[ENGLISH VERSION BELOW]
Les allemands du groupe metalcore Senna sont fier d’annoncer la sortie de leur premier album, Stranger To Love sort ce Vendredi 23 mai 2025 chez SharpTone Records.
Senna présente un album intimes et réfléchies qui explorent les subtilités de la connexion humaine et de la croissance personnelle.
Senna ne cesse de se tailler une place sur la scène alternative. Avec Stranger To Love, le groupe élargit son paysage sonore, en nous livrant un album à la fois personnel et universel.
Le groupe sera en première partie de The Devil Wears Prada pour leur tournée européenne et britannique très attendue.
Hurricane
L’album s’ouvre sur une guitare semi-acoustique, accompagné de touches électroniques. Puis on enchaîne avec un gros son de basse et de batterie, et de guitares électriques. Pour revenir à l’acoustique. Le chant clair est typé metalcore qui rappel des sonorités proches de Bring Me The Horizon (Can You Feel My Heart) sur le refrain. Les guitares sont à la frontière du djent. Le mixage est très bon. Il y’a un effet de reverb au milieu du morceau avec un léger build-up, puis un retour à une structure plus classique. Dans les envolées de chant la voix arrive à nous transporter.
Rain
Rain est plus sautillant, la basse est mise en avant avec un son bien profond. L’Ambiance est assez éthérée au début, puis devient dansant avec un refrain entraînant très « radio friendly ». Une rythmique djent toujours présente, un passage est marquée par des applaudissements calés sur le tempo, et un autre plus sombre avec électro et batterie qui évoquent des battements de cœur. Un titre bien dynamique.
Blackout
Le début sonne electro-acoustique, avec une voix lointaine reverbées. Une ambiance dansante malgré l’approche plus acoustique. Un ton de nouveau éthéré et qui fait radio. La voix monte brièvement vers des growls avant un break puissant mêlant djent, électro et growl plus engager. Il y’a plusieurs transitions avec des beats électro avant de revenir sur le refrain ou des breaks. Le chant et plus marqué en émotion.
High Note
High Note est rapide, avec une voix qui monte encore plus dans les aigus. Une basse groovy bien présente. On a une alternance entre chant clair metalcore et parties screamées. Les guitares sont émotionnelles, avec une petite pointe de progressif. De nombreux changements de structure et de rythme, rendent le morceau captivant et imprévisible. Les guitares deviennent graves et lourdes soutenues par des chœurs et de discrètes touches électro.
Bodyguard
De la guitare acoustique toujours présente en introduction, qui est rapidement rejoint par une batterie vive et une guitare électrique qui monte le tout en intensité. Une ambiance plus aérienne, malgré des refrains puissants soutenus par des nappes de clavier et un chant légèrement modifié. Plusieurs passages de flottement éthéré ponctuent la structure. Et nous avons de belles partie de guitare en conclusion.
Drunk Dial Anthem
A partir d’ici on va commencer à sentir un essoufflement.
Malgré un titre plus mélancolique et émotionnel, ou le chant reste maîtrisé et expressif, les musiciens performants. Un court break relance brièvement l’intérêt, mais le morceau retombe vite dans la routine déjà exploré par le groupe. Le rythme change peu, la structure reste prévisible , on ressent une impression de déjà-vu par rapport aux morceaux précédents.
Potential
Et
Breeze
Le constat sera le même ici : les deux morceaux sont sympathiques, mais la formule s’essouffle. Quelques passages sont plus énergiques à la guitare et à la basse, mais trop légers pour vraiment réveiller l’intérêt de l’auditeur. Malgré quelques touches intéressantes (growls, électro), l’ennui s’installe et c’est dommage.
Cliffhanger
On démarre sur une intro sombre et prometteuse, qui suggère l’arrivé de plus de punch. Le morceau est effectivement un peu plus énervé, probablement le plus « In your face » de l’album, mais retombe vite dans les travers du trop prévisible, trop lisse. Le potentiel est là, mais il manque d’audace. On espère un sursaut en fin d’album…
NS:LC
Et enfin ! Plus de matière, plus de recherche. Une énergie plus brute et sauvage, même si on reste dans une ligne similaire. Un passage particulièrement émouvant au chant attire l’attention. Le son des instruments devient plus viscéral. NS:LC parvient à réveiller l’intérêt, malheureusement bien trop sur le tard, mais suggère un chemin à suivre pour construire une identité plus marquée.
Polarised (ft. Our Mirage)
Même sensation que pour le morceau précédent et ça fait du bien ! Le featuring avec Our Mirage apporte plus de hargne, une structure plus travaillée, une composition plus variée. On sent enfin un autre voie, un potentiel plus gros. Senna viens de nous le prouver en deux titres … mais dommage qu’il faille attendre la toute fin de l’album pour en profiter.
Résumé :
Stranger To Love démarre sur des bases solides : une belle fusion d’acoustique, d’électro, de metalcore, servie par un bon mix, un son puissant et un chant émotionnellement maîtrisé. Les premiers titres (Hurricane, Rain, Blackout) sont dynamiques, variés et efficaces.
