[ENGLISH VERSION BELOW] L’artiste anglais Yungblud a sorti il y’a quelques jours son quatrième album studio, Idols via Capitol Records. Un album très attendu par sa fan-base qui montre encore une fois l’étendue du talent de Dom!
L’album s’ouvre avec le single de 9 minutes (ce qui fait plutôt peur quand on est pas habitués) Hello Heaven, Hello! Au final le choix de cette durée semble assez cohérent avec les différentes directions artistiques et musicales empruntées par l’artiste, Hello Heaven , Hello semble se décomposer en trois parties bien distinctes et permet aux auditeurs de ne pas s’ennuyer une seule seconde mais ce qui frappe encore et toujours c’est la puissance vocale de Yungblud notamment sur la deuxième partie bien plus Rock que la première qui semble évoquer une ballade Pop-Rock. Le solo présent à 5:12 min est également brillant et démontre la virtuosité du musicien (ou de ses musiciens?). Les deux parties finissent par fusionner avant la dernière qui semble plus expérimentale mais aussi plus accoustique et qui met en valeur les parties vocales. On plonge donc maintenant dans de l’inédit avec Idols PT.1 un morceau très calme et très Pop dont la signification pourrait être interprétée de façon assez large, Yungblud aborde t’il l’amour porté à une idole ou la façon de voir les changements de nos artistes préférés dans leur manière de s’exprimer que ce soit musicalement/vestimentairement parlant avec des paroles telles que « Whatever happened to living like idols if we want to be? […] Cause everyone knows I need you. I wear too much make up to see », le doute est permis et permet une appropriation assez large du titre qui semble ne pas s’arrêter et enchaîne directement avec le bonbon qu’est Lovesick Lullaby! Ce deuxième single change d’ailleurs radicalement du titre précédent, il est plus fun, plus joyeux , plus audacieux ou encore plus Punk dans son approche et rappelle fortement les débuts de Yungblud avec 21st Century Liability et cela fait très plaisir à entendre car cette époque révolue nous manque beaucoup (même si chaque artiste évolue et il est bien normal de voir que lui aussi ne s’est pas reposé sur ses lauriers). Dernier single sorti, le magnifique Zombie (à ne définitivement pas écouté si vous sortez d’un concert qui vous a bouleversé quitte à pleurer comme une patate dans le métro parisien…c’est bien sûr du vécu). La voix de l’artiste est prenante et délivre une forte dose d’émotions tout comme le texte (mais aussi le clip), Zombie est fait pour vous enfoncer un couteau en plein coeur et si il est déjà brisé, c’est encore mieux, là encore Dom nous prouve son talent à nous briser pour mieux nous réparer derrière ce qui pourrait être le cas avec la rythmique plus entraînante de The Greatest Parade même si le morceau ne fait définitivement pas partie des meilleurs sur Idols.
On arrive déjà à la moitié de l’album avec Change qui évoque le fait que nous changions tous dans la vie mais également le fait qu’on porte énormément d’attention aux regards et aux opinions des autres pendant cette période. La chanson est simple mais apporte un message fort qui serait d’être simplement nous-même et d’envoyer bouler les autres! Un morceau plus entraînant pour la suite avec Monday Murder mais là encore on pourrait rester sur l’avis de The Greatest Parade, les deux titres se ressemblent et semblent tirer un peu en longueur. Ghosts rejoint la liste des morceaux longs avec plus de 6 minutes au compteur, l’intro est douce, calme et mélodique, la seule touche de puissance venant de la voix du chanteur. Tout comme Hello Heaven, Hello, cette chanson pourrait se décomposer en deux parties avec un côté plus Rock et Funky en parfait contraste avec le côté doux du début avec aussi un clapping et un côté plus orchestral, à coup sûr ce morceau fera un carton lors des futurs lives de Yungblud. Fire est une chanson très Pop qui garde tout de même un côté très Rock Anglais, le final s’assombrit pour laisser la place à War. Un morceau très similaire à Fire au final qui conduit à la deuxième partie de Idols qui va venir se greffer au dernier morceau Supermoon, qui est une superbe façon de conclure ce nouvel opus, une ballade puissante et émouvante.
