Pour des raisons logistiques je n’ai pu me rendre au concert de Ghost à L’Accor Aréna en avril dernier mais Alexandrine a pu me remplacer au pied levé et je l’en remercie. C’est donc elle qui vous raconte sa soirée. Etant un remplacement de dernière minute malheureusement les sets de Twin Temple et Uncle Acid & The Deadbeats ne seront pas couvert dans cet article.
C’est devant plus de 10000 personnes que s’est produit Ghost, le groupe de Hard Rock
suédois. Pour ouvrir ce concert tant attendu, nous avons rendez–vous avec Twin Temple et Uncle Acid
& The Deadbeats.La salle commence à s’enflammer et est prête à accueillir nos suédois proférés.
Avec leur style bien à eux, c’est plongé dans une ambiance mystique que nous débutons le concert de Ghost. Les décors sont magiques, reprenant les vitraux d’une église gothique. On se sent encore un peu plus plongé dans l’atmosphère extatique.
Après l’intro avec « Imperium », le rideau tombe et les notes de « Kaisarion » retentissent sous les hurlements du public. Les nameless goules, c’est–à–dire les musiciens, entrent sur scène, suivi de Papa Emeritus IV, alias Tobias Forge sous son maquillage iconique.
Les fans les plus téméraires ont même reproduit son maquillage emblématique, et quel bonheur de les voir se promener dans les couloirs de Bercy ainsi. Le show se poursuit avec « Rats », « From the Pinacle to the Pit », « Mary on a Cross » et « Devil Chruch ». Parmi les neufs musiciens présents sur scène, c’est aux deux guitaristes effarouchés que revienne notre plus grand respect. Ils nous livrent sur scène une performance musicale mais aussi scénaristique exceptionnel, entre battle de guitare et extrait de la Marseillaise, le groupe a compris comment conquérir à nouveau le cœur de son public français.
Vers 22h le concert monte encore en intensité, des pogos émergent dans toute l’Arena, des crowdsurfeurs aguerri se font transporter d’un bout à l’autre de la salle.
Le concert se poursuit avec « Cirice », « Hunter’s Moon », « Faith, Spillways », « Ritual », « Call Me Little
Sunshine », « Helvetesfönster ». C’est pendant « Year Zero » que nous avons le droit à un changement de costume de la part de Papa qui troque son costume bleu à paillette pour quelque chose d’encore plus dark.
Changement d’ambiance durant « Miasma », revêtu en pape et accompagné de son saxophone, Tobias fait vibrer tout le public. Mention spéciale pour la scénographie et le jeu de lumière et de pyrotechnie qui sera sans faute, tout comme ce concert.
Placé sous la bonne humeur, et la bienveillance, nous avons passé un moment hors du tempsen compagnie du groupe le plus maléfique du moment.
Mais le show n’est pas encore fini après « Square Hammer ». Les écrans de l’Arena s’allument, un moment de flottement s’installe dans la salle, puis c’est l’euphorie totale lorsqu’un message de Papa Emeritus s’affiche. On comprend que le groupe sera en headline du Hellfest. Quelle manière de terminer cette soirée endiablée.