Cependant, à partir de Drunk Dial Anthem, la formule commence à tourner en rond. Les structures deviennent prévisibles, et malgré quelques passages plus énergiques ou expérimentaux, l’ensemble perd en impact, et l’album perd notre attention … un second EP plus qu’un premier album, en y mettant les titres les plus percutants aurais peut-être était plus judicieux …
Il faut attendre les deux derniers morceaux (NS:LC et Polarised) pour nous y raccrocher et retrouver une vraie fraîcheur, plus de prise de risques, et un aperçu d’un potentiel plus affirmé. Senna montrent qu’ils peuvent aller plus loin ! … Senna est une formation encore très jeune, qui débute dans sont identité et sa construction. Pour tirer encore plus leur épingle du jeu … il ne reste plus qu’à s’affirmer et oser.
Tracklist :
Hurricane
Rain
Blackout
High Note
Bodyguard
Drunk Dial Anthem
Potential
Breeze
Cliffhanger
NS:LC
Polarised ft. Our Mirage
[ENGLISH VERSION]
German metalcore band Senna are proud to announce the release of their debut album, Stranger To Love is out this Friday, may 23, 2025 on SharpTone Records.
Senna presents an intimate and thoughful album that explores the subtilities of human connection and personal growth.
Senna continues to carve out a place for itself on the alternative scene. With Stranger To Love the band expands its soundscape, delivering an album that is both personal and universal.
The band will be supporting The Devil Wears Prada on their highly-anticipated European and UK tour.
Hurricane
The album opens with semi-acoustic guitar, accompanied by electronic touches. This is followed by a big sound of bass and drums, and electric guitars. The it’s back to acoustic. The clear vocals are metalcore in style, reminiscent of BMTH (Can You Feel My Heart) on the chorus. The guitars border on djent. The mix is very good. There’s a reverb effect in the middle of the track with a slight build-up, then a return to a more classic structure. In the vocal flights, the voice manages to transport us.
Rain
Rain is more bouncy, the bass is highlighted with a very deep sound. The Ambiance is quite ethereal at the beginning, then becomes danceable with a catchy chorus very « radio friendly ». A djent rhythm is always present, one passage is marked by applause timed to the tempo, and another darker with electro and drums that evoke heartbeats. A very dynamic title.
Blackout
The opening sounds electro-acoustic, with a distant, reverbating voice. A danceable ambience despite the more acoustic approach. Again, an ethereal, radio-friendly tone. The voice rises briefly to growls before a powerful break blending djent, electro and more engaging growl. There are several transitions with electro beats before returning to the chorus or breaks. The vocals are more emotional.
High Note
High Note is fast, with a voice that rises even higher. Groovy bass. Metalcore clean vocals alternate with screamed parts. The guitars are emotional, with a hint of progressive. Numerous changes of structure and rhythm make the track captivating and unpredictable. The guitars become low and heavy, supported by choirs and discreet electro touches.
Bodyguard
Acoustic guitar is ever-present in the introduction, quickly joined by lively drums and electric guitar that build up the intensity. A more ethereal ambience, despite powerful refrains supported by layers of keyboard and slightly modified vocals. Several ethereal floating passages punctuate the strucure. And there’s some fine guitar work at the end.
Drunk Dial Anthem
From here on, we’ll start to feel the wind running out of our sails.
Despite a more melancholy, emotional track, the vocals remain controlled and expressive, and the musicians perform well. A short break briefly revives interest, but the track soon falls back into the routine already explored by the band. The rhythm doesn’t change much, the structure remains predictable, and there’s a feeling of déjà-vu compared to previous tracks.
Potential
And
Breeze
The same applies here : the two tracks are pleasant, but the formula runs out of steam.
There are a few more energetic guitar and bass passages, but they’re too light to really arouse the listener’s a shame.
Cliffhanger
We start with a dark and promising intro, suggesting the arrival of more punch. The track is inded a little edgier, probably the most « In your face » of the album, but quickly falls back into the trap of being too predictable, too smooth. The potential is there, but it lacks daring.
We’re hoping for a jolt at the end of the album …
NS:LC
And finally ! More substance, more research. Rougher, wilder energy, even if it’s in a similar vein. A particularly moving passage on vocals draws attention. The sound of the instruments becomes more visceral. NS:LC manages to reawaken interest, albeit too late in the day, but suggests a path to follow to build a stronger identity.
Polarised (ft. Our Mirage)
Same feeling as the previous track, and it’s good ! The featuring of Our Mirage brings more energy, a more elaborate structure and a more varied composition. At least, we feel we’re on the right track, with greater potential. Senna has just proved it in two tracks … but it’s a shame you have to wait until the very end of the album to enjoy it.
Conclusion :
Stranger To Love gets off to a solid start : a beautiful fusion of acoustic, electro and metalcore served by a good mix, a powerful sound and emotionally controlled vocals. The first tracks (Hurricane, Rain, Blackout) are dynamic, varied and effective.
Howeve, from Drunk Dial Anthem onwards, the formula begins to go round in circle. The structures become predictable, and despite a few more energetic or experimental passages, the whole loses impact, and the album loses our attention … a second EP rather a first album, with the most powerful tracks on it, would perhaps have been more judicious …
It’s not until the last two tracks (NS:LC and Polarised) that we cling to it and find a real freshness, more risk-taking, and a glimpse of more assertive potential. Senna show they can go further ! … Senna is still a very young band, in its infancy in terms of identity and construction. All that’s left for them to do is to assert themselves and dare.