En tant que fan de Yungblud, on peut retrouver différentes choses qui nous plaisent beaucoup comme Lovesick Lullaby et son style enjoué et fun mais également les ballades comme Supermoon, Zombie ou encore Ghosts mais en tant que fan de longue date, les morceaux tels que Lovesick Lullaby manque cruellement…Cet album n’est en soit pas mauvais et montre que Yungblud cherche à s’affranchir de ce qu’il était au tout début de sa carrière et grandit en même temps que ses fans, ce qui n’est en soit pas surprenant.
Tracklist :
1. Hello Heaven, Hello
2. Idols Pt. I
3. Lovesick Lullaby
4. Zombie
5. The Greatest Parade
6. Change
7. Monday Murder
8. Ghosts
9. Fire
10. War
11. Idols Pt. II
12. Supermoon
[ENGLISH VERSION] A few days ago, English artist Yungblud released his fourth studio album, Idols, via Capitol Records. The album was eagerly awaited by his fan base and once again showcases Dom‘s immense talent!
The album opens with the nine-minute single (which is quite daunting if you’re not used to it) Hello Heaven, Hello! Ultimately, the choice of length seems quite consistent with the different artistic and musical directions taken by the artist. Hello Heaven, Hello seems to break down into three distinct parts, keeping listeners entertained throughout. But what strikes you again and again is Yungblud‘s vocal power, particularly in the second part, which is much more rock than the first, which seems to evoke a pop-rock ballad. The solo at 5:12 is also brilliant and demonstrates the virtuosity of the musician (or musicians?). The two parts eventually merge before the last one, which seems more experimental but also more acoustic and highlights the vocals. We now dive into something completely new with Idols PT.1, a very calm and very pop song whose meaning could be interpreted in a fairly broad way. Is Yungblud talking about the love we have for an idol, or the way we see changes in our favourite artists in the way they express themselves, whether musically or in terms of clothing, with lyrics such as « Whatever happened to living like idols if we want to be? […] Cause everyone knows I need you. I wear too much make up to see », leaving room for doubt and allowing for a fairly broad interpretation of the track, which seems to go on forever and segues directly into the sweet treat that is Lovesick Lullaby! This second single is a radical departure from the previous track. It’s more fun, more joyful, more daring and even more punk in its approach, strongly reminiscent of Yungblud‘s early days with 21st Century Liability. It’s a pleasure to hear, as we miss those days very much (even if every artist evolves and it’s only natural that he too hasn’t rested on his laurels). The latest single released is the magnificent Zombie (definitely not to be listened to if you’ve just come out of a concert that has left you feeling so emotional that you’re crying like a baby on the Paris metro…speaking from experience, of course). The artist’s voice is captivating and delivers a strong dose of emotion, as do the lyrics (and the video). Zombie is designed to stab you in the heart, and if it’s already broken, even better. Once again, Dom proves his talent for breaking us down in order to build us back up, which could be the case with the more upbeat rhythm of The Greatest Parade, even if the track is definitely not one of the best on Idols.
We’re already halfway through the album with Change, which evokes the fact that we all change in life, but also the fact that we pay a lot of attention to the views and opinions of others during this period. The song is simple but carries a strong message: just be yourself and tell the others to get lost! Monday Murder is a more upbeat track, but again, we could stick with our opinion of The Greatest Parade: the two tracks are similar and seem to drag on a bit. Ghosts joins the list of long tracks at over 6 minutes. The intro is soft, calm and melodic, with the only touch of power coming from the singer’s voice. Like Hello Heaven, Hello, this song could be divided into two parts, with a more rock and funky side in perfect contrast to the softness of the beginning, with clapping and a more orchestral feel. This track is sure to be a hit at Yungblud‘s future live shows. Fire is a very pop song that still retains a very British rock feel, with the finale darkening to make way for War. This track is very similar to Fire and leads into the second part of Idols, which is followed by the final track, Supermoon, a powerful and moving ballad that is a superb way to conclude this new album.
As a Yungblud fan, there are various things we really like, such as Lovesick Lullaby with its playful and fun style, but also ballads like Supermoon, Zombie and Ghosts. However, as a long-time fan, tracks like Lovesick Lullaby are sorely missed… This album is not bad in itself and shows that Yungblud is seeking to break free from what he was at the very beginning of his career and is growing up alongside his fans, which is not surprising in itself.