, il retourne pour la première fois à l’âge adulte dans cette même église, pour les funérailles d’un vieil ami qui s’est suicidé, à partir de quoi la conversation revient sur le ruisseau comme métaphore de la vie et du temps, et sur ce sur quoi nous avons finalement le moins de contrôle dans la vie : le fait que nous ne pouvons changer ni le fait qu’il coule, ni la direction qu’il prend sans cesse.
Dans la dernière partie, l’histoire de la fabrication de meubles dans la ville revient comme une métaphore supplémentaire, nous présentant comme du bois non taillé, enfermé dans le tour du temps et contre sa lame tournée, pour sculpter à chaque rotation des fragments de soi en route vers de nouvelles formes – peut-être utiles, peut-être belles, peut-être pas. Et lorsque les couches rabotées tombent au sol, elles sont balayées à la fin de la journée et jetées dans le fourneau : pour brûler et être respirées sous forme de fumée, ressenties sous forme de chaleur, et revenir un jour sous forme de pluie dans l’atmosphère où elles se sont dissipées. Ce qui reste sur le tour est mis à profit — utilisé comme lattes dans les dossiers de chaises ou comme pieds de table — et à partir de cette image, le focus se resserre à nouveau : vers la vie avec l’autre — où, finalement, le narrateur trouve son propre réconfort face au tumulte — à travers les meubles déplacés et utilisés par eux d’une maison commune à une autre, et la personne avec laquelle il les a partagés. »